Pourquoi y a-t-il autant de portraits de Cléopâtre à poil ? Pourquoi les psychopathes des séries TV sont-ils si séduisants ? Comment expliquer le manque d'empathie de certains policiers ? Pourquoi entend-on soudain parler partout de "dépendance affective” ? Et, est-ce que les femmes se font passer pour plus bêtes qu'elles ne sont ?... Autant de questions qui empêchent Erell Hannah de dormir la nuit ! Bien décidée à obtenir des réponses, l'autrice farfelue part alors mener l'enquête auprès de scientifiques, de sociologues, et de militantes, et nous partage ses réflexions, plus ou moins sérieuses !Sous les pinceaux de Fred Cham, les mots d'Erell Hannah s'animent en BD à la fois drôles, tragiques et informatives pour décortiquer les sujets d'actualité avec un angle féministe. En 5 chapitres thématiques, ils peignent un portrait saisissant du sexisme qui infuse toutes les facettes de notre société, de la justice à la pop culture, en passant par la science, l'histoire et les relations amoureuses.Erell Hannah est autrice du blog ilsabusentgrave.com. Diplômée de sociologie et de psychologie, passionnée de sciences humaines, elle aime comprendre comment les histoires individuelles s'inscrivent dans des histoires collectives.Fred Cham est dessinateur. Entre 2007 et 2018, il tient un blog BD d'autofiction qui se penche sur les difficultés des interactions sociales. Il lui arrive aussi de monter sur scène dans les comedy-clubs parisiens.
Les filles ont mal au ventre qu'on leur demande d'être des princesses dès leur plus jeune âge. Les filles ont mal au ventre quand elles entendent « Ne pleure pas, tu n'es pas une fille. » Les filles ont mal au ventre quand le terme « féministe » devient une insulte. Manifeste féministe, ce livre dénonce le poids des normes sociales et des discriminationsdont souffrent les femmes, depuis leur enfance jusqu'à l'âge adulte.Petites, grandes, gaies, hétérosexuelles, bisexuelles, trans, queer, racisées, blanches, immigrantes, malades, pauvres, aisées, handicapées, tristes, affirmées ou timides… Les filles vivent des situations différentes. Elles ont chacune leur combat, leur force, leur richesse. À nous, ensemble, de les valoriser !
Partout dans le monde, les femmes se battent. Pour leurs droits, leur liberté, leur dignité... Avec succès souvent mais non sans résistances. Réalisé en collaboration avec GEO, Femmes raconte et montre nos contemporaines avec les mots
qui expliquent et les images qui éclairent. Véritable état des lieux, ce livre dévoile leurs aspirations, leurs luttes, leurs doutes mais aussi leurs victoires et leurs espoirs. De l'amour au travail, de la maternité à la parure, de la tourmente à l'action, il invite à réfléchir sur les similitudes et les contrastes, les continuités
et les différences entre les femmes, d'où qu'elles soient, où qu'elles vivent, qu'elles appartiennent au monde occidental ou aux sociétés traditionnelles. Sous la direction de Colette Gouvion, journaliste à GEO, des femmes romancières, gynécologues, sociologues ou historiennes témoignent. Regards croisés sans concessions ni préjugés, mais n'excluant ni le sourire, ni l'émotion.
Faire rire est une prérogative des hommes. Subversif et incontrôlable, le rire a longtemps été interdit aux femmes. An nom de la bienséance, de la beauté et de la discrétion, il convenait d'opposer rire et féminité. Sabine Melchior-Bonnet s'attache à décrypter les raisons historiques de cet interdit et montre comment les femmes se sont peu à peu emparées du pouvoir de faire rire. Récit d'une conquête et analyse d un tabou, ce livre part des règles de savoir-vivre dans l'Antiquité jusqu'aux one-women-show de nos jours, qui s'autorisent à être drôles, jolies, bêles ou méchantes. Au risque, peut-être, de banaliser ce qui avait longtemps été défendu.
