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Bienvenue dans le monde de Slava Polunin. Fondateur du Licedeï, grand clown russe contemporain, Slava emprunte sa gestuelle à Marceau et à Chaplin. C'est un poète, amoureux du public. "Mes spectacles ont du succès parce que je ne les joue pas, je les vis", dit-il. De Hong-Kong à Sydney en passant par New York, son Snowshow, événement visuel et musical, fait pleurer de joie le monde entier. Ce spectacle où chaque scène a la grâce d'un tableau raconte l'épopée absurde d'un "commando" de quinze clowns au nez rouge. Bulles de savon, tempête de neige, créatures vertes aux longs chapeaux, corde de pendu transformée en fil d'Ariane, esquif en perdition dans une mer agitée, requin improbable pris dans des eaux brumeuses, clowns et public en lutte avec une gigantesque toile d'araignée, vrai-faux entracte, adieux déchirants à un portemanteau… : on n'en finit pas d'égrener les joyaux de cet univers poétique. Quant au surprenant final, chut...
Dès 4 ans
Partout où elle va, la cinéaste nomade pointe sa caméra sur ceux qu'elle rencontre, artistes célèbres ou artisans du quotidien, composant ainsi une oeuvre à son image.
Sont-ce des ballons que j’ai envoyés comme des cartes postales de voyage ou est-ce moi qui voyage de bulle en bulle, de ci de là ?
En avion jusqu’à Berlin, où l’on marche parmi les ours et où Joseph Beuys a sculpté de la matière grasse ; en voiture à Francfort, pour voir pleurer des femmes; à la nage pour converser avec Pierrick Sorin dans son aquarium; en autobus pour une « perm’ à Nantes » vers Jacques Demy; en taxi au Mexique pour trinquer avec des squelettes; en métro à Paris pour rendre visite au chat Guillaume-en-Egypte qui garde l’atelier de Chris Marker; en bateau à Sète pour écouter Pierre Soulages; en parapluie au Portugal pour poser avec Manoël de Oliveira et sa femme. A nous trois, on totalisait 276 ans...
Deux anges, Damiel et Cassiel, contemplent les hommes du haut du ciel berlinois. Eternels, ces deux êtres ne connaissent ni le froid, ni la faim, ni l'amour, mais une compassion détachée pour ces hommes trop souvent malheureux. Parce qu'ils sont invisibles, Damiel et Cassiel se mêlent à eux, tentent de les aider à leur manière. Pourtant, Damiel tombe amoureux d'une jolie trapeziste, Marion. La jeune femme est incapable de voir Damiel, elle ressent seulement comme un parfum autour d'elle. C'est le comédien Peter Falk, venu tourner un film sur la période nazie, qui va porter secours à Damiel. Car lui aussi a été un ange...
"Même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d'herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration. Le Struthof, Oranienburg, Auschwitz, Neuengamme, Belsen, Ravensbrück, Dachau, Mauthausen furent des noms comme les autres sur des cartes et des guides..." C'est sur ces paroles que débute Nuit et brouillard. Le texte dit en voix off a été écrit il y a cinquante ans par Jean Cayrol, écrivain et ancien déporté, à qui Alain Resnais, lui-même sollicité par le producteur Anatole Dauman, demanda sa collaboration pour réaliser un film sur les camps de concentration nazis.
Chef-d'oeuvre à tous égards, Nuit et brouillard a été vu et revu par des générations de spectateurs à qui, savants ou ignorants, il a ouvert les yeux sur l'univers concentrationnaire. Car il reste, dans sa brièveté et sa sobriété extrêmes, l'un des films les plus justes et les plus implacables jamais réalisés sur les camps. Jean Cayrol écrivait aussi dans les Lettres françaises : "D'une expérience insaisissable, intransmissible, déraisonnable, nous avons choisi les images majeures qui permettraient, dans la mesure des moyens d'un court métrage, de faire participer à cette énorme tuerie les vivants d'aujourd'hui, ceux aussi qui n'ont jamais essayé (ou n'ont pas eu l'âge) de comprendre jusqu'où pouvaient aller certains hommes qui ont la haine de la liberté et le mépris d'autrui."
Godard veut réaliser un film expérimental sur le lien entre la création, incarnée par les Stones en studio, composant le génial "Sympathy for the devil", et la destruction, à travers la mise en scène de la contestation politique et de la violence. Ce qui l'intéresse, c'est l'acte de création lui-même. Aussi prendra-t-il très mal le remontage final du film qui, entre autres changements, remplace la musique enregistrée en répétition par le titre de l'album. L'affaire se finira par une droite du cinéaste dans la figure du producteur et par la scission du film en Sympathy for the devil (version tripatouillée) et en One + one (version godardienne).
