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Véritable super-héros, Superasticot s'occupe du bon fonctionnement du jardin et de ses habitants. Insecte au grand coeur, il n'hésite pas à sauver les plus faibles grâce à ses muscles surdéveloppés et sa taille aérienne. Tout le monde l'adore, et personne ne souhaite s'en passer tant il sert la collectivité. Mais voilà, Saurien magicien, un méchant lézard, voyant sa popularité et la protection qu'il offre aux autres animaux, envoie son serviteur afin de le capturer. Pris au piège par ce dernier, Superasticot est emmené chez le méchant lézard. Ses amis ne vont pas le laisser tomber et décident d'organiser son sauvetage...
À partir de 3 ans
Archives et témoins racontent l'histoire trop longtemps ignorée d'un djihadisme européen toujours à l’œuvre.
En trois volets denses, précis et fluides, Hugo Micheron et Magali Serre retracent en profondeur quatre décennies d'une histoire largement méconnue, en dépit de son ultramédiatisation depuis les années 2000. De Londres à Copenhague en passant par Paris, Madrid ou Bruxelles, ils explorent avec une exhaustivité inédite à la télévision le territoire mouvant du djihadisme européen, grâce à des archives saisissantes, dont certaines n’avaient jamais été montrées jusqu’ici, et des entretiens approfondis avec des témoins de premier plan – anciens djihadistes "repentis", mais aussi chercheurs, policiers, journalistes... Cette remarquable synthèse permet de comprendre comment ce phénomène en constante évolution a profité des failles des démocraties européennes. Et rappelle qu'il constitue pour l'avenir un enjeu décisif, non pas seulement sécuritaire, mais aussi politique.
De la guerre froide à nos jours, l'expansion de l'évangélisme a favorisé l’émergence d’un fondamentalisme chrétien. En trois volets, cette enquête fouillée dévoile les rouages d'une redoutable machine politico-religieuse.
Réveil des nationalismes chrétiens
Devant la multiplication des signaux d'alarme, l’Alliance évangélique mondiale a fini par condamner, en 2021, la montée de ce "nationalisme chrétien" de combat, et sa collusion avec les partis d’extrême droite. Mais en juin 2022, l'annulation par la Cour suprême des États-Unis de l'arrêt Roe vs Wade, garantissant le droit à l'avortement, a offert au fondamentalisme évangélique une nouvelle victoire. Tournée sur plusieurs années et dans plusieurs pays (États-Unis, Brésil, Corée du Sud, République démocratique du Congo et France, dans la "méga-église" Martin-Luther-King de Créteil), la passionnante enquête de Thomas Johnson réunit analyses de spécialistes et témoignages d'une multiplicité de fidèles et de leaders du mouvement. Beaucoup d'entre eux, comme la pasteure Paula White, qui dirigeait à la Maison-Blanche le conseil évangélique chargé de prier pour Donald Trump et le protéger des "forces du mal", ou Michele Bachmann, égérie du Tea Party, ex-députée américaine, aujourd'hui à la tête de l'une des richissimes universités évangéliques qui fleurissent aux États-Unis, assènent en souriant de stupéfiantes contre-vérités. D'autres chrétiens, comme le "repenti" Robert Schenck, Jerushah Duford, la petite-fille de Billy Graham, ou le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, ont rejoint les rangs de ceux qui luttent contre la propagation de la haine, qu'elle vise des femmes désirant avorter ou qu'elle relaie le battage des suprémacistes blancs. Fourmillant d'archives inédites et d'incursions dans les célébrations géantes de l'évangélisme, la série révèle les rouages financiers, politiques et médiatiques d'une idéologie religieuse décidée à étendre son empire sur les consciences.
À l’aube de la Troisième République, en pleine guerre franco-prussienne, le peuple de Paris proclame une démocratie populaire et sociale, la Commune. Ce documentaire interroge ses influences dans les luttes d’hier et d’aujourd’hui.
Mars 1871. L’armée prussienne est aux portes de la capitale quand le peuple de Paris assiégé se révolte contre le gouvernement d’Adolphe Thiers, qui vient de signer l’armistice. Le 18 mars, la Commune est née. Selon un modèle de démocratie directe et sous l’impulsion de personnalités comme Louise Michel, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes est instaurée et l’Église est brutalement séparée de l’État. Initiant des transformations politiques, économiques, sociales, éducatives, artistiques et sexuelles majeures, cette insurrection populaire prend la forme d’une révolution totale. Mais face à cette offensive d’inspiration communiste-libertaire, la bourgeoisie, réfugiée à Versailles, contre-attaque. Au cours d’une semaine sanglante, qui s’achève le 28 mai 1871, entre 20 000 et 30 000 communards sont tués. Dès lors, la “Sociale” continue d’infuser les forces d’émancipation du monde entier.
