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Elle a 81 ans et elle danse encore. Au Brésil, Bastu vit au rythme des fêtes de son village, de la musique traditionnelle, de ses imaginations surréalistes et des rêves qui ont composé sa vie. Un matin, elle découvre son mari décédé dans son sommeil. Malgré le deuil soudain et l'impression de réapparitions incessantes, elle conserve tout son esprit, ses notes d'humour, son envie de s'amuser et de vivre.
Trop longtemps humiliée, Rose assassine son mari et part à Bruxelles retrouver son fils qui avait fui l’enfer familial depuis des années. Rose trouvera-t-elle sa place dans ce nouveau monde ? Un grand rôle pour Yolande Moreau dans ce film noir où elle retrouve son metteur de scène de "Séraphine".
Fin 2012, les troupes occidentales commenceront leur retrait d’Afghanistan. Ce pays va-t-il expérimenter la paix ou connaître une nouvelle phase de guerre ? "Le Dessous des cartes" revient sur l’histoire du conflit afghan et s’interroge sur cette transition délicate.
Comment l’amitié franco-allemande s’est-elle construite, au-delà des générations successives de dirigeants ? Le Dessous des cartes revient sur le traité de l’Élysée et sur le fondement de l’interdépendance entre les deux pays, sur les divergences actuelles et sur le devenir de cette relation bilatérale au sein de l’Union européenne.
"Veuillez patienter…" A-t-on seulement le temps d'attendre ? Et quelle différence entre n'avoir plus rien à attendre et disparaître ? Avec le philosophe Nicolas Grimaldi, Raphaël Enthoven explore nos propensions à l'attente, dans l'espoir d'être plus tard ce qu'on voudrait être ici et maintenant.
Le 1er janvier 2013, l’Irlande a pris la présidence tournante de l’Union européenne. Le Dessous des cartes tente de comprendre pourquoi cet ancien "tigre celtique" a été touché par la crise au point d'être le deuxième pays après la Grèce à conclure un plan d'aide international. Et comment a-t-il renoué avec la croissance ?
En trois quarts de siècle, Spirou a jailli sous quantité de plumes différentes. Né en 1938 de la volonté de Jean Dupuis, éditeur et imprimeur à Marcinelle en Belgique, de transmettre des valeurs édifiantes à la jeunesse, le groom espiègle de l'hôtel Moustic connaîtra beaucoup d'aventures et d'avatars, dans le journal qui porte son nom et dans une centaine d'albums. Coupé de la rédaction du journal à la fin de la guerre, son premier "papa", le Français Rob-Vel, cède la place, en 1943, à Jijé qui, lui-même, passe le relais, au milieu d'une planche, à Franquin. Celui-ci étoffe l'univers du rouquin. Outre Fantasio, inventé par Jean Doisy, premier rédacteur en chef de Spirou, et dessiné par Jijé, le personnage côtoie désormais l'accorte Seccotine, l'insubmersible Marsupilami, le fantasque comte de Champignac, tandis que Gaston pointe un nez désabusé. Curieux et en prise avec son époque, Franquin propulse la petite bande dans la Belgique des années 1950-60, qui se modernise à toute allure, avec ses fauteuils design, ses maisons pimpantes et ses voitures rapides. La Turbo Traction Rhino 1, imaginaire, fit ainsi rêver une foule de petits garçons, dont Dick Rivers, qui l'évoque avec humour dans ce documentaire.