Puzzle et agit-prop
'"Au final, un film puzzle et agit-prop à l'écriture cinématographique radicale (…). Une sorte de songe politico-psychédélique où l'on croise, outre les Rolling Stones et Marianne Faithfull, des militants noirs membres des Black Panthers, un libraire fasciste pornographe lisant Mein Kampf ou encore l'égérie Anne Wiazemsky…" (Henri Jimenez, La république des lettres)
Si Dieu existait, aurions-nous besoin de croire en Lui ? Dieu est-il au-delà du monde ou bien l'autre nom de la nature elle-même ? Pourquoi faut-il en passer par la religion pour venir à Lui ? Et si Dieu était une réalité qui se prend pour un rêve ? Avec le philosophe Abdennour Bidar.
Gallimard est unique car cette maison d'édition créée il y a cent ans par des écrivains est toujours animée par eux. Un curieux mélange de flair littéraire et de rouerie commerciale hérités de son fondateur, Gaston Gallimard, lui permet de rester aujourd'hui non seulement indépendante mais puissante et rentable. L'histoire commence en 1911 quand une poigné de jeunes passionnés (Gaston Gallimard, André Gide, Jacques Rivière...) décident de fonder leur maison d'édition. Dès les débuts, Gallimard et Rivière font preuve d'une grande intuition. Cela ne va pas sans certains faux pas, comme le refus d'éditer le premier roman de Proust, Du côté de chez Swann, paru chez Grasset en 1913. Il faudra alors tous les talents et le charme de Gaston Gallimard pour rattraper l'auteur de La recherche : en 1919, À l'ombre des jeunes filles en fleurs obtient le Prix Goncourt et devient le premier succès de la NRF. Céline, Camus, Gary et les autres : une occasion exceptionnelle de découvrir les coulisses de la vie littéraire française du XXe siècle - les colères de Céline réclamant de l'argent et menaçant de "défoncer" la NRF en tracteur, les disputes entre Sartre et Camus, entre Aragon et Paulhan, la lettre adressée à Gallimard par Romain Gary juste avant son suicide... Autant d'échanges qui rendent compte de la foisonnante relation entre les auteurs et leur éditeur.
Parmi les bijoux d’archives, issus des trésors de l’INA et de la BBC, figurent des enregistrements avec Yehudi Menuhin datant de 1961 et 1962. Un régal ! Un concert enregistré en 1961 avec le Radio-Symphonie Orchester de Berlin dirigé par Ferenc Fricsay, où Yehudi Meuhin interprète le Concerto pour violon et orchestre N° 1 de Bruch, ainsi que le moderato de la Sonate pour violon et piano N° 3 op. 25 d'Enesco, accompagné de sa soeur Hephzibah au piano. Puis une archive de la BBC datant de 1962, où le "violon du siècle" interprète aux côtés de Colin Davis et du London Symphony Orchestra le rondo allegro du Concerto pour violon et orchestre op. 61 de Beethoven, une oeuvre avec laquelle, à l'âge de 11 ans, il avait remporté un succès triomphal, accompagné par l'Orchestre symphonique de New York dirigé par Fritz Busch.
Qui donc est-il, ce Pinocchio dont rêve Joël Pommerat et qu’il destine d’abord aux enfants ? Un être effaré, naïf, ravi – donc plongé, ajoute-t-il, dans «un état profondément théâtral». Autour de Pinocchio, héros d’une fête musicale et douce, le spectacle joue du contraste entre l’austérité sérieuse du réel et les prestiges de la fantasmagorie. Ce conte librement réinventé où l’imagination enfantine se mesure à la dureté des «grandes personnes» part «de la question de la paternité et de la pauvreté».
Dès 11 ans
Pur produit du système communiste, maître du Kremlin de 1985 à 1991, réformateur d’un régime à bout de souffle, paria dans son propre pays depuis l’effondrement de l’URSS, qui est vraiment Mikhaïl Gorbatchev ? À l’approche de ses 80 ans, le dernier empereur soviétique a accepté de raconter les périodes les plus importantes de son existence et de confier les détails révélateurs de sa vie, sa jeunesse et les coulisses du pouvoir…
Aujourd’hui avec la démocratisation et la mondialisation de l’enseignement supérieur, les étudiants sont de plus en plus nombreux et de plus en plus mobiles. Le Dessous des Cartes analyse les nouveaux rapports de force dans le domaine du savoir, et notamment les stratégies des grands acteurs de ce secteur : les étudiants, les établissements d’enseignement supérieur, les États et les entreprises.