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A la fin de l'automne 1966, suite à une pause en Inde de quelques mois, vectrice de découvertes qui changeront définitivement leur musique : nouveaux instruments, nouvelles sonorités, nouvel état d'esprit. Le quatuor revient en studio à Abbey Road, fort d'un génie créateur du duo Lennon/McCartney. Sous les solos de sitar de George Harrison et la batterie effrénée de Ringo Star, les Fab Four signent un album qui creusera leur légende et marquera l'histoire de la musique : "Sergent Pepper and The Lonely Hearts Club Band." Chaque musicien invité à collaborer avait pour défi de revisiter chacune des chansons, et le résultat est réellement impressionnant. Entre Keyon Harrold, Brandee Younger ou encore Antonio Sanchez, chaque fanatique des Beatles se trouvera impressionné par la fraicheur jazzy insufflée à un classique du rock. Encore une fois, Sergent Pepper vivra une oeuvre universelle où chacun y trouvera son compte.

Guitariste ultra-créatif et à l'ouverture musicale reconnue de tous, Pat Metheny donne "sa" version des compositions du Book of angels. Les arrangements remarquables qu'il en distille (avec un Antonio Sanchez à la frappe démultipliée) engagent à une écoute à un certain volume sonore afin de goûter le raffinement mélodique dans ses plus infimes détails. Coproduit par Tzadik et Nonesuch Records, cet album est propre à offrir une surprise de taille aux fans de ces deux musiciens de génie.

Rubberband est l'album que Miles Davis a enregistré juste après sa signature chez Warner au terme de plusieurs décennies passées chez Columbia. Ce disque était un nouveau départ pour Miles Davis. Une fois de plus en avance sur son temps, il ajoutait une bonne dose de Funk, de Soul et de groove à son oeuvre. Produit par Davis, Randy Hall & Zane Giles, les sessions Rubberband ont été enregistrées à L.A. entre octobre 85 et Janvier 86. L'album fut soudainement mis de côté lorsque Miles décida d'enregistrer Tutu à la place. Ces sessions sont donc inédites depuis lors. Les producteurs originaux se sont associés avec le neveu de Miles, Vince Wilbrun Jr., pour compléter l'album. A noter l'apparition d'invités tels que Ledisi et Lalah Hathaway ainsi que d'autres surprises...

Maître Jimmy fait parler la foudre funky, et son Hammond émerveille sinon les puristes bluenotiens, du moins ceux qui aiment claquer des doigts et taper du pied en hochant la tête. (F.G./Jazz Magazine n?587)

Après trois années de concerts en France et à l'étranger, Sylvain Beuf poursuit avec l'album Plénitude, l'aventure débutée en 2012 avec son Quartet Electrique. C'est autour de neuf nouvelles compositions que le saxophoniste retrouve ses complices : Manu Codjia à la guitare, Philippe Bussonnet à la basse et Julien Charlet à la batterie, rejoints pour l'occasion par le pianiste et organiste Laurent Coulondre. L'album Plénitude confirme l'existence d'un groupe soudé autour de l'énergie de son leader. " J'ai souhaité créer de longs espaces musicaux afin que nos échanges nous emmènent toujours plus loin. Grâce à notre complicité, composer ce nouveau répertoire a été un immense plaisir. " La musique de Plénitude est un voyage sans frontière qui vous transporte, au fil des mélodies et des rythmes, à la rencontre du jazz, du rock et de la pop. Deuxième opus du Quartet, Plénitude est également son dixième album en tant que leader.

Auteur d'un Pastrami Bagel Social Club (TZ 8150) sorti en 2010, le power trio parisien (guitare, basse, batterie) croisant jazz, rock, groove et musiques yiddish convie cette fois DAVID KRAKAUER et GARY LUCAS. Produit par MARC URSELLI (LOU REED, JOHN ZORN, ...) ce Cosmopolitan Traffic sauvage et insoumis fouette le sang et réveille du bon chic bon genre hexagonal

Récompenses : Choc Jazz Magazine. Revue de presse : "La star de la basse et ses invités explorent tous les horizons. Le généreux groove millerien traverse sans jamais faillir jazz-funk, gospel, R&B, soul et hip-hop. Rien d'innovant mais une valeur sûre à savourer simplement." (latins-de-jazz.com). Résumé : Entre funk, soul et jazz, le bassiste de légende que l'on ne présente plus est de retour pour ce disque avec en special guests l'impressionnante Selah Sue mais aussi Trombone Shorty et Take 6.

Avec The Dust of Our Dreams, BÄRLIN renouvelle l'art du clair-obscur dans une oeuvre ciselée où les profondeurs de l'intime sont traversées par de vibrantes lueurs. Ce fascinant tableau sonore est le premier volet d'un diptyque, fruit d'une recherche musicale de cinq années. Enregistré entre les mains de Gautier Dupont, le grenier d'un bärliner et le Pure Hour Studio, cet opus amorce un véritable tournant dans l'histoire du trio lillois. La réalisation confiée à Ludovic Tartavel du Studio de la Grande Armée et à Benjamin Joubert du Biduloscope donne une nouvelle dimension aux timbres des voix et de la clarinette, aux résonances de la batterie comme aux notes de la basse, plus sidérale que jamais. On pourrait citer Swans, Tindersticks ou Henri Texier parmi les influences venant rejoindre Nick Cave, Tuxedomoon et Woven Hand mais force est de constater que BÄRLIN, ici plus que jamais, se joue des étiquettes et des frontières de genres. Une musique à l'image d'une ville. Fragments de sons, battements de coeur. Ruelles sombres, et clubs enfumés. Des histoires d'amour qui croisent des rêves brisés. Un intrigant mélange de sonorités rock et jazz, d'ambiances feutrées et de grondements de foule...