Imaginaire révolutionnaire
Lorsque les militantes du Mouvement de libération des femmes (MLF) défilent en 1970 dans les rues de Paris, ces féministes, qui revendiquent l’égalité salariale, se souviennent des espoirs forgés par les communardes un siècle plus tôt. De la même manière, lors des mobilisations contre l’instauration de la sélection à l’Université en 2018, les inscriptions “La Commune libre de Tolbiac”, taguées sur les murs du campus de la Sorbonne, témoignent de cet héritage assumé entre les expériences insurrectionnelles, étudiantes ou ouvrières. C’est tout l’enjeu du film de Frédéric Compain qui, avec les éclairages d’historiens tels Pascal Ory et Michelle Perrot ou le regard du cinéaste Ken Loach, tisse le lien entre luttes passées et futures. De Mai 68 aux gilets jaunes en passant par le Rojava, ce documentaire didactique, avec la voix profonde d’Anna Mouglaglis, met en lumière cette histoire aussi singulière que déterminante pour l’imaginaire révolutionnaire des mouvements sociaux qui lui ont succédé.
A l’occasion des 130 ans de la Tour Eiffel, ce film retrace l’épopée inouïe de sa construction. Sortie de terre en un temps record à la fin du 19e siècle, elle est à l’époque l’édifice le plus grand et le plus fou jamais construit par l’Homme.
Grâce à des images spectaculaires et à une 3D inédite qui retrace pas à pas les grandes étapes de sa construction, plongez au coeur de l’histoire haletante de la Tour Eiffel, de sa construction jusqu’à nos jours.
Pascal Ory a dédié sa vie à la Tour Eiffel. Cet historien a passé plusieurs décennies à comprendre, décrypter la construction de cette tour iconique. Il y a deux ans, il s’est lancé dans un projet faramineux : avec l’un des plus grands spécialistes de l’animation 3D, il recrée étape par étape l’érection de la Dame de Fer en images animées. L’histoire de sa construction est tout sauf un long fleuve tranquille. Les détracteurs de son inventeur génial, Gustave Eiffel, sont nombreux et puissants. Mais peu importe, en 1887, les premiers trous de fondation sont creusés. En seulement deux ans, ce qui est certainement l’une des plus belles créations de l’Homme est terminée et son inauguration a lieu lors de l’Exposition Universelle de 1889.
Gustave Eiffel s’est ensuite battu bec et ongles pour la sauver, car elle est devait être détruite au bout de vingt ans! C’est cette histoire épique que nous allons vous raconter.
Nous partirons aussi à la découverte de la Tour Eiffel d’aujourd’hui, ce symbole français qui attire chaque année près de 10 millions de visiteurs. Nous assisterons à son décapage pour retrouver le pigment d’origine de la Tour qui a été repeinte tous les sept ans depuis sa construction, conformément aux souhaits de Gustave Eiffel.
Des joyaux de l’époque baroque aux claviers électroniques, ce documentaire voyage à travers le temps et l’Europe sur les traces de l’instrument. En extraits d’œuvres et éclairages savants, une fascinante épopée musicale, transmise par de prestigieux facteurs et joueurs d’orgues.
Né dans l’Antiquité, l’orgue n’a cessé de se métamorphoser au cours des siècles : roi du baroque, il a survécu à l’anticléricalisme de la Révolution française, puis s’est peu à peu échappé des églises pour conquérir les clubs de jazz et les musiques actuelles. De célèbres facteurs et joueurs d’orgues font ici revivre les plus belles pages de son histoire, au fil d’un périple musical érudit à travers l’Europe. Dans la chapelle royale du château de Versailles, la soprano Sabine Devieilhe, accompagnée par l’organiste et compositeur Bernard Foccroulle (coauteur du documentaire), interprète la Première leçon de ténèbres de François Couperin. À Peglio, sur les bords du lac de Côme, Lorenzo Ghielmi joue une toccata de Frescobaldi, tandis qu’une cantate de Bach, Ich habe genug, chantée par le ténor Julian Prégardien, résonne dans une église de Ponitz, en Allemagne. Au cœur de la basilique Saint-Sernin de Toulouse, César Franck vibre sous les doigts de Monica Melcova, quand Thomas Lacôte fait retentir à Paris les "Chants d'oiseaux" d’Olivier Messiaen. Enfin, du provocateur Volumina de Ligeti aux rythmes africains de Jean-Louis Florentz, Olivier Latry et Shin-Young Lee exécutent des œuvres du répertoire contemporain à la Philharmonie de Paris.
Machines complexes
Retraçant la trajectoire de l’instrument, intimement liée à celle de l’Europe, ce documentaire part en quête des orgues les plus extraordinaires du continent, qu’il s’agisse des jumeaux de l’église espagnole de Lerma, du chef-d’œuvre boisé du château de Frederiksborg, au Danemark, ou encore des vénérables modèles de la manufacture française Cavaillé-Coll. Entre les intermèdes musicaux, qui font entendre les subtilités de leurs timbres, les organistes et facteurs d’orgues (Pascal Quoirin, Kristian Wegscheider…) livrent de passionnants éclairages sur la fabrication, l’évolution et la diversité de ces machines puissantes et complexes. On découvre ainsi l’influence des langues sur leurs sonorités : droites et sans fioritures en Allemagne, les notes des orgues se révèlent plus claires et arrondies dans la tradition française. Un vibrant hommage aux artisans, compositeurs et musiciens qui ont fait cette riche histoire culturelle, et à leurs héritiers.