Pourquoi des animaux disparaissent ? Comment certaines espèces sont sauvées ? Récits concrets, anecdotes et considérations générales pour une meilleure connaissance de ces questions..
La biodiversité, c'est entre 2 et 50 millions d'espèces. Si on en découvre tous les jours, il en disparaît aussi énormément, à une vitesse alarmante par rapport aux extinctions qui ont eu lieu à l'échelle des temps géologiques. Chasse et pêche ultra-performantes, agriculture intensive, domestication, urbanisation, pollution, réchauffement climatique, surpopulation : quelle est notre responsabilité d'être humain ? Et que faire ? Protéger ? Sanctuariser ? Reconstituer ? En tout cas, il ne faut pas regarder ailleurs, et c'est ce que propose de faire En Route vers l'extinction finale !, pour informer sans perdre le sens de l'humour.
Présentation de l'anatomie, la morphologie et la biologie des abeilles dont il existe plus de 20.000 espèces. Sociales ou solitaires, sauvages ou domestiquées, certaines produisent du miel et jouent un rôle essentiel en pollinisant un tiers des plantes consommables. Le biologiste plaide pour une lutte active contre leur surmortalité qui pourrait impacter gravement l'environnement mondial.
Réflexions sur l'évolution actuelle de la vie terrestre, qui fait face à une nouvelle phase d'extinction massive des espèces dont l'homme est probablement responsable. L'auteure évoque les animaux menacés, comme la grenouille dorée du Panama ou le rhinocéros de Sumatra, et rencontre des scientifiques en vue d'analyser les ressorts de la science contemporaine. Prix Pulitzer de l'essai 2015.
Un essai didactique et poétique dans lequel l'auteure, une primatologue, plaide la cause de la biodiversité et met en garde contre la dégradation de la nature. Au rythme où l'homme la détruit, il sera seul au monde en 2100, ce qui signifierait sa propre extinction. Une prise de conscience pour agir, et peut-être inverser le cours des choses.
L'homme partage plus de 98 % de ses gènes avec le chimpanzé. On en mesure habituellement peu les implications. Le langage, l'art, la technique et l'agriculture sont le fruit d'une évolution non pas seulement anatomique, mais également comportementale. À quel stade le troisième chimpanzé fit-il le saut quantique en matière de réussite évolutive, avec l'acquisition de l'aptitude au langage ? Depuis lors l'animal humain déploie ses traits particuliers - notamment son aptitude à détruire massivement son genre et les écosystèmes. Génocide et holocauste écologique posent désormais la question cruciale de l'extinction de l'espèce humaine, à l'instar de milliards d'autres espèces disparues au cours de l'histoire de l'évolution.
Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d'une violence et d'une ampleur phénoménales, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible. Arrivée sur Terre 60 millions d'années avant l'homme, l'Apis mellifera (l'abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu'à notre survie. Aujourd'hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes. Il y a soixante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l'homme : "Si l'abeille disparaissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre".
La disparition des espèces est abordée ainsi que ses causes et ses conséquences, en lien avec l'évolution. Longtemps niée pour des raisons philosophiques ou religieuses, cette réalité a été admise à partir du XVIIIe siècle et a donné lieu aux premