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Passé pour mort depuis 1908, Butch Cassidy, le légendaire hors-la-loi, se cache en réalité en Bolivie depuis 20 ans sous le nom de James Blackthorn. Au crépuscule de sa vie, il n’aspire plus qu’à rentrer chez lui pour rencontrer ce fils qu’il n’a jamais connu. Lorsque sur sa route il croise un jeune ingénieur qui vient de braquer la mine dans laquelle il travaillait, Butch Cassidy démarre alors sa dernière chevauchée…
Il était une fois... "Rosetta" revisite le tournage et le succès inattendu du chef-d'œuvre de Jean-Pierre et Luc Dardenne, qui obtint la Palme d'or en 1999. Il s'agissait du quatrième long métrage des cinéastes belges, déjà remarqués avec La promesse en 1996. Défendant un cinéma indépendant et radical, les frères sont intransigeants jusque dans le moindre détail. Leur obsession du réel dominera tout leur cinéma. Rosetta, dont l'héroïne se débat de job en petit boulot, est hanté par le poids du chômage et la menace de la misère. Rosetta montre aussi l'attachement aux cités ouvrières, jamais démenti par la suite, des frères Dardenne, eux-mêmes issus d'une commune industrielle proche de Liège. Le film amènera une double révélation : celle des deux réalisateurs et d’une comédienne éblouissante, Émilie Dequenne, âgée alors de 17 ans, tous trois récompensés au Festival de Cannes 1999. Crise de la sidérurgie Réalisé par Auberi Edler, ce documentaire s'attache, à travers de nombreuses interviews – des cinéastes, d'Émilie Dequenne, d'Olivier Gourmet, notamment et de Ken Loach –, et des images d'archives, à remettre le film des frères Dardenne dans son contexte : le moment, où, malgré les combats et les espoirs, la sidérurgie déclina inexorablement en Belgique. À sa sortie, l'impact de Rosetta dans le pays fut tel qu'à l'instigation de la ministre socialiste Laurette Onkelinx, la "Convention du premier emploi" deviendra le "Plan Rosetta".
De retour d’une mission chrétienne en Chine, Roy et Jessie, un couple d'Américains, prennent le Transsibérien de Pékin à Moscou. Au cours du voyage, ils rencontrent Carlos, séduisant Espagnol collectionneur de poupées russes, et sa compagne Abby. Quand Roy manque le départ du train à Irkoutsk, Jessie se retrouve seule avec ses nouveaux amis. La jeune femme décide alors d’attendre son compagnon à la gare suivante, mais Carlos et Abby insistent pour rester avec elle. Le début d’une terrifiante descente aux enfers.
Les couleurs de l'angoisse
Dans un genre cinématographique – le train mystère – déjà exploré par nombre de cinéastes dont Hitchcock, Transsiberian prend le temps d’installer confortablement le gentil couple dans son compartiment avant de le précipiter dans un effrayant cauchemar. Les romantiques décors enneigés prennent alors les couleurs glacées de l’angoisse, dans un enchaînement d’événements qui emmènent ce polar noir aux frontières du film d’horreur. Des personnages enfermés dans un huis clos qui les révèle pour le meilleur et pour le pire, et un rythme qui s’accélère comme un train qui s’emballe : Brad Anderson signe ici un thriller psychologique sombre et stylé, porté par des acteurs impeccables, dont un très inquiétant Ben Kingsley.
Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient… De son enfance à Roubaix… Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent… Il se souvient… De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… De ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Béhanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le cœur de sa vie. Doucement, « un cœur fanatique ».