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Des bancs de poissons et les grésillements d'une liaison radio. Un point lumineux, aveuglant, grossit lentement. Antoine Béraud, la trentaine, torse nu, pilote un sous-marin expérimental. Il passe dans un caisson de décompression, reclus, immobile, hors de portée. Aventurier moderne, conquérant, plein de certitudes. Un homme vient plaquer un télex sur le hublot de son caisson. Hélène, sa femme depuis six ans, a eu un accident, chez eux, à Paris. Elle s'est jetée dans la Seine, le corps rempli de barbituriques. Affaire classée. Hélène ? Une présence deux mois par an, une femme tranquille, sans histoires. Secrète, sans doute. Antoine refuse la thèse du suicide et part à la recherche d'indices, de causes. Pour son premier long-métrage, Sébastien Grall a voulu que " se dessine devant nous un personnage imaginaire résultant d'une accumulation de rapports, de souvenirs, de mémoire partagée. L'enjeu du film, dit-il, c'est cette ligne ténue où la découverte d'une vie de femme crée le désir pour cette femme... "
24h du compte à rebours du mariage de Mona, qui, en épousant un Syrien (et sa nationalité), ne pourra plus revenir dans son village sur le plateau du Golan, occupé par Israël. Alors la joie de la fête fait place, peu à peu, au déchirement et la famille se désintègre, entre conflits et compréhension. Par le réalisateur des "Citronniers", la chronique d'un village du bout du monde en ébullition, allégorie autant que généreux plaidoyer.
L'économiste ultralibéral Milton Friedman conseillait aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. La journaliste pamphlétaire Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc". Ce film revient sur la nécessité d'y réagir.
Prix André-Cavens (Union de la Critique de Cinéma) du meilleur film belge de l'année 1994. Par le plus iconoclaste des provocateurs belges, une histoire de la sexualité au plat pays à travers la propre expérience du réalisateur de sa naissance à ses 28 ans. L'occasion de faire le point sur les "beaux seins" de sa mère, sur sa tante qui ne portait pas de culotte et de se rappeler du voisin de camping champion de touche-pipi ou des ravages de l'acné. Autoproduit, détesté par la famille royale de Belgique mais vendu dans le monde entier, le film de Jan Bucquoy répond à une certaine idée de "l'humour trash". D'autant qu'on y croise un expert : Noël Godin, entarteur médiatique, dans le rôle d'un "écrivain, gloire nationale et personnification gluante du vide intellectuel". Cherchez le modèle.