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De 2006 à 2015, la sonde New Horizons a parcouru plus de 4 milliards de kilomètres pour rejoindre Pluton. Récit d'une odyssée aussi périlleuse que fascinante. Le 19 janvier 2006, la Nasa mettait la touche finale à un projet colossal en faisant décoller une sonde chargée de fournir la première reconnaissance de Pluton et de ses satellites. Le voyage, prévu pour durer neuf ans, ne s'achèvera réellement qu'en 2030 : après Pluton, la sonde New Horizons doit encore explorer la ceinture de Kuiper, anneau de débris et d'astéroïdes qui délimite notre Système solaire… Objet de fascination Située à 4,77 milliards de kilomètres de notre planète, soit trente-deux fois la distance entre la Terre et le Soleil, Pluton, découverte en 1930, a toujours eu une place à part dans le cœur du public, notamment américain. Sa distance en a fait un objet de fascination, sentiment qui s'est mué en soutien sans faille lorsque Pluton a été rétrogradée au rang de "planète naine" en 2006. Ce documentaire retrace les péripéties du voyage de la sonde, du suspense face aux dangereux champs de débris jusqu'à l'attente anxieuse des premiers clichés, à travers des interviews des membres de l’équipe scientifique – dont Alan Stern, le responsable de la mission – et de splendides vues numériques de l'espace.
Premières victimes, les États pillés exigent la restitution des trésors volés : des requêtes longtemps ignorées. Mais les saccages mis en scène par le groupe État islamique en Irak et Syrie, et l’émotion planétaire suscitée relancent le débat. Jusqu’où le trafic d’antiquités finance-t-il le terrorisme ? Comment les œuvres pillées sont-elles blanchies ? Quel circuit empruntent-elles ? Quel est le rôle du marché légal dans l’écoulement de ces objets ? Comment la communauté internationale lutte-t-elle contre ce fléau?
Les antiquités, objet d’un grand marchandage, ont changé de statut : en l’absence de législations communes et face à des prix qui ne cessent d’augmenter, le trafic a pris des proportions industrielles et se trouve instrumentalisé à des fins de légitimation des pouvoirs en place, qu’ils soient économiques ou politiques. Quant au marché privé des antiquités, il fonctionne selon ses propres règles, en dehors des législations internationales.
Désastre
Pour l’opinion publique internationale, il est devenu urgent d’agir. Mais les États en ont-ils seulement les moyens ? Responsables politiques, juges, policiers, détectives, archéologues, conservateurs, collectionneurs ou simples citoyens tentent d’enrayer ce désastre. De Paris à Pékin, de Bruxelles à Berlin et de Rome à la frontière syrienne, Emmanuel Fansten, journaliste, et Tania Rakhmanova, réalisatrice, mènent une enquête passionnante mêlant des vérités peu connues, du reportage (à quelques kilomètres des territoires contrôlés par le groupe État islamique) ainsi qu’une infographie animée, simple et instructive, sur le parcours des objets pillés.
Il y a des jours où on n’en peut plus de la ville, où nos yeux ne supportent plus de ne voir que des immeubles et nos oreilles de n’entendre que des moteurs... Alors on se souvient de la Nature, et on pense au Bois. C’est la campagne, la forêt, l’enfance qui revient. Un lieu pour tous, riches et pauvres, français et étrangers, homos et hétéros. Le paradis retrouvé. Qui sait ?
Dans l’intimité de la salle Gaveau, les clavecinistes Béatrice Martin, Benjamin Alard et Jean Rondeau, tous trois lauréats du prestigieux concours Musica Antiqua de Bruges, sont accompagnés par l’ensemble Les Folies Françoises, dirigé par Patrick Cohën-Akenine.
Qu'est-ce qu'un environnement contaminé ? Que manger ? Où habiter ? Quand mes enfants pourront-ils revenir ? Qu'est-ce que je risque ? Pour répondre à ces questions urgentes, des collaborations originales se créent entre des scientifiques qui sortent de leurs laboratoires et des citoyens obligés de s'intéresser à la science la plus complexe. C’est ce dialogue inédit entre citoyens et scientifiques que le film cherche à faire partager. Pour eux rien n'est fini, rien n'est sous contrôle, tout commence.
Élisabeth a élevé seule sa fille de 18 ans, Élodie. Toutes deux vivent dans une belle maison isolée, au bord d'un lac, quelque part dans la campagne belge. Du jour au lendemain, la jeune fille disparaît. Élisabeth apprend d'abord par l'une de ses amies qu'Élodie se trouve à Chypre, en compagnie d'un garçon en rupture de ban. Puis la police lui révèle que, convertie à l'islam sous le nom d'Oum Sana, elle a pris un billet avec son compagnon pour gagner une ville-frontière turque, probablement dans le but de rejoindre la Syrie. Quand elle parvient à établir le contact avec elle sur Skype, Elisabeth découvre sa fille coiffée d'un hijab noir. Elle décide alors d'aller la chercher, accompagnée de sa meilleure amie... Sélection officielle au Festival de Berlin 2016 (Panorama)
"On pensait que ça n’arriverait jamais à Sarajevo." La guerre les a surpris par une journée ensoleillée et ne leur a laissé aucun répit pendant quatre années : d’avril 1992 à février 1996, la capitale de la Bosnie-Herzégovine, carrefour entre l’Orient et l’Occident, a connu le plus long siège de l’histoire moderne. Encerclés par les troupes serbes du général Mladic, postées sur les hauteurs de la ville, 350 000 Sarajéviens ont vécu sous le feu quotidien des bombes et des tirs de snipers. Pourtant, contre toute attente, la ville a résisté et survécu, défendant corps et âme une idée du vivre ensemble.
