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Le vieux peintre Wang-Fô a un pouvoir magique : lorsqu'il peint un cheval, il doit l'attacher sinon celui-ci s'échappe. Un jour, l'empereur le convoque pour le menacer d'un terrible châtiment.

La violence du japonais Yukio Mishima, son raffinement, son suicide public, ont fasciné M. Yourcenar depuis l'enfance. Tout portait cette femme peu conventionnelle à écrire cet essai singulier. Parler de Mishima était aussi pour elle une manière de mettre en cause la pertinence du travail biographique.

Ce roman emprunte aux contes japonais divers procédés : rêves, réincarnations, légendes mystiques, qui soutiennent le propos politique de l'auteur, obsédé par le culte du corps mâle, hanté par l'absence de réalité de la vie au profit de la mort et du suicide. Apologie du rien, du vide, du non-sens et de l'inexistence.

En 1919, dans les pays baltes ravagés par la guerre, la révolution et le désespoir, trois jeunes gens, Eric, Conrad et Sophie, jouent au jeu dangereux de l'amour. Attirance, rejet, faux-semblants, conflits, mensonges et érotisme les poussent aux confins de la folie.

Dix nouvelles inspirées de légendes méditerranéennes et d'Extrême-Orient. Comment Wang-Fô fut sauvé ; Le sourire de Marko ; Le lait de la mort ; Le dernier amour du prince Genghi ; L'homme qui a aimé les Néréides ; Notre-Dame-des-Hirondelles ; La veuve Aphrodissia ; Kâli décapitée ; La fin de Marko Kraliévitch ; La tristesse de Cornélus Berg.

Dix nouvelles inspirées de légendes méditerranéennes et d'Extrême-Orient ici illustrées par G. Lemoine : Comment Wang-Fô fut sauvé, Le sourire de Marko, Le lait de la mort, etc.

Contient les romans suivants : Alexis ou le traité du vain combat - Le Coup de gr Oce - Denier du rêve - Mémoires d'Hadrien - L'Oeuvre au noir - Anna, soror. Contient aussi : Feux - Nouvelles orientales

Ces textes ont été écrits dans l'une des périodes (1936) les plus troublées sentimentalement de la vie de M. Yourcenar. Ils constituent un livre poétique, passionné et parfois désespéré...

« Mon but est de présenter un certain nombre de textes dont je puis garantir l'exactitude, et non de proposer un nouveau système du rêve, ce que je ne suis nullement qualifiée pour faire. Mais, dans l'intérêt même des pages qui vont suivre, il est nécessaire peut-être d'indiquer dans quel état d'esprit j'aborde le récit de cette suite de songes. À mes yeux (et il va de soi que ce point de vue est étroitement personnel) l'expérience du rêveur n'est pas sans analogie avec celle du poète, et l'on peut comparer les éléments oniriques à l'état brut, avec leurs résonances symboliques multipliables à l'infini, aux rimes vulgaires ou sublimes alignées sur les colonnes d'un dictionnaire. Le dormeur assemble des images comme le poète assemble des mots… » Dans cet ouvrage méconnu, paru en 1938, Marguerite Yourcenar raconte quelques-uns de ses rêves et livre des visions saisissantes où se croisent cathédrales gothiques, chevaux au galop et décors vénitiens… 22 récits oniriques – sortes de flashs sensoriels – qui dessinent aussi, plus discrètement, la carte d'une véritable poétique du songe.

Le vieux peintre Wang-Fô parcourt le royaume des Han, avec son compagnon Ling. Ses tableaux de paysages sont d'une beauté si exceptionnelle qu'on les dit magiques. Un jour, l'empereur le convoque pour le menacer d'un terrible châtiment. ©Electre 2018

Au soir de sa vie, l'empereur Hadrien écrit ses mémoires. Un texte évoquant la mort, la dualité du corps et de l'esprit, le sacré, l'amour, l'art et le temps...

Cette œuvre est à la fois roman, histoire et poésie. En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'autrice a voulu « refaire du dedans ce que les archéologues du XIXe siècle ont fait du dehors ». Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son œuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout. « … Je me sentais responsable de la beauté du monde », dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l'homme de tous les temps : les dangers mortels qui du dedans et du dehors confrontent les civilisations, la quête d'un accord harmonieux entre le bonheur et la « discipline auguste », entre l'intelligence et la volonté. D'une voix claire et profonde, Stéphane Varupenne incarne l'empereur Hadrien. Il restitue avec justesse les pensées d'un homme au seuil de la vie, sur le monde passé et à venir.