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Geppetto, un vieux sculpteur, travaille le bois et fabrique des jouets. Il vit tout seul avec Figaro, le chat, et Cléo, le poisson rouge. Il aimerait beaucoup avoir un fils. Il imagine ainsi créer une marionnette à l'image d'un enfant, qu'il baptise "Pinocchio".

Les soupirants, apprentis noceurs réunis en un club, tentent leur chance auprès de Daisy, la fille du richissime banquier Cabarus. Si l'un d'entre eux réussit à la séduire, le mariage en vue pourrait permettre effacer la dette qui grève les comptes du club. Antoine, chasseur de papillon rêveur, se retrouve dans le club par hasard et tente lui aussi sa chance. "Le Club des soupirants" fait partie de la trentaine de films produits par la Continental, société de production française à capitaux nazis, créée pour "divertir" les Français pendant l'Occupation. Les artistes embauchés par la Continental ont du rendre des compte à la Libération, comme Marcel Aymé, scénariste du film.

Le suicide de l'archiduc Rodolphe à Mayerling, en 1889, a laissé vacant la succession d'Autriche-Hongrie. C'est François-Ferdinand, le neveu de François-Joseph, qui en est l'héritier. Or il détonne par ses positions, jugées bien trop libérales. Sa largesse et son ouverture d'esprit l'empêchent de s'entendre avec le monarque, souverain despotique. François-Ferdinand a décidé d'épouser Sophie Chotek, une comtesse tchèque dont il s'est épris. Son oncle le contraint à faire un mariage morganatique, qui empêchera sa descendance d'accéder au trône...