« L' “autre” langue des femmes, c'est la parole qui émerge lorsqu'elles se définissent pour ce qu'elles sont, pas en fonction de ce qui leur est infligé.Ce langage fut toujours parlé en Afrique, continent qui enfanta des dynasties de “grandes royales”, contredisant ainsi la posture victimaire d'un certain activisme occidental.S'appuyant sur l'histoire, les mythes, spiritualités et pratiques sociales des Subsahariennes, l'auteur nous initie à un riche matrimoine qui révèle la variété des potentialités féminines.Les femmes impressionnantes dont elle nous conte les aventures régnèrent sur des sociétés patriarcales, donnèrent une terre à leur peuple en exil, firent du plaisir sexuel un droit, s'engagèrent dans les luttes anticoloniales qu'elles financèrent souvent grâce à leur fortune personnelle, furent conscientes de leur valeur en tant qu'individus souverains.Pourtant, la riche expérience des Africaines subsahariennes reste méconnue. Sans s'identifier à ces femmes ni voir en elles des références, on entend leur prescrire un modèle d'émancipation.La “sororité” reste une vue de l'esprit, compte tenu des rapports de domination existant entre femmes. L'histoire a doté les unes d'un pouvoir symbolique, politique et économique dont les autres ne jouissent pas. Cette dissymétrie fondamentale est occultée par la centralité conférée à la question de l'hégémonie masculine, censée définir et fédérer les femmes.Des rapports entre elles, reproduisant l'association de la cavalière et de la jument, permettent-ils de faire cause commune ? »L.M.
Au lever du soleil, alors qu'elle promène son chien dans la forêt, Vesta tombe sur un message écrit à la main, délicatement maintenu au sol par quelques cailloux. « Elle s'appelait Magda. Personne ne saura jamais qui l'a tuée. Ce n'est pas moi. Voici son cadavre. » Autour d'elle, pas de tache de sang, pas d'écharpe abandonnée : nulle trace d'un crime. Vesta n'a bientôt plus qu'une obsession : résoudre ce mystère. Qui était Magda ? Que lui est-il arrivé ? Et qui l'a tuée ? Avec le peu d'indices dont elle dispose, Vesta dresse une liste des suspects et de leurs mobiles. À mesure que son enquête avance, les dissonances bizarres s'accumulent, peut-être liées aux zones d'ombre de son propre passé… Mélange singulier de polar et de comédie grinçante, le nouveau roman d'Ottessa Moshfegh met en scène une chasse au criminel enfiévrée où l'on ne sait bientôt plus très bien qui est le chasseur et qui est la proie, et livre une œuvre magistrale sur les écueils de la solitude.« Elle peut tout faire. » The New York Times« L'auteure américaine contemporaine la plus intéressante. » The New Yorker
Les femmes ont-elles obtenu le droit de vote en même temps en Chine ou en Egypte ? Et comment se sont-elles débrouillées ? Une présidente est-elle considérée de la même manière qu'un président ? Ce livre retrace la conquête du pouvoir politique féminin du 18e siècle à aujourd'hui, entre portraits inspirants, moments historiques ou d'actualité, statistiques et analyses. Pour les citoyennes et citoyens de 9 à 199 ans.
"Cette passionnante histoire est la nôtre." Leïla Slimani Que nous apprennent les peintures rupestres sur le rôle des femmes préhistoriques ? Quel est le rapport entre le téléphone portable et les féminicides ? Entre la bague en diamant de Kim Kardashian et Elena Ferrante ? De siècle en siècle, c'est le même schéma : les hommes en première ligne, les femmes au second plan. Annabelle Hirsch propose de mettre en lumière une histoire au féminin en partant d'une sélection d'objets les plus divers. Qu'il soit artistique, littéraire, technique, ménager ou intime, chacun raconte à sa fac¸on une histoire dont la femme est le sujet. Une succession de découvertes originales qui nous invite à repenser le monde et à comprendre les actions, les luttes, les audaces et les victoires des femmes au long des siècles. Traduit de l'allemand par Corinna Gepner.
Intisar porte le niqab, le voile qui ne laisse voir que ses yeux. Pour autant, elle n'hésite pas à se créer ses espaces de liberté, que ce soit au volant de sa voiture ou le temps d'une pause à son travail. Et même quand ses pires craintes se réalisent, Intisar ne se laisse jamais abattre... À travers les anecdotes tirées de sa vie, elle s'improvise guide à travers la réalité complexe du Yémen.
