266272 résultat(s)
Agée de 43 ans, Toni a affronté de nombreux obstacles pour élever seule ses cinq enfants. Mais la vie passe tellement vite qu'il est désormais temps pour ses deux aînés de rentrer à l'université. Ce départ annoncé amène Toni à se remettre en question et à penser à son avenir. Elle s'est sacrifiée pour ses enfants durant tant d'années, mettant entre parenthèses sa propre vie et son bonheur. Aujourd'hui, Toni décide de penser un peu à elle et de réaliser son rêve : devenir enseignante...
Le meneur de jeu de Shohoku, Ryota Miyagi, joue toujours intelligemment et à la vitesse de l'éclair, contournant ses adversaires tout en gardant son sang-froid. Né et élevé à Okinawa, Ryota avait un frère aîné de trois ans de plus. Sur les traces de ce dernier, joueur local célèbre dès son plus jeune âge, Ryota est également devenu accro au basket. En deuxième année de lycée, Ryota fait partie de l'équipe de basket-ball du lycée Shohoku, aux côtés de Sakuragi, Rukawa, Akagi et Mitsui, et participe au championnat national inter-lycées. À présent, ils sont sur le point de se mesurer aux champions en titre, les joueurs du lycée Sannoh Kogyo.
À partir de 8 ans
En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l'enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant...
Des bobines de films dorment sur des étagères d'archives en Serbie. Elles regorgent d’images oubliées de liesses populaires, de sommets politiques, et parfois de luttes armées anticoloniales. Mila Turajlić les exhume une à une et part à la rencontre de celui qui les a filmées : Stevan Labudović. Ce caméraman attitré du président yougoslave Tito - qui fondait au même moment le mouvement des non-alignés - a ainsi rapporté le plus grand corpus d’images de la guerre d’indépendance de l’Algérie qui ne sont pas tournées depuis le point de vue de la France. Mila Turajlić s’embarque à ses côtés dans le récit de ses aventures dans le maquis algérien, guidée par les archives exceptionnelles que constituent ses bobines et ses journaux intimes, à la découverte d’un chapitre inédit de l’histoire du cinéma anticolonial.
Aujourd’hui le Dessous des Cartes vous fait découvrir la Mongolie, ce pays mystérieux coincé entre deux géants, la Chine et la Russie. Lorsqu’on évoque la Mongolie, on pense tout de suite à ses immenses steppes, ses cavaliers nomades, ses yourtes et ses yaks ; mais la Mongolie c’est aussi un pays aux sous-sols riches, une capitale en pleine expansion – Oulan-Bator – et une démocratie vivante.
Comment la Mongolie, ce pays d’à peine 3 millions d’habitants totalement enclavé entre deux des dictatures les plus implacables de la planète, a pu mettre en place un véritable régime démocratique ? Entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, Oulan-Bator a réussi à tracer sa voie et a même su développer des relations avec d’autres démocraties du monde : la « stratégie du troisième voisin ».
Samet est un jeune enseignant dans un village reculé d’Anatolie. Alors qu’il attend depuis plusieurs années sa mutation à Istanbul, une série d’événements lui fait perdre tout espoir. Jusqu’au jour où il rencontre Nuray, jeune professeure comme lui…
Considéré comme l’un des plus grands réalisateurs contemporains, Martin Scorsese a transmué en or sa fascination pour les marginaux en se référant sans cesse à ses racines italo-américaines. Une quête identitaire retracée dans ce documentaire tout en archives.
Petit-fils d’immigré italien, originaire de Polizzi, en Sicile, Martin Scorsese, né en 1942, grandit à Little Italy, quartier new-yorkais où vivent ensemble migrants irlandais, italiens et juifs. Dans ce monde à part, la Mafia cohabite avec Dieu et la famille est au cœur des préoccupations quotidiennes. Contraint par un asthme sévère à passer des jours enfermé dans l’appartement familial, le jeune Marty se rêve d’abord prêtre, puis cow-boy, à l’instar des héros des westerns de John Ford qu’il découvre à la télévision. Jeune étudiant en cinéma à la Tisch School of the Arts, il puise dans son entourage la matière de ses premiers courts métrages. À la fin des années 1960, embrassant le mouvement contestataire de la jeunesse américaine, il rêve de culture mainstream et de grands espaces. Il s’émancipe de Little Italy, où il avait situé l’action de son premier long métrage, Who's that Knocking at My Door, pour aller tourner dans le rural Arkansas Bertha Boxcar. À sa sortie en 1972, le film essuie un échec. Dès lors, sur les conseils de son ami John Cassavetes, Scorsese revient à ce qu’il connaît le mieux : la rue, ses minorités déshéritées et ses truands…
Sicile fantasmée
Il a fait entrer les Italo-Américains à Hollywood. De Mean Streets à Raging Bull, des Affranchis à The Irishman, Martin Scorsese a gravé l'attitude des mafiosi italiens dans nos imaginaires. Ses personnages, antihéros de son enfance à Little Italy, dessinent à leur manière une contre-histoire de l’immigration européenne aux États-Unis. Envisageant son œuvre comme une quête d’identité entre la Sicile fantasmée des origines et l’Amérique réelle et violente qu'il a connue, ce documentaire retrace la trajectoire d’un cinéaste couvert de prix au travers de nombreux extraits de films et d’archives inédites, notamment des interviews que Scorsese a données à la télévision.
Dans le milieu des dockers du Havre, une famille se déchire sur fond de trafic de drogue et de secrets enfouis. À la fois polar et tragédie aux accents lyriques, une série portée par une mise en scène majestueuse et un casting exceptionnel.
Ombres et lumière
Déchargeant les tonnes de marchandises qui arrivent chaque jour au port du Havre, le dockers ne semblent pas peser bien lourd face aux milliers de conteneurs métalliques. De cette image de la fragilité des êtres pris dans la mécanique implacable de la mondialisation, les créateurs de De grâce ont fait une tragédie. Celle-ci prend les apparences d’un polar : trafic de drogue, règlements de comptes, secrets enfouis sont les instruments de la fatalité qui guette le clan des Leprieur. Son respectable patriarche (magnifique Olivier Gourmet) s’accroche à ses valeurs, mais les germes de la discorde minent cette famille en apparence unie… Le drame ne se dénouera pas sans violence. Peu à peu, cette série noire revêt une dimension lyrique singulière, grâce à la mise en scène majestueuse de Vincent Maël Cardona (Les magnétiques) et à des personnages puissants. Les interprètes, eux, sont tous au diapason : celui d’une note sombre, mais pas dénuée d’espoir.
Enfermée dans sa maison, elle se noie dans sa culpabilité jusqu'au jour où elle décide que cela doit cesser...