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En posant des questions d’apparence banale à son agent conversationnel imaginaire, Jocelyn Collages, illustrateur animé par la “concurrence déloyale” des IA génératives, fait surgir des échanges délirants et loufoques qui invitent à réfléchir aux absurdités, dangerosités mais aussi infinies possibilités de l’IA en matière de récit.
Épisode 1 - Le soleil
L'auteur détourne ici cette fonction et fait de Prompt un agent conversationnel imaginaire. L'IA livre des réponses parfois absurdes, ou étonnamment perspicaces, à des questions issues de nos petits tracas du quotidien : où sont passées mes clés de scooter ? Dois-je croire en mon horoscope ? Ces questions d’apparence banale, doublée de la curiosité ou du scepticisme de l'utilisateur face aux réponses fournies par Prompt, conduisent à des détours et des digressions dans « l'imagination » de l'IA et entraînent une plongée dans des dimensions parallèles… Chacune des « explications » s’accompagne d’images fabriquées par des outils d'intelligence artificielle, d’illustrations composées et de collages décalés que l'auteur malaxe, détourne et agglomère dans une réécriture strictement personnelle. En sous-texte de ces échanges, une invitation à réfléchir aux absurdités, dangerosités mais aussi infinies possibilités de l’IA en matière de récit.
De la centrale nucléaire de Zaporijjia au barrage de Kakhovka, le plus long cours d’eau d’Europe est à la fois ligne de front et noeud stratégique dans la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
Du nord de la Russie à la mer Noire en passant par la Biélorussie, Kiev ou encore Zaporijjia, deux villes ukrainiennes tristement célèbres, le Dniepr a été un axe majeur pour le développement de la région, avec, dans la période contemporaine, des conséquences dramatiques pour l’environnement.
Coincés les uns avec les autres dans un hôtel loin de chez eux, leurs insécurités grandissent plus vite que leurs cheveux.
Des bals de l'Opéra de Vienne aux mariages grandioses en passant par les cérémonies funéraires, incursion en cinq actes dans le quotidien des professionnels de la fleur.
Épisode 1 - Des valses et des fleurs
Cet épisode nous emmène en Autriche, à la rencontre des membres de la famille Doll qui, depuis plus de deux décennies, décorent l'Opéra de Vienne lors de son bal annuel.
Cette année, la rose "Pink Floyd" a été élue reine de la soirée : quelque 40 000 tiges ont été disposées à l'intérieur de l'imposant édifice. Dernière recrue de la famille, Emil Doll dévoile les coulisses de cette gigantesque commande : son travail à la pépinière, son attachement à cultiver des fleurs durables et écologiques, et son activité de création qui lui permet d'imaginer des bouquets en harmonie avec le lieu.
Carine Ducreux, 58 ans, n'a cessé depuis sa jeunesse d'enchaîner les petits boulots : serveuse, ouvrière puis femme de ménage chez des particuliers, elle a investi toutes ses économies pour monter un camion snack. À bord du bien nommé "Au p'tit creux", elle arpente depuis dix ans les routes bordant le lac de Serre-Ponçon, dans la région de Gap, pour servir, dans la bonne humeur, frites, burgers et paninis aux locaux habitués comme aux touristes de passage. Mais le véhicule, recalé au contrôle technique, menace de rendre l'âme, et Carine sait qu'elle n'aura pas les moyens de le réparer. À bientôt soixante ans, comment trouver encore la force de rebondir ? Le corps fatigué, devra-t-elle continuer à enchaîner les ménages jusqu'à la retraite ?
Héroïne du quotidien
"Toutes les nuits, il y a quelque chose", soupire Carine, relatant un cauchemar dans lequel elle s'est vue à bord du Titanic en plein naufrage… Malgré les soucis qui s'amoncellent et la minent, cette femme courageuse ne lâche pas la barre, s'apprêtant une énième fois à se réinventer. C'est avec poésie et une infinie tendresse que le jeune réalisateur Yann Ducreux filme sa propre mère et son entourage, dans un portrait intime qui la dépeint en véritable héroïne du quotidien – et laisse voir toute l'usure qu'inflige la précarité aux corps et aux âmes.
Gi, un jeune pilote, fait le pari qu’il pourra battre le champion en titre, le machiavélique Archie Vaingloriol, à la plus grande course de rallye. Avec l'aide d'un ancien pilote devenu mécanicien, il devra affronter les pièges de ses adversaires et gagner la course pour sauver son village.
À partir de 8 ans
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...
Prix spécial du Jury et Prix Oecuménique au Festival de Cannes 2024.
D'Un Américain à Paris à Chantons sous la pluie, cet athlète perfectionniste de la scène a réinventé la comédie musicale hollywoodienne. "Gotta dance!"
