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Auteur de bandes dessinées, Edmond signe ses livres par son nom de famille, Baudoin. La matière première de ses créations, c’est lui et sa vie. Edmond Baudoin a en effet été l’un des premiers à introduire l’autobiographie dans la bande dessinée. Ce documentaire suit le processus de création de ses histoires au fil des jours passés dans son village du Var.
Une œuvre autour de laquelle se pressent chaque année des millions de visiteurs mais dont l’histoire est encore mal connue du grand public et dont de nombreux pans restent, aujourd’hui encore, mystérieux aux yeux mêmes des historiens d’art.40 000 visiteurs chaque jour. 8 millions chaque année. La Victoire de Samothrace a marqué des générations de visiteurs, elle est une icône. Pourtant, malgré son immense notoriété, on ne sait quasiment rien de son histoire. Encrassés au point de perdre toute lisibilité, les 30 tonnes de marbre de cet exceptionnel monument ont subi pendant près d’un an un examen clinique impitoyable, mené par une équipe de douze personnes, à l’abri des regards. Le film suit le spectaculaire chantier de sa restauration. Une rencontre unique avec une œuvre toute entière source de questions. Un voyage dans l’histoire méconnue de cette grande mutilée, sans tête ni bras, vieille de plus de 2000 ans, arrivée au Louvre en pièces détachées, après un long périple depuis le nord de la mer Egée.
En 1892, Ellis Island, dans la baie de New York, devient la principale porte d’entrée aux États-Unis pour les immigrants qui arrivent de plus en plus nombreux d’Europe. Inauguré en 1900, après un incendie qui a ravagé les anciens bâtiments, l’immense centre aujourd’hui transformé en musée va voir passer, jusqu’à sa fermeture, quelque 12 millions de personnes. Parmi elles, l’actrice Pola Negri ou le producteur de cinéma Sam Goldwyn, venus de Pologne, l’écrivain tchèque George Voskovec, le gamin sicilien Salvatore Lucania, qui deviendra le chef suprême de la mafia sous le nom de Lucky Luciano, l’Irlandais William O'Dwyer, futur maire de New York... Comme les autres, ils ont traversé l'Atlantique pour fuir une existence misérable, persécutée ou incertaine en Europe, vers une nouvelle Terre promise qui ne les accueille pas toujours à bras ouverts. En tirant les fils de ces quelques destinées exemplaires, qui font écho à d’autres voix anonymes, ce documentaire montre combien, face aux drames européens de la première moitié du XXe siècle, l’Amérique fut ambivalente. Mais il explique aussi pourquoi ces parias irlandais, juifs et italiens brocardés par les xénophobes vont renouveler et incarner le " rêve américain ". Des archives, souvent poignantes, tissent avec fluidité les souvenirs des émigrants et la parole des historiens pour un voyage passionnant dans la mémoire complexe du melting-pot américain.
Le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la santé retirait l’homosexualité de la liste des maladies, où elle figurait comme un trouble mental. Vingt-six ans après, Le dessous des cartes fait le point sur la situation des homosexuels dans le monde, évaluant les discriminations dont ils sont toujours l’objet, mais aussi les avancées des droits et des mentalités.
Edoardo, 17 ans, est en vacances sur la côte italienne. Maladroit et timide avec les filles, il aimerait pourtant, cette fois, avant la fin de l'été, en finir avec sa virginité. Mais il lui faut surmonter les étranges détours du désir... Une chronique tendre, parfois osée, toujours sentimentale, qui séduit par sa sensibilité. Un premier film présenté aux festivals de Venise et Berlin. Grand Prix et Prix de la Jeunesse au Festival du Film de Cabourg 2015
Minée par les persécutions, l'exil et le recul de ses droits, la communauté chrétienne va-t-elle disparaître du Moyen-Orient ? Un saisissant panorama de sa fragile condition dans cinq pays.
Au début du XXe siècle, un habitant du Moyen-Orient sur quatre était chrétien. Aujourd'hui, ils sont largement minoritaires (11 millions parmi 320 millions de musulmans). Chaque année, des milliers d'entre eux sont massacrés, souvent parce qu'on les assimile à un Occident qui, pourtant, ne les soutient guère. Peu à peu, ils disparaissent de la région qui a vu naître leur religion. Ils descendent en effet des premiers chrétiens qui fondèrent des communautés religieuses au cours du Ier siècle, quand l'Europe était païenne. Au VIIe siècle, ils ont accompagné l'avènement de l'islam. Cet ample et passionnant documentaire explore leur fragile condition dans cinq pays : l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l'Égypte. D'une région à l'autre, leur position minoritaire les conduit souvent à s'allier au pouvoir en place en échange d'une protection incertaine.
