C'est bientôt la fin de l'année scolaire et Violette a encore un devoir à rendre : son arbre généalogique. Sur les traces de ses ancêtres, elle doit retourner dans l'appartement dans lequel elle a grandi avec ses parents, la boucle se boucle…
Les rites funéraires ont toujours été là pour nous aider à affronter ce moment si délicat et difficile qu'est la perte d'un être cher. Mais notre monde, pris de vitesse, soumis à la rationalité et à l'efficacité, fait de moins en moins appel à eux, qui obligent à ralentir et nous ramènent à nos incertitudes face au grand mystère de la mort. Au point que nous avons délégué ce qui, autrefois, faisait intimement partie de la vie. La mort s'est professionnalisée : ce sont les soignants qui assistent au dernier souffle, ce sont les pompes funèbres qui organisent le dernier grand voyage. De l'annonce du décès à la dispersion des cendres, en passant par la veillée funèbre ou la cérémonie des funérailles, il y a moyen de revisiter les rites. En réinvestissant ainsi notre rôle de vivants confrontés à la mort, nous apprendrons ensemble à surmonter l'épreuve. Et faire du temps du deuil un moment intense, où la tristesse peut côtoyer la beauté, la créativité, la communion des coeurs et, parfois même, la joie.
Si chaque être humain s'interroge sur les grandes étapes de la vie (naître, grandir, vieillir, mourir), peu savent donner des réponses adaptées à un enfant qui pose des questions sur la mort ou qui es confronté à un deuil. Or pour dénouer des sentiments d'angoisse ou de tristesse, rien ne remplace la parole et le dialogue.L'auteur a travaillé à partir de vraies questions d'enfants et y répond simplement à raison d'une question par double. C'est quoi, pourrir ? Comment meurt-on ? Où va-t-on quand on est mort ? Que fait-on du corps ? Pourquoi la mort fait-elle si peur ? etc.Si le livre n'évite pas les sujets difficiles comme par exemple la souffrance et le suicide, il veut donner de l'espoir et expliquer que la mort fait partie de la vie et lui donne son sens.Il veut rassurer l'enfant, l'aider à comprendre que la mort n'est pas morbide mais naturelle...
L'ours est en deuil car son ami l'oiseau est mort soudainement. Un matin de printemps, il rencontre un chat sauvage qui transporte avec lui un étui à violon. L'ours demande à voir ce qu'il y a dedans. Le chat accepte, à condition que l'ours ouvre la boîte qu'il transporte partout avec lui et qui contient la dépouille de son ami.
" Faire son deuil ", c'est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Mais se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ? Vinciane Despret a commencé par écouter. " Je disais : je mène une enquête sur la manière dont les morts entrent dans la vie des vivants ; je travaille sur l'inventivité des morts et des vivants dans leurs relations. " Une histoire en a amené une autre. " J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil. À l'anniversaire de son épouse défunte, un de mes proches prépare le plat qu'elle préférait, etc. " L'auteure s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent les morts et les vivants, ensemble ; elle a appris de la façon dont les vivants qu'elle a croisés se rendent capables d'accueillir la présence des défunts. Chemin faisant, elle montre comment échapper au dilemme entre " cela relève de l'imagination " et " c'est tout simplement vrai et réel ". Depuis un certain temps les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts deviennent plus actifs. Ils réclament, proposent leur aide, soutiennent ou consolent... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !
Répertorie, dans un cadre juridique, les démarches à faire avant et après un décès : testament, don d'organes, dispositions funéraires, inhumation, caveau, crémation, etc.
Et si la fin était un commencement ? Et si la mort ouvrait les portes d'une aventure extraordinaire, inédite pour une ethnologue de vingt-cinq ans qui ose briser les tabous de la Chine des années 1990, enfermée dans ses secrets ? Intrépide et délicate, la jeune Sandrine Chenivesse nous plonge au cœur d'une enquête sur la mort selon la tradition taoïste, dans un univers où les mondes s'entremêlent et se révèlent au fil d'un récit fascinant.
Dès les premiers mois de sa vie, l'enfant a fait l'expérience de la perte et, à l'âge de deux ans, il sait ce qu'est la mort. Voilà pourquoi il est essentiel d'être au plus près de la vérité quand nous en parlons avec lui : esquiver le sujet ne pourrait que l'inciter à douter de la parole des adultes ou à perdre confiance en lui. Avec délicatesse et sensibilité, Marie-Hélène Encrevé-Lambert nous aide à réfléchir à cette question, dérangeante entre toutes. En affirmant cette conviction : ce dont l'enfant a le plus besoin, particulièrement quand il est touché par la mort d'un proche, c'est d'être écouté, entendu et rassuré sur l'amour qu'on lui porte.
« Quand on est mort on grandit plus ! »« Quand on est mort, est-ce qu'on peut parler ? »« La vie de mamie s'est s'arrêtée, est-ce qu'elle va recommencer après ? » Par une série de questionnements, voici un livre qui aide les enfants à prendre conscience de la « finitude » de la vie. Donc du sens de la vie-même.Un livre qui aidera toutes les familles en deuil à ouvrir un espace de dialogue apaisé et ouvert, hors de toute question métaphysique. Un thème fort et malheureusement très d'actualité en 2020.
Le médecin paléontologiste utilise l'anthropologie médico-légale et les nouvelles technologies pour comprendre les morts énigmatiques, parfois vieilles de plusieurs siècles. De F. Chopin à Saint Louis en passant par A. Hitler, il mêle les techniques du scanner, du carbone 13, de la microscopie à balayage ou encore de la toxicologie.
Après la mort d'un être cher, on est malheureux, on a du chagrin. La mort, on doit pouvoir en parler. Dire la vérité à un enfant lui permet de faire le deuil, d'exprimer son chagrin et de sentir peu à peu que la vie continue et qu'il a le droit d'être content de vivre.