A Alger en 1962, Paco Fernandez, fils d'un anarchiste espagnol assassiné durant la guerre d'Espagne, est inspecteur de police à Bâb-el-Oued. Sur la plage, sont retrouvés les corps d'Estelle, tuée d'une balle dans le coeur, et de Mouloud, une balle dans la nuque et l'inscription OAS gravée sur le dos. Paco mène l'enquête épaulé par Choukroun.
A quarante ans, quittée par son compagnon, elle vide son compte en banque et part à Venise, pour ne pas sombrer. C'est l'hiver, les touristes ont déserté la ville et seuls les locataires de la pension où elle loge l'arrachent à sa solitude. Il y a là un aristocrate russe en fauteuil roulant, une jeune danseuse et son amant. Il y a aussi, dans la ville, un libraire amoureux des mots et de sa cité qui, peu à peu, fera renaître en elle l'attente du désir et de l'autre. Electre
Les corps mutilés et démembrés de dix-huit femmes sont découverts sur un chantier à Shanghai. Appelé spécialement de Pékin pour mener l'enquête, le commissaire Li Yan découvre l'un des plus terrifiants catalogues de tueries jamais mis au jour. Une fois encore, et malgré leur relation explosive, il fera appel au talent de la pathologiste américaine, Margaret Campbell, pour identifier les victimes. Rapidement, ils s'aperçoivent que celles-ci ont probablement été découpées vivantes et qu'ils ont affaire à un monstre... Au fil de ce troisième volet de la "série chinoise", dans l'atmosphère humide et automnale d'un Shanghai à la fois futuriste et vétuste, Li Yan et Margaret Campbell mettront de côté leurs difficultés personnelles et déploieront tout leur talent pour se rapprocher du psychopathe, dans une enquête qui les mettra face à leurs pires cauchemars.
Lors de l'autopsie d'une jeune femme assassinée sauvagement, l'inspecteur Li Yan éprouve une impression de déjà-vu... D'où connaît-il ces blessures précises, ces mutilations étranges ? La réponse s'impose : le tueur recopie à la lettre des meurtres vieux de plus d'un siècle, commis par ce célèbre Anglais surnommé "l'Eventreur". Il choisit ses victimes jeunes et ravissantes, et les laisse affreusement mutilées : la gorge coupée, le visage tailladé, le corps éviscéré... Quand une scientifique américaine se livrant à des expériences sur un nouveau procédé de détection du mensonge est assassinée à son tour, Li Yan découvre que le meurtrier lui en veut personnellement. Margaret, sa jeune épouse américaine, médecin légiste participant à l'enquête, et leur fils âgé de quelques mois pouffaient l'apprendre à leurs dépens. La situation devient vite éprouvante pour le couple autour duquel se resserre un piège infernal...
Invité à réfléchir aux différentes manières de bâtir une société, Alberto Manguel dresse, à la lumière de son impressionnante culture littéraire, de fascinants parallèles entre les réalités individuelles et politiques du monde actuel et celles que prennent en charge depuis toujours le mythe, la légende et le récit. Plutôt que de s'en remettre à des autorités prétendument compétentes, il propose d'écouter les visionnaires - poètes, romanciers, essayistes ou cinéastes - dont les oeuvres, parce qu'elles acceptent d'assumer l'humain dans toute sa complexité, montrent la voie vers une communauté plus juste et plus durable.
Publié en 1871, Carmilla est l'une des premières oeuvres du genre vampirique. Ce roman incontournable a notamment fortement influencé Bram Stoker pour son chef d'oeuvre Dracula. Malheureusement, Carmilla semble aujourd'hui trop peu connu par rapport au succès de son confrère masculin
Amkoullel, l'enfant peul, maintenant âgé de vingt-deux ans, entame dans ce deuxième volume de Mémoires sa carrière de jeune fonctionnaire de l'administration coloniale en Haute-Volta (Burkina Faso). Après un long voyage au cours duquel il commence à noter tous les récits oraux dont il deviendra le dépositaire, le jeune homme un peu naïf se marie, fonde une famille et devient, au fil d'une évolution humaine et spirituelle, un sage capable de porter sur le monde un regard perspicace, subtil et rigoureux
Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être : son petit garçon est mort. Nuit après nuit, à bord de son taxi vide, il s'enfonce dans la solitude et parcourt au hasard les rues de la ville. Un soir, dans un minuscule café, il fait la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu'on peut y descendre...
Une enquête sur les paradis fiscaux dans laquelle l'auteur met à nu les systèmes, trusts, holdings et délocalisations qui permettent, en toute légalité, de faire peser le poids de l'impôt sur les classes moyennes et les PME.
Une série de scènes, dont treize inédites, dans lesquelles deux individus s'affrontent dans de savoureux dialogues déclenchés par la formule rituelle "Ca va ? ", aussi faussement bienveillante que vide de sens. Au fil d'échanges qui ne sont pas sans évoquer Dubillard, Tardieu ou Beckett, les questions et réponses se faufilent entre les lieux communs pour dénicher l'absurde hypocrisie des relations sociales ou la tendre complicité des vieux amis. Aussi parfaites pour la lecture en solitaire que pour la mise en scène, ces conversations cocasses ou dramatiques, toujours décalées, enveloppent l'absurdité du monde et la solitude humaine dans un grand éclat de rire.
Adrià grandit à Barcelone dans les années 1950, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu'au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d'un magasin d'antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l'abandonne, Adrià tente de mettre en forme le récit familial en écrivant de longs feuillets à la femme de sa vie. Cette révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l'Inquisition à la dictature espagnole et à l'Allemagne nazie, d'Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l'abjection totale. Retraçant l'itinéraire d'un enfant sans amour puis l'affliction d'un adulte sans dieu aux prises avec l'histoire du Mal souverain, Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane.
Un homme d'une soixantaine d'années revient à Brooklyn pour mourir. Il avait quitté la ville avec ses parents à l'âge de trois ans. Tombé sous le charme de Brooklyn et de ses habitants, il décide d'écrire ses mémoires... Un roman sur le désir d'aimer et de reprendre son destin en main.