"Pris en étau"
Les chrétiens d'Orient "ont toujours été pris en étau entre l'Occident d'un côté et l'islam de l'autre", résume l'historien des religions Jean-François Colosimo. En Irak et en Syrie, ils ont fui en masse les persécutions de l'État islamique, qui cherche aussi à effacer les traces de leur culture. Le père Najeeb Michael raconte comment, de façon rocambolesque, il a sauvé des milliers de manuscrits et tableaux, en les embarquant dans des cartons lors de son exode. Décimée en Turquie par le génocide de 1915 puis par l'émigration, plus importante en Égypte mais endeuillée par de récents attentats, la communauté chrétienne n'obtient pas la reconnaissance officielle qu'elle attend des autorités des deux pays. Il n'y a qu'au Liban qu'elle est majoritaire et joue un rôle politique, même si elle a perdu une part de ses prérogatives après l'accord de Taëf de 1989. Au fil des interviews d'historiens, de politologues ou de dignitaire religieux, et des séquences émouvantes auprès des réfugiés ou des communautés religieuses, se dessine un monde éprouvé mais aussi baroque, chaleureux et multiple, réparti en six rites différents : syriaque, byzantin, arménien, chaldéen, copte et maronite. Le film permet de revisiter des pans d'histoire édifiants, du partage désastreux du Moyen-Orient entre l'Angleterre et la France, qui continue de peser sur la région, à l'échec du panarabisme en passant par la façon dont le clan El-Assad a instrumentalisé les religions. Il rappelle aussi que la présence des chrétiens ou d'autres minorités religieuses, comme les yézidis, garantit un reste de pluralité culturelle dans une région que les juifs ont dû quitter. Enfin, le documentaire met en exergue l'esprit de résistance des chrétiens d'Orient et leurs efforts pour préserver leur culture.
Répartie dans quatre voitures cylindrées, une équipe de sept hommes a pour mission d'acheminer plus d'une tonne de résine de cannabis entre l'Espagne et la banlieue parisienne. Mais lorsque l'une des voitures se retrouve bloquée à un barrage de police et l'opération vire au cauchemar. Nadia, une touriste française, est embarquée malgré elle dans la fuite des trafiquants...
Une enquête au cœur de l’Afrique, à la recherche des origines du VIH.
Il est l'un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l'histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l'Afrique, dans l'ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d'anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l'homme – se situe autour de l'an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.
Catastrophe en germe
Les chercheurs ne s'arrêtent pas là. Ils se plongent dans l'histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d'oeuvre indigène qu'elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l'on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l'industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l'indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l'économie, créent les conditions chaotiques d'une propagation fulgurante du virus...
Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l'enquête scientifique se mêle à des images d'archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu'à l'heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d'une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.
Au cœur d’une famille rom en pleine désintégration émerge la figure de Totonel, 10 ans, dit Toto. Avec passion il apprend à lire, écrire et danser. Surtout danser et gagner le grand concours de Hip Hop. Au milieu du chaos, ses deux sœurs essaient de maintenir le fragile équilibre de la famille.
En Islande, dans un petit village isolé, Gummi et Kiddi sont éleveurs de moutons. Ces deux frères ne se parlent depuis plusieurs années, malgré les nombreux prix de la région qu'ils gagnent pour leur troupeau. Mais une maladie frappe soudainement les moutons, menacés d'abattage. Gummi et Kiddi vont alors s’unir pour sauver ce qu’ils ont de plus précieux. Grand Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes 2015.
En Angleterre, le froid recommence à tuer. Depuis quinze ans, ce mal qu'on croyait oublié est réapparu. Un Européen sur dix est d'ailleurs en situation de précarité énergétique. La raison en est simple : le prix moyen de l'énergie a augmenté de 42 % en huit ans. En Allemagne, la transition énergétique s'avère pour l'instant un échec criant, car pour compenser la sortie programmée du nucléaire, les usines à charbon ont dû rouvrir, asphyxiant des régions entières. L'Allemagne est maintenant le pays le plus polluant d'Europe. En Espagne, le gouvernement avait offert aux citoyens d'investir dans l'énergie photovoltaïque, proposant de leur acheter directement l'énergie produite. Mais en 2009, forcées de baisser drastiquement et rétroactivement leurs prix d'achat, les autorités ont ainsi ruiné plus de 400 000 personnes. En France, le monopole protecteur créé par l'État et EDF s'est retourné contre les contribuables, sous le coup d'un endettement massif qui ne cesse de se creuser. Et les pays Baltes, la Bulgarie, la Pologne et la République tchèque restent majoritairement dépendants des importations russes, un atout majeur pour Vladimir Poutine, bien embarrassant pour l'UE dans le contexte de tension actuel.