Le siège de l’intérieur
Aux images de corps déchiquetés, de blessés rampant dans les rues, de larmes, de sang et d’immeubles éventrés et encore fumants répondent celles des gestes quotidiens et celles, plus émouvantes encore, d’une vie placée sous le signe de l’urgence de s’aimer et de créer – des soirées enfiévrées de la jeunesse aux mariages à la bougie en passant par les concerts surgis des champs de ruines... Bâti uniquement sur des archives de l’intérieur de la ville, ce documentaire à huis clos, coréalisé par les reporters de guerre Patrick Chauvel et Rémy Ourdan (dont on entend résonner la voix de jeune chroniqueur radio d’alors) donne la parole à de nombreux Sarajéviens, combattants, artistes ou simples citoyens, pour retracer l’aventure humaine du siège. À travers cette mosaïque de visages et de souvenirs se dessine le portrait d’une ville dressée contre la barbarie. Une ode terrible et magnifique à la résistance militaire, intellectuelle et artistique de ses habitants.
"Corps sans tête dans bar à nibars", "Des abeilles tueuses foncent vers le Nord"… : racheté en 1976 par Rupert Murdoch, le roi de la presse tabloïd, le New York Post s’est rendu célèbre par ses unes racoleuses, à l’instar de ses cousins britanniques The Sun et News of the World, deux autres titres du magnat australien. Exploitant le voyeurisme de ses lecteurs et abusant de leur crédulité, la presse à scandale s’est surtout développée dans les pays anglo-saxons, où le droit en la matière est moins strict qu’ailleurs. Avec, toujours, la même recette éprouvée : "Seins nus, chien, enfant, un des Kennedy", comme le résume avec humour un journaliste, soit un savant dosage de faits divers montés en épingle, d’histoires abracadabrantes – un tableau populaire représentant un garçon qui pleure devenu maléfique, un vieil homme vivant avec un alligator, etc. – et de sexe extra-conjugal.
Comptant au sommet de leur succès plusieurs millions de lecteurs chacun, et ayant inspiré d’autres tabloïds plus soft dans le reste du monde, y compris en France (Voici, Closer, etc.), ces titres ont périclité ces trente dernières années après avoir choqué l’opinion, en poussant trop loin leurs méthodes : paparazzis charognards à la mort de Lady Di en 1997, écoutes téléphoniques des stars en 2011 ayant entraîné la fermeture de News of the World. Les tabloïds sont morts ! Vive la culture tabloïde à l’ère d’Internet (trash TV, sextape, revenge porn, etc.) ! Celle-ci triomphe désormais sur tous les écrans où chacun peut exposer ses petits secrets. Documenté et émaillé de témoignages édifiants de rédacteurs en chef lucides et cyniques, de paparazzis désenchantés et de celui, touchant, de Gennifer Flowers, qui affirme avoir été la maîtresse de Bill Clinton, ce film décrypte un phénomène en constante évolution.
Deux adolescentes musulmanes en quête d'amour dévoilent les désirs qui les taraudent. Rim, jeune femme voilée de 18 ans, rappelle à sa sœur Yasmina, 17 ans, qu'elle ne doit pas aller parler au garçon qui lui plaît. Mais à force d’évoquer tout ce qui est interdit, cela donne des envies. Le soir même, Yasmina surprend Rim sur un site de rencontres.
Rosalie, jeune trentenaire, est confrontée à un événement douloureux. Pour prendre un peu de distance, elle décide de retourner dans son village au fin fond du Jura. Mais sa maison d'enfance est à l’abandon, ses meilleurs amis de l’époque se gaussent d’elle, et l’homme qui fut son premier amour est sur le point de se marier. Rosalie tente coûte que coûte de maintenir le cap, non sans créer des remous.
Lucie Prost a suivi des études théâtrales et de sciences sociales à Bordeaux, à Lyon et à Paris. Les rosiers grimpants est son premier court-métrage. Julien Marsa a un master en écriture de scénarios, réalisation et production à la Sorbonne. Il a également signé les courts-métrages La disparition et Laura.
Le jour où il apprend que la dépouille de son idole va être rapatriée en Californie, il entreprend de voler avec son ami Aldo les restes du "Lizard King". Julien Hallard Né en 1974, Julien Hallard entame sa carrière de réalisateur par un gros projet : une trilogie de trois courts métrages tournés à New York en 2003-2004 et sélectionnés, entre autres, au Festival de Locarno et à la Mostra de Venise. Cheveu (2009), son sixième court métrage, a été diffusé sur ARTE et sélectionné au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand en 2010. Il réalise ensuite Rose, Maintenant (2011) et People are strange (2014), son dernier court métrage. Il vient de mettre une dernière main à l'écriture de son premier long métrage intitulé Rock & Roll. Il est aussi DJ et chroniqueur musical.