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Ils vivent ou travaillent dans les quartiers parisiens attaqués le 13 novembre 2015 par les commandos de Daech, à quelques mètres du Bataclan, du bar du Carillon ou de la brasserie La Bonne Bière, des restaurants Le Petit Cambodge et La Belle Équipe.
Comment continuer à vivre lorsqu'on a côtoyé l'horreur ? Comment surmonter la douleur ? Comment faire face à la routine du quotidien et croire encore dans l'avenir ? Parallèlement, pour la première fois dans l'histoire de Paris, les hommages déposés dans les rues ont été collectés, archivés puis numérisés par les archives de la Ville, soit près de huit mille pièces, rendues publiques pour la première fois en septembre 2016. Le documentaire suit ce patient travail d'archivage, donnant aussi à entendre et à voir cet immense témoignage collectif. Mosaïque 13 novembre, la vie d’après est une plongée dans le quotidien de dix Parisiens des 10e et 11e arrondissements, issus de cultures, de milieux sociaux et de générations différents.
Âgés de 16 à 74 ans, ils sont boulanger, chanteuse, chômeur, prof, restauratrice, concierge, infirmière, retraité, commerçante, lycéenne. À travers des récits particulièrement forts, ils confient et racontent l'après, la tristesse, la peur, mais aussi l'émotion collective, la naissance d'une solidarité, le combat personnel, l'attachement à leur quartier et la vision d'un pays… Le film choral d'Oliver Lemaire dresse avec sensibilité un portrait en mosaïque du Paris d'aujourd'hui et de ses habitants, hommage à une ville blessée, mais toujours vibrante.
En une trentaine d’années, le jeu vidéo a conquis un public de plus en plus large.
Cette enquête rythmée et fouillée décrypte la domination écrasante de ce nouveau média de masse. Longtemps perçu comme un loisir d'adolescents boutonneux, le jeu vidéo s'est généralisé. En surfant sur les innovations technologiques, en s’appuyant sur des pulsions universelles pour séduire un public de plus en plus large, cette industrie, dont les revenus mondiaux annuels atteignent 100 milliards de dollars, a réussi à proposer des produits culturels adaptés à une économie globalisée. Les jeux vidéo "classiques", sur console, n'ont désormais rien à envier aux superproductions hollywoodiennes.
Parallèlement, la diffusion des smartphones s'est accompagnée d'une prolifération de jeux au succès monstre, comme en témoignent le phénomène récent Pokémon go, et avant lui, les succès de Candy Crush et Angry Birds. "Homo ludicus" Des experts américains ont calculé qu’arrivé à l’âge de 21 ans un jeune aura passé dix mille heures à jouer sur un écran, autant qu'au collège et au lycée ! La révolution numérique a accouché de "l’homo ludicus", d'une "génération G" (comme gamers) dont le monde virtuel colonise l'espace réel. Mais, contrairement aux idées reçues, les jeunes geeks ne constituent pas la majorité des gamers. Ce passe-temps attire aussi les mères de famille âgées d’une quarantaine d’années. Bientôt, ce sera le tour des seniors. L’influence de ce média de masse est aussi fascinante qu’effrayante.
L’industrie du jeu vidéo est-elle prête à assumer ses nouvelles responsabilités ? Pour l'instant, pas vraiment. Quid des questions de la violence, du sexe, de la propagande, du contrôle des données ? En s’appuyant sur les récents travaux d’économistes, de sociologues, d’experts, et en interrogeant des acteurs majeurs de ce milieu, l'enquête rythmée et fouillée de Jérôme Fritel (Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, Daech, naissance d'un État terroriste) offre des éléments de réponse et permet de saisir l'ampleur de ce phénomène dont l'âge d'or est encore à venir.
Ari, 16 ans, vit avec sa mère à Reykjavik lorsqu’il doit soudain retourner vivre chez son père Gunnar, dans la région isolée des fjords, au nord-ouest de l’Islande. Sa relation avec son père n’est pas des plus faciles et ses amis d’enfance semblent avoir bien changé. C’est dans cette situation difficile à laquelle il ne peut échapper qu’Ari devra s’imposer pour trouver sa voie.
C’est l’été. Les familles migrent et se recomposent. Laura, 14 ans, et Joséphine, 17 ans, partent avec leur mère dans le Sud, puis chez leur père en Bretagne. La cohabitation entre ados et adultes n’est exempte ni de tendresse, souvent non-dite, ni d’exaspération, parfois bruyante... Car les filles ont leurs secrets, qui n’ont pas grand-chose à envier aux problèmes de leurs parents. C’est l’été de tous les dangers ? Pas tout à fait. Quoique...
L’histoire vraie de Donald Neilson, braqueur, meurtrier et auteur d’un rapt qui choqua l’Angleterre. Il devint l'ennemi public n° 1 dans le milieu des années 70. Interdit lors de sa sortie et resté invisible pendant près de 40 ans, ce portrait réaliste et sec d'un tueur est aujourd'hui redécouvert et replacé parmi les meilleurs films noirs britanniques.
Comment le cholestérol a été érigé en coupable idéal des maladies cardio-vasculaires par une série d'approximations scientifiques. Un dogme dont un nombre croissant de chercheurs dénoncent les dangers.
Comment expliquer que cette thèse se soit imposée avec tant de force dans le monde médical et dans la société malgré la faiblesse des arguments scientifiques ? Aujourd’hui, de plus en plus de chercheurs s’élèvent pour dénoncer un dogme de santé publique construit sous la double influence des industriels de l’agroalimentaire et des laboratoires pharmaceutiques. Ce film mène l’enquête sur cette immense affaire médico-économique. Une enquête explosive avec ses héros, ses escrocs, sa part de lumière et ses secrets.
Comment un marchand de textiles a créé à Moscou, au tournant du XXe siècle, l'une des plus riches collections d'art moderne au monde ?
Pourquoi le musée de l’Ermitage possède-t-il l’une des plus riches collections d’impressionnistes, de Matisse et de Picasso ? Et comment la Russie qui, au début du XXe siècle, restait en retrait sur la scène internationale de l’art a-t-elle donné naissance à des artistes aussi novateurs que Kandinsky ou Malevitch ? Grâce, dira notamment ce dernier, à la collection extraordinaire constituée, année après année, de 1898 à 1914, par un marchand moscovite visionnaire, Sergueï Chtchoukine, dont le nom sera pourtant effacé, puis occulté pendant près de soixante-dix ans.
Passionné d'art moderne, il choque la bonne société prérévolutionnaire en exposant dans son hôtel particulier ses trésors signés Manet puis Gauguin, Picasso (49 toiles au total), Matisse (38 tableaux, dont La danse, composé à sa demande). Frappé par des tragédies personnelles (la perte successive de deux de ses fils et de son épouse), puis chassé par la révolution, celui qui fut l'un des mécènes majeurs de son temps disparaît en 1936, dans l'anonymat, à Paris – là même où son nom était célébré, du temps de sa splendeur, dans les milieux d'avant-garde. Tatiana Rakhmanova ("Trafic d'art", "Le grand marchandage") déroule le destin romanesque de cette grande figure oubliée de l'art, avec les bribes qu'ont patiemment retrouvées, une à une, les conservateurs russes et français : photos et correspondances, fragments de journal intime, registres des marchands d'art, récits de ses contemporains. Un portrait émouvant, peuplé de chefs-d'œuvre et de fantômes.