"Je crois que je n'aime plus mon mari." Ainsi s'ouvre le journal dans lequel Jeanne raconte les désillusions de sa vie avec Philippe. Au fil des pages, elle observe ses congénères masculins, époux en tête; note les conversations qu'elle tient avec collègues et amies au sujet de l'amour; et livre une réflexion sans dogmatisme ni discours idéologique sur la condition des femmes et leurs relations aux hommes, "dans un mélange d'acuité impitoyable et d'espoir obstiné" (Mona Chollet).
Comment l´Histoire se décline-t-elle au féminin ? Quels métiers les femmes pouvaient-elles exercer en Égypte Antique ? Comment s´occupaient-elles durant l´Antiquité grecque ? Et à quelle époque et dans quel pays ont-elles obtenu le droit de vote en premier ? Et la possibilité de passer le permis de conduire ? Ce documentaire richement illustré propose une rétrospective de l´histoire de l´humanité, de la Préhistoire au XXIe siècle, du point de vue des femmes. On y apprend comment les femmes occupaient leurs journées à différentes époques, ce qui leur était autorisé ou non, à partir de quand et comment elles ont pu avoir accès à une éducation et choisir leur carrière. Si quelques grandes figures sont mentionnées, ce sont les femmes dans leur vie de tous les jours qui sont ici mises en valeur. L´ouvrage parfait pour accompagner et compléter les cours d´histoire à l´école !
Maryam est médecin dans la clinique d'une petite ville d'Arabie saoudite. Alors qu'elle veut se rendre à Riyad pour candidater à un poste de chirurgien dans un grand hôpital, elle se voit refuser le droit de prendre l’avion. Célibataire, il lui faut une autorisation à jour signée de son père, malheureusement absent. Révoltée par cette interdiction de voyager, elle décide de se présenter aux élections municipales de sa ville. Mais comment une femme peut-elle faire campagne dans ce pays ?
Les filles ont mal au ventre qu'on leur demande d'être des princesses dès leur plus jeune âge. Les filles ont mal au ventre quand elles entendent « Ne pleure pas, tu n'es pas une fille. » Les filles ont mal au ventre quand le terme « féministe » devient une insulte. Manifeste féministe, ce livre dénonce le poids des normes sociales et des discriminationsdont souffrent les femmes, depuis leur enfance jusqu'à l'âge adulte.Petites, grandes, gaies, hétérosexuelles, bisexuelles, trans, queer, racisées, blanches, immigrantes, malades, pauvres, aisées, handicapées, tristes, affirmées ou timides… Les filles vivent des situations différentes. Elles ont chacune leur combat, leur force, leur richesse. À nous, ensemble, de les valoriser !
Partout dans le monde, les femmes se battent. Pour leurs droits, leur liberté, leur dignité... Avec succès souvent mais non sans résistances. Réalisé en collaboration avec GEO, Femmes raconte et montre nos contemporaines avec les mots
qui expliquent et les images qui éclairent. Véritable état des lieux, ce livre dévoile leurs aspirations, leurs luttes, leurs doutes mais aussi leurs victoires et leurs espoirs. De l'amour au travail, de la maternité à la parure, de la tourmente à l'action, il invite à réfléchir sur les similitudes et les contrastes, les continuités
et les différences entre les femmes, d'où qu'elles soient, où qu'elles vivent, qu'elles appartiennent au monde occidental ou aux sociétés traditionnelles. Sous la direction de Colette Gouvion, journaliste à GEO, des femmes romancières, gynécologues, sociologues ou historiennes témoignent. Regards croisés sans concessions ni préjugés, mais n'excluant ni le sourire, ni l'émotion.
Faire rire est une prérogative des hommes. Subversif et incontrôlable, le rire a longtemps été interdit aux femmes. An nom de la bienséance, de la beauté et de la discrétion, il convenait d'opposer rire et féminité. Sabine Melchior-Bonnet s'attache à décrypter les raisons historiques de cet interdit et montre comment les femmes se sont peu à peu emparées du pouvoir de faire rire. Récit d'une conquête et analyse d un tabou, ce livre part des règles de savoir-vivre dans l'Antiquité jusqu'aux one-women-show de nos jours, qui s'autorisent à être drôles, jolies, bêles ou méchantes. Au risque, peut-être, de banaliser ce qui avait longtemps été défendu.