Lettres mortes
Comment la libéralisation totale de l'énergie, décidée par l'Europe il y a vingt ans et censée faire baisser le coût de l'électricité, a-t-elle débouché sur un tel chaos ? Et pourquoi, même en France, seul pays à avoir maintenu son monopole jusqu'en 2010, les prix continuent-ils de monter ? Ce documentaire passe au crible les promesses faites aux Européens ? la baisse des prix, la montée en puissance de l'énergie verte, l'harmonisation des politiques nationales, la transparence… ? pour montrer comment, sous la pression des lobbies et l'inconséquence des gouvernements, elles sont restées lettres mortes.
Illustrée par les histoires personnelles de citoyens lésés, voire mis en danger par la crise énergétique, une enquête passionnante sur vingt ans d'une chimère européenne qui a laissé sur le bord de la route des millions de précaires.
Parti pour une fête, un groupe est soudain arrêté sur un chemin forestier et soumis à un interrogatoire humiliant. Bientôt les voilà invités à un repas en pleine nature... puis entraînés dans une chasse à l’homme ! Satire du "paradis" communiste, cette fable qui oscille entre grotesque et poésie onirique valut au réalisateur et sa femme (Ester Krumbachová, muse de la Nouvelle vague tchèque, scénariste et costumière) d'être bannis et interdits de tournage dans les studios d'état.
Des transfuges de l'État islamique et ceux qui les ont aidés à s'échapper témoignent. Un document exceptionnel sur ce que fut la vie quotidienne au sein de Daech, et les conditions de ce périlleux travail d'exfiltration.
Dans une ville du sud-est de la Turquie, située à seulement 60 kilomètres de la Syrie en guerre, en 2015, un réseau clandestin prend les plus grands risques pour exfiltrer des combattants qui souhaitent quitter l'organisation État islamique. Sous couvert d'anonymat, ces déserteurs, des hommes originaires de Syrie ou de Jordanie, ont accepté pour la première fois de raconter leur vie sous le joug de Daech, ainsi que les raisons qui les ont poussés à le rejoindre puis à le fuir. Ces témoignages sont exceptionnels, car, en général, les déserteurs de Daech se cachent et ne parlent pas – s'ils ne sont pas rattrapés par l'EI puis exécutés. Les hommes décrivent la session de préparation, que l'un d'eux compare à un lavage de cerveau, l'entraînement militaire ultramartial de quinze jours, les avantages (solde mensuelle, maison confortable), mais aussi les atrocités commises au quotidien, l'arbitraire des "émirs", les charniers, les blessés qu'on achève, les femmes réduites au statut d'esclave sexuelle, tuées pour un oui, pour un non… Des témoignages illustrés par des vidéos, souvent d'une grande violence, trouvées sur les téléphones portables de combattants de l'État islamique ou de déserteurs.
Déjouer les pièges de Daech
Le réseau d’exfiltration, constitué de combattants historiques de l’Armée syrienne libre (opposée à Bachar el-Assad), a accepté de dévoiler quelques-unes de ses méthodes de travail. "Daech a essayé de nous piéger avec de faux déserteurs", explique l'un des membres de cette cellule spécialisée. Pour éviter toute tentative de manipulation, l'exfiltration ne se produit qu'après une longue enquête. En aidant les déserteurs à fuir et en recueillant leurs témoignages, les membres du réseau veulent dénoncer les mensonges de l’EI et son culte de la violence. Ils pensent ainsi décourager les futurs candidats au djihad. Les informations collectées leur permettent aussi d'en savoir plus sur les positions occupées par Daech. Ces hommes déplorent en revanche de ne pas coopérer davantage avec les autorités occidentales, qui, d'après eux, ne veulent plus rien savoir de leurs ressortissants une fois que ceux-ci ont rejoint l'État islamique.
Pour en arriver à ce que la jeunesse soit considérée comme un sujet d'expression artistique à part entière, il aura fallu des générations de peintres, de Jean Fouquet à Matisse, de Vélasquez à Renoir, de Van Dyck à Miró.
Regards d'enfants, toiles de maîtres
Le documentaire de Jérôme-Cécil Auffret et Thibaut Camurat déroule le récit croisé de deux grandes histoires : celle de l'art et celle du statut de l'enfance au fil des siècles. À travers les grands chefs-d'œuvre de la peinture, l'on découvre comment le regard de l'artiste a évolué au fil des siècles, entraînant avec lui le bouleversement des canons esthétiques de représentation. Entre toiles de maîtres et regards d'enfants, l'histoire s'illustre ici en creux, reflet d'une réalité sociale mouvante.