"Il faut que je danse !", clame-t-il dans Chantons sous la pluie (1952), ce chef-d'œuvre enchanteur de la comédie musicale devenu un symbole de l'âge d'or de Hollywood. Virtuose de la scène au rayonnant charisme, Gene Kelly y a mis beaucoup de lui-même, derrière et devant la caméra. Car cet athlète perfectionniste, formé au music-hall puis révélé à Broadway, a compris dès son arrivée à la Mecque du cinéma, en 1941, comment "danser avec la caméra". La MGM, qui l'accueille après un contrat sans suite à la RKO pour tourner un premier musical avec la star Judy Garland, le laisse rapidement concevoir ses chorégraphies lui-même. Avec son complice Stanley Donen, lui-même ancien danseur passionné par la comédie musicale, il va contribuer à réinventer le genre, avec notamment Un jour à New York (1949), tourné en partie en extérieur dans les rues de la ville. Metteur en scène exigeant, il a sans cesse repoussé les limites de son art, imaginant par exemple de formidables duos avec le champion de boxe noir Sugar Ray Robinson ou une petite souris de dessin animé, et a aussi révélé de nombreux talents, dont ses partenaires Leslie Caron, Cyd Charisse, Debbie Reynolds ou Donald O'Connor, mais aussi le jeune compositeur Leonard Bernstein.
Le partageur
"Faire une comédie musicale, c'est un boulot très dur. Aussi dur que de creuser une tranchée", disait-il. S'il a incarné à l'écran le héros américain par excellence avec sa gaieté, sa simplicité et son énergie, cet homme de convictions, qui s’est défini un jour comme un prolétaire de la danse en rendant hommage à l'"aristocrate" Fred Astaire, s'est engagé pour les droits civiques et s'est battu publiquement contre l'hystérie maccarthyste. Alors que sa femme, Betsy Blair, appartient au Parti communiste, sa popularité lui permet de continuer à travailler, même si le couple devra un temps s'exiler à Londres. Avec d'irrésistibles extraits de films commentés par lui-même au fil d'un entretien d'archives, on découvre comment il a partagé son inépuisable bonheur de danser avec des générations de spectateurs, cachant son travail acharné derrière une décontraction de showman. Une créativité restée en partie méconnue, peut-être parce que Gene Kelly, disparu en 1996, a cultivé un autre talent, moins répandu parmi ses pairs : la modestie.
Dans les vestiaires de ses cours d'escrime, la puberté frappe de plein fouet. César voudrait prendre part à tous les combats mais n'a pas les armes.
Voilà qui nous dit bien quelque chose, mais quoi ?
À l’occasion du cinquantenaire du traité de l’Élysée, Le Dessous des cartes revient sur l’histoire des relations franco-allemandes. À travers une analyse des guerres de 1870, 1914 et 1939, il s’agit de comprendre les tensions passées, afin de mieux appréhender le sens et la portée de cet accord historique.
Un dosimètre dérisoire aux carrefours ou accroché au cou des enfants, les renvoie sans cesse au monstre invisible et aux particules tueuses qu’ils tentent de retenir en disposant des bouteilles d’eau aux fenêtres. Dans la région de Fukushima, deux ans après, la vie ou du moins "l’existence" des habitants continue, en intégrant au quotidien la pollution radioactive. Au-delà du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire a révélé les lézardes d’un système et sa criminelle arrogance. Et tous se souviennent avec effroi de la série d’erreurs et d’atermoiements qui a scellé leur destin, les politiques préférant "minimiser la situation au lieu de réduire les risques".
Bouleversante impuissance
Omniprésente gravité dans le regard, ces familles d’agriculteurs ou de pêcheurs qui s’efforcent désespérément de protéger leurs enfants poursuivent malgré tout leur activité, encadrée par des outils de contrôle. Attachés à leur terre, ils disent leur haine du nucléaire, cette hydre produite par l’homme, que la propagande leur a vendu comme un fleuron de la sécurité industrielle. Une mise en abyme du monde futur, à travers des témoignages bouleversants de vies fracassées, comme celui de cette mère qui a demandé à ses filles de ne pas avoir d’enfants, puisque les victimes sont encore à naître...
Levée de l'excommunication des évêques intégristes, critique de l'islam à Ratisbonne, béatification de Pie XII, réhabilitation de la messe en latin, sortie contre le préservatif... Comment interpréter les prises de position de Benoît XVI ?
Les réalisateurs ont pu pénétrer au sein du Vatican, rencontrer des hommes très proches du pape et des témoins clés de son histoire tel le théologien Hans Küng. Leur enquête décrit la nouvelle stratégie de l'Église catholique, sous la houlette de Benoît XVI. On le croyait simple pape de transition, dans la droite ligne de Jean-Paul II dont il fut le conseiller pendant vingt ans : il a en fait un agenda et un projet bien à lui. On le pensait gaffeur, mauvais communicant ; il applique un programme avec des méthodes nouvelles. Quitte à choquer l'opinion publique, voire certains catholiques.Son but ? Restaurer la puissance perdue de l'Église, défendre un Occident chrétien, lutter contre la laïcisation du monde et peser sur les sociétés. Pour cela, il ne craint pas de s'appuyer sur des mouvements parmi les plus durs du monde catholique, d'influencer les États ou de mettre l'Église à l'heure du lobbying et de la communication.