Portail des médiathèques du réseau Paris-Saclay

L’auteur explique pourquoi l’Allemagne, alors qu’elle disposait de physiciens et de laboratoires de pointe et de mines d’uranium, n’a pas gagné la course à la bombe atomique durant la Deuxième Guerre mondiale.

Sur les ruines de la Première Guerre mondiale surgit en Allemagne un cinéma d'apocalypse, fiévreux et révolté, nourri de théâtre, de peinture et de littérature expressionnistes. Décors convulsifs aux perspectives distordues, intense dramaturgie des ombres et des lumières, personnages inquiétants et romantiques, jeu halluciné des acteurs, la vision expressionniste exprime les angoisses d'un monde qui se sent basculer dans l'horreur. A l'occasion de son 70e anniversaire, la Cinémathèque française présente une exposition inédite sur cette révolution esthétique. Grâce à Lotte H. Eisner et Henri Langlois, la Cinémathèque française possède l'une des plus belles collections de dessins et maquettes signés par des décorateurs de génie œuvrant aux côtés de Robert Wiene, Paul Leni, F. W. Murnau et Fritz Lang. Une iconographie exceptionnelle qu'accompagnent des textes de Lotte H. Eisner, Bernard Eisenschitz, Thomas Elsaesser, Marianne de Fleury, Laurent Mannoni, David Robinson, et un entretien avec Werner Herzog.

A partir des dernières découvertes scientifiques et de ses propres observations, le forestier le plus célèbre du monde nous ouvre les yeux sur les interactions secrètes entre l'homme et la nature. Les plantes réagissent positivement au toucher humain et sont capables d'entendre. Les arbres dorment, ressentent la douleur et ont comme un coeur qui bat. Notre tension artérielle se normalise à leur voisinage et la couleur verte nous apaise. En conteur incomparable, Peter Wohlleben nous révèle un cosmos merveilleux où l'homme n'est pas un être supérieur mais fait partie d'un tout, à l'égal de chaque plante, de chaque animal. Il nous donne des conseils pratiques pour transformer nos promenades en aventures et aiguiser nos sens. Il nous fait prendre conscience que respecter la nature, c'est nous protéger.

Récit autobiographique de l'enfer vécu par la jeune femme, violée à 6 ans par un voisin. Adolescente meurtrie, elle souffre d'anorexie et se scarifie. A 17 ans, elle vit un week-end d'horreur dont elle ne parvient à parler qu'en rédigeant ce témoignage.

La Gestapo, créée le 26 avril 1933, incarne ce que l'Allemagne nazie a de plus brutal et totalitaire. L'examen des archives, des interrogatoires et des témoignages montre l'histoire de policiers ordinaires qui basculent pour beaucoup dans la violence, tandis que des gens s'opposent au quotidien au régime nazi. Les règlements de compte ont alimenté l'instrument efficace de la terreur.

Allemagne, décembre 1932 : le parti nazi est laminé par des scores électoraux désastreux, des défections et des scissions multiples, une trésorerie exsangue, un leader obstiné mais isolé dont tous les commentateurs rédigent déjà la nécrologie politique. Le 30 janvier 1933, Hitler est nommé chancelier du Reich et confisque aussitôt le pouvoir absolu. Comment expliquer ces stupéfiants retournements ? Que s'est-il passé exactement durant ces trente jours qui ébranlèrent le monde ? C'est à un récit minutieux de cette partie d'échecs politicienne que s'attache Henry Ashby Turner en se fondant sur de nombreux documents inédits. Nous assistons dans les coulisses aux rendez-vous clandestins et aux tractations secrètes, suivant pas à pas cette tragédie en un acte qui, signant l'arrêt de mort de la République, précipitera l'Allemagne puis le monde dans la nuit. Rien ne rendait cette issue inévitable : quelques hommes en portent la responsabilité devant l'Histoire. Une leçon à méditer.

La question de la commémoration des victimes homosexuelles du nazisme est l'objet de cette enquête qui s'appuie sur des rencontres avec des militants, d'anciens déportés et des responsables politiques. Elle montre comment la mémoire des persécutions s'est inscrite dans trois villes, Paris, Berlin et Amsterdam, en empruntant divers vecteurs. Prix 2010 de la Fondation Auschwitz.

Le livre décrit à la fois les relations des pays riverains de la mer Baltique entre eux ainsi que l'impérialisme des grands Etats (Allemagne et Russie), et dans une moindre mesure la France et la Grande-Bretagne qui n'ont cessé de vouloir contrôler, voire annexer, ces rivages. Aujourd'hui, l'espace baltique est en paix, solidement ancré à l'Europe et son histoire en est un chapitre incontournable.

Guide culturel de terrain en 3 sections : une partie pratique pour organiser son séjour, des pages pour comprendre le pays grâce à des éléments d'histoire et de civilisation et un répertoire des sites à visiter par ordre alphabétique.

L'auteur a grandi, il est en âge de travailler. Mais c'est le début de la guerre... La suite des Ritals, Prix Interallié 1979.