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale. De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents. Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille. Sophie Adriansen a publié plus de 70 ouvrages de littérature jeunesse et générale, traduits en différentes langues et lauréats de nombreux prix littéraires. La maternité est le sujet de plusieurs de ses livres, dont La Remplaçante (First, 2021), roman graphique sur la dépression du post-partum qui a participé à briser le tabou sur ce sujet.
Véritable manifeste autant que document sur son époque, Le deuxième sexe dénonce la constitution de la femme en Autre absolu par opposition à un homme incarnant à la fois le sexe masculin et la nature humaine.
Je suis d'une génération de femmes qui n'ont pas eu à se battre pour leur émancipation. Née dans les années 70, j'ai grandi à une époque de liberté et d'égalité croissantes entre hommes et femmes. Comme mes amies, je pensais que cette égalité nous était acquise : nos mères, et surtout nos grands-mères, avaient déjà fait le plus gros du " boulot ", il nous suffirait de continuer... Les femmes n'ont jamais été aussi proches du pouvoir, elles sortent plus diplômées que les hommes des universités et les récentes lois paritaires les incitent à prétendre à de hauts postes.
Pourtant, elles sont les premières à s'autolimiter une fois sur le terrain du travail. Pourquoi ? Ce livre explore le fameux syndrome du " plafond de verre " en interrogeant celles qui l'ont percé et en fournissant des exercices pratiques pour aider les femmes à trouver le " déclic " et à oser viser les plus hautes marches.
Dans ce nouvel ouvrage, Emma aborde des sujets de société qui l'interpellent comme la charge émotionnelle, le consentement, les violences du système policier, les grèves, la charge mentale professionnelle... "Je lis plein de choses et je les regroupe par thèmes. Au bout d'un moment, j'ai le sentiment qu'un des thèmes mérite d'être porté au public. Je résume et ancre ce thème un peu théorique dans nos vies privées : ces expériences personnelles qui permettent de toucher chaque femme. C'est vraiment ça que j'ai vécu quand je me suis éveillée à la politique, qui a longtemps été pour moi un truc un peu chiant. J'ai trouvé dans des articles féministes des scènes que j'avais vécues. Il n'était pas possible que ce soit arrivé à plein de femmes, même à l'autre bout du monde, et qu'il n'y ait pas de lien ! J'ai ensuite lu des articles expliquant ce qui fait que des catégories de personnes vivent des choses similaires : il existe un système. Partir de ces événements que l'on vit seule, montrer qu'on les vit toutes, et faire apparaître l'importance du contexte : de cette façon, on peut agir sur le contexte pour changer son expérience personnelle".
Après une bagarre, toute l'équipe de foot de Clourrières est suspendue jusqu'à la fin de la saison. Afin de sauver ce petit club du Nord qui risque de disparaître, le coach décide de former une équipe composée exclusivement de femmes pour finir le championnat. Cette situation va complètement bouleverser le quotidien des familles et changer les codes bien établis de la petite communauté.
En 1901, le mot " bonne à tout faire " est absent du premier dictionnaire d'Oxford. Ce roman est l'histoire de celle qui l'a volé. Esme a grandi entourée de mots, dans le Scriptorium où son père, lexicographe, rassemble des définitions pour constituer le premier dictionnaire d'Oxford. Mais le jour où elle découvre la fiche égarée de bonne-à-tout-faire, la petite fille comprend que tous les mots ne sont pas égaux. Le plus souvent, les termes triviaux qui ont trait aux femmes et à leur vie quotidienne sont écartés par son père et ses collègues. Elle décide alors de sauver les paroles de ces femmes. Tout en traçant sa voie dans une société encore très étriquée, Esme commence à constituer son propre dictionnaire. Celui des mots oubliés. Situé au moment du mouvement pour le droit de vote des femmes et à l'approche de la Grande Guerre, le Dictionnaire des mots oubliés est un roman original et émouvant, inspiré de faits réels, qui célèbre le pouvoir de la langue à façonner notre monde. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Odile Demange