Le 3 avril 1945, Léon Blum et sa femme furent extraits du camp de Buchenwald et, au bout d'un mois de pérégrinations, ils se retrouvèrent dans un hôtel du Tyrol italien, où, le 4 mai, ils aperçurent les premiers casques américains. Ce journal du dernier mois de captivité de l'ancien président du Conseil français, montre, à travers le récit des vexations et des menaces, la persistance de l'espoir en l'homme, et surtout apporte la preuve, s'il en était besoin, que Léon Blum est un grand écrivain.