Paris, 20 mai 1904. Dans l'arrière-cour du 229 rue Saint-Honoré, un petit appartement regroupe une dizaine d'Européens. Avec des moyens dérisoires, ils créent une structure censée mettre le football au service de la paix. La Fédération internationale de football association (Fifa) est née.
Zurich, 27 mai 2015. Dans un hôtel somptueux, sept dirigeants de la Fifa sont arrêtés par la police suisse, mandatée par le FBI, pour des faits de corruption. L'organisation affronte le plus grand scandale de son histoire, mais l'information ne surprend pas les connaisseurs. Cent onze ans après sa création, la Fifa n'a plus grand-chose en commun avec les idéaux de ses fondateurs. Forte de réserves financières évaluées à 1, 5 milliard d'euros, l'association "à but non lucratif" vit dans un monde à part et traîne une réputation peu flatteuse, entre soupçons de pots-de-vin, d'élections truquées et d'achats de Coupes du monde.
Comment en est-elle arrivée là ?
Le tournant intervient en 1974, lorsqu'un homme d'affaires brésilien, João Havelange, accède à la présidence. Droits télé, sponsoring, marketing, publicité : Havelange diversifie les sources de revenus et permet à l'organisation d'engranger des bénéfices astronomiques, dans une opacité totale. Pour gérer la Fifa, le Brésilien s'appuie sur un homme qui le délogera en 1998, après vingt-quatre ans de règne… Un certain Joseph Blatter. Le Suisse, conseillé par Michel Platini, poursuit avec maestria "l'œuvre" de son prédécesseur. Du jour au lendemain, il multiplie par dix le coût des droits télés et arrose les fédérations nationales de pays en développement, notamment en Afrique. Beaucoup d'argent s'égare et les rapports internes mettant en cause sa gestion s'accumulent…Dans le collimateur du FBI
Aujourd'hui, Blatter a été "démissionné" et se trouve dans le collimateur du FBI. Platini est hors-jeu pour lui succéder et de nombreux cadres de la Fifa ont été licenciés voire inculpés par la justice américaine. L'élection d'un nouveau président, prévue le 26 février, s'annonce décisive pour l'avenir de l'organisation. Remarquable synthèse de l'histoire de la Fifa, ce documentaire raconte comment la petite association s'est muée en un empire supranational.
À travers un récit pédagogique et de multiples entretiens à Paris, Rio, Yaoundé, Londres ou Washington, le réalisateur met en lumière les évolutions du système Fifa et les hommes qui l'ont façonné, de son premier président charismatique Jules Rimet au controversé Joseph "Sepp" Blatter. Les téléspectateurs hermétiques au football y découvriront un monde sidérant ; les aficionados du ballon rond approfondiront leurs connaissances, notamment sur les premières décennies de la Fifa.
Elle fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. À l'aube de l'ère chrétienne, Pétra fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Il faut attendre 1812 et le périple de l'explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt pour que "la bariolée" se dévoile à nouveau aux yeux du monde. Malgré les tremblements de terre et les ravages séculaires des pilleurs, la merveille jordanienne offre des vestiges de ses improbables constructions aux couleurs rouge-rose, taillées à même le grès. Depuis vingt ans, grâce à d'ambitieuses campagnes de fouilles, son histoire émerge lentement des sables et de la roche. Celle d'une somptueuse cité antique, au carrefour de l'Orient et de l'Occident, lieu d'expression d'un art baroque arabe combinant les styles romains, hellénistiques et mésopotamiens. Les datations des archéologues permettent notamment de découvrir les transformations de son centre-ville sur plusieurs siècles, des campements nomades à la construction d'un centre sophistiqué : bâtiments administratifs, tombeaux, théâtre, villas, piscine, jardins…
Tout cela en plein désert !
Face au "Trésor" Littéralement passionnant, ce documentaire offre en premier lieu une visite privée de Pétra. Guidés par la caméra à travers ses chemins étroits et sablonneux, nos yeux se retrouvent brusquement face à son monument le plus majestueux, parfaitement conservé : la Khazneh (ou "Trésor"), temple à l'imposante stature de quarante mètres de haut pour vingt-huit de large. Quelques dizaines de mètres plus loin, la vallée s'ouvre peu à peu et dévoile d'autres types d'architectures, notamment ces habitations beaucoup plus sobres. Des archéologues s'y attellent et partagent leurs incroyables découvertes. Cette immersion dans Pétra est entrecoupée d'un voyage à Hégra, sa petite sœur saoudienne, ainsi qu'aux États-Unis, où les réalisateurs ont suivi des tailleurs de pierre qui tentent de comprendre et de s'approprier l'art perdu des Nabatéens.