Concours de gaffophones
Sur les images sépia des archives surgit une rédaction hilare, occupée à inventer la bande dessinée de demain et à pratiquer une forme d'humour potache, pied-de-nez libérateur à la morale catholique qui bridait la jeunesse d'alors. Inventé par Franquin et consorts – Morris, Roba, Peyo, Jidéhem… –, le style Spirou fait école, celle de Marcinelle. Cette dernière a fasciné de nombreux dessinateurs. Ce film explore cet âge d'or, marqué par le rédacteur en chef Yvan Delporte, barbu hirsute prêt à tous les gags – concours de gaffophones, lionceau à la rédaction… Mais il s'intéresse aussi aux générations suivantes : Jean-Claude Fournier qui entraîne le groom sur des sentiers bretons et écolo, Émile Bravo qui lui invente une enfance, etc. Calés dans un fauteuil de style Atomium, le même que celui de Fantasio, "spiroulogues", scénaristes, dessinateurs et membres de la famille Dupuis évoquent avec délectation un univers qui, grâce à ces collaborations successives, reste bien vivant.
Un soir qu’il déambule dans sa ville natale de Biarritz, Gilles manque de se faire renverser par la voiture que conduit Hélène. Malgré ce désagrément, Gilles tombe sous le charme de cette jolie anesthésiste parisienne. Les deux individus entament une liaison, mais leur idylle se heurte au spectre de la précédente relation d’Hélène.
La difficulté d'aimer.
Grâce à une mise en scène dépouillée et des dialogues minimalistes, André Téchiné aborde avec pudeur et justesse la difficulté d’aimer après un deuil. C’est pour réunir à l’écran deux monstres sacrés du cinéma français qu’il a écrit le scénario de ce drame romantique intimiste. On y retrouve un Patrick Dewaere époustouflant, en écorché vif incapable d’exprimer son amour à une femme dont il est pourtant follement épris. Pour lui donner la réplique, une Catherine Deneuve au jeu tout en intensité et en retenue. Avec ce film, André Téchiné relance la carrière de l'actrice, alors dans un (léger) creux. Hôtel des Amériques marque le début d’une longue collaboration entre elle et le metteur en scène, qui se retrouveront dans Le lieu du crime et Ma saison préférée.
Véritable machine à dérouler le temps, la Galerie du Temps rapproche les civilisations dans un espace unique et décloisonné.
Plus de deux cents chefs-d’œuvre provenant de tous les départements du Louvre y racontent l’histoire de l’humanité du IVe millénaire avant J.-C. au XIXe siècle européen, en passant par la Mésopotamie, l’Égypte, la Grèce et Rome, sans oublier le monde islamique. Avec Xavier Dectot, son jeune directeur, visite guidée de cet écrin de verre et de lumière, créé par les architectes japonais de l'agence Sanaa.
Un homme et une femme qui se sont aimés se retrouvent dans un cimetière. Il est ici pour assister aux obsèques de sa grand-mère, elle s’est laissée attirer par ce lieu sans trop savoir pourquoi. Les parents de l’homme, venus déverser leurs reproches, gravitent autour des amants qui se désirent et se rapprochent inéluctablement. Mais qu’ont-ils vraiment vécu ? Et ont-ils encore quelque chose à vivre ?
BALLET VERTIGINEUX
Près de huit ans après Phèdre, Patrice Chéreau fait son grand retour au théâtre en s’emparant d’une œuvre du dramaturge norvégien Jon Fosse. Créée au Louvre à l’automne 2010 puis reprise en tournée – notamment au Théâtre national de Bretagne, à Rennes, où a été captée cette représentation – dans un décor reconstitué par Richard Peduzzi, cette pièce convoque les vivants et les fantômes, le désir et la mort dans un ballet vertigineux et fascinant. Pascal Greggory et Valeria Bruni-Tedeschi mènent la danse avec une conviction éblouissante, jouant de la tension des corps et des visages pour exprimer, de caresses en disputes, les souffrances et les passions qui habitent ces amants rongés par la peur de la fin : celle de leurs proches, de leur amour, mais aussi leur fin propre.
Entre le chantier où il travaille clandestinement et l'appartement qu'il squatte avec d'autres sans papiers, Foued vit dans la peur d'être arrêté. Jusqu'au jour où on lui propose un travail bien payé, avec l'assurance de rester invisible….