« L' “autre” langue des femmes, c'est la parole qui émerge lorsqu'elles se définissent pour ce qu'elles sont, pas en fonction de ce qui leur est infligé.Ce langage fut toujours parlé en Afrique, continent qui enfanta des dynasties de “grandes royales”, contredisant ainsi la posture victimaire d'un certain activisme occidental.S'appuyant sur l'histoire, les mythes, spiritualités et pratiques sociales des Subsahariennes, l'auteur nous initie à un riche matrimoine qui révèle la variété des potentialités féminines.Les femmes impressionnantes dont elle nous conte les aventures régnèrent sur des sociétés patriarcales, donnèrent une terre à leur peuple en exil, firent du plaisir sexuel un droit, s'engagèrent dans les luttes anticoloniales qu'elles financèrent souvent grâce à leur fortune personnelle, furent conscientes de leur valeur en tant qu'individus souverains.Pourtant, la riche expérience des Africaines subsahariennes reste méconnue. Sans s'identifier à ces femmes ni voir en elles des références, on entend leur prescrire un modèle d'émancipation.La “sororité” reste une vue de l'esprit, compte tenu des rapports de domination existant entre femmes. L'histoire a doté les unes d'un pouvoir symbolique, politique et économique dont les autres ne jouissent pas. Cette dissymétrie fondamentale est occultée par la centralité conférée à la question de l'hégémonie masculine, censée définir et fédérer les femmes.Des rapports entre elles, reproduisant l'association de la cavalière et de la jument, permettent-ils de faire cause commune ? »L.M.
Au lever du soleil, alors qu'elle promène son chien dans la forêt, Vesta tombe sur un message écrit à la main, délicatement maintenu au sol par quelques cailloux. « Elle s'appelait Magda. Personne ne saura jamais qui l'a tuée. Ce n'est pas moi. Voici son cadavre. » Autour d'elle, pas de tache de sang, pas d'écharpe abandonnée : nulle trace d'un crime. Vesta n'a bientôt plus qu'une obsession : résoudre ce mystère. Qui était Magda ? Que lui est-il arrivé ? Et qui l'a tuée ? Avec le peu d'indices dont elle dispose, Vesta dresse une liste des suspects et de leurs mobiles. À mesure que son enquête avance, les dissonances bizarres s'accumulent, peut-être liées aux zones d'ombre de son propre passé… Mélange singulier de polar et de comédie grinçante, le nouveau roman d'Ottessa Moshfegh met en scène une chasse au criminel enfiévrée où l'on ne sait bientôt plus très bien qui est le chasseur et qui est la proie, et livre une œuvre magistrale sur les écueils de la solitude.« Elle peut tout faire. » The New York Times« L'auteure américaine contemporaine la plus intéressante. » The New Yorker
Les femmes ont-elles obtenu le droit de vote en même temps en Chine ou en Egypte ? Et comment se sont-elles débrouillées ? Une présidente est-elle considérée de la même manière qu'un président ? Ce livre retrace la conquête du pouvoir politique féminin du 18e siècle à aujourd'hui, entre portraits inspirants, moments historiques ou d'actualité, statistiques et analyses. Pour les citoyennes et citoyens de 9 à 199 ans.
"Cette passionnante histoire est la nôtre." Leïla Slimani Que nous apprennent les peintures rupestres sur le rôle des femmes préhistoriques ? Quel est le rapport entre le téléphone portable et les féminicides ? Entre la bague en diamant de Kim Kardashian et Elena Ferrante ? De siècle en siècle, c'est le même schéma : les hommes en première ligne, les femmes au second plan. Annabelle Hirsch propose de mettre en lumière une histoire au féminin en partant d'une sélection d'objets les plus divers. Qu'il soit artistique, littéraire, technique, ménager ou intime, chacun raconte à sa fac¸on une histoire dont la femme est le sujet. Une succession de découvertes originales qui nous invite à repenser le monde et à comprendre les actions, les luttes, les audaces et les victoires des femmes au long des siècles. Traduit de l'allemand par Corinna Gepner.
Intisar porte le niqab, le voile qui ne laisse voir que ses yeux. Pour autant, elle n'hésite pas à se créer ses espaces de liberté, que ce soit au volant de sa voiture ou le temps d'une pause à son travail. Et même quand ses pires craintes se réalisent, Intisar ne se laisse jamais abattre... À travers les anecdotes tirées de sa vie, elle s'improvise guide à travers la réalité complexe du Yémen.
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale. De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents. Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille. Sophie Adriansen a publié plus de 70 ouvrages de littérature jeunesse et générale, traduits en différentes langues et lauréats de nombreux prix littéraires. La maternité est le sujet de plusieurs de ses livres, dont La Remplaçante (First, 2021), roman graphique sur la dépression du post-partum qui a participé à briser le tabou sur ce sujet.
Véritable manifeste autant que document sur son époque, Le deuxième sexe dénonce la constitution de la femme en Autre absolu par opposition à un homme incarnant à la fois le sexe masculin et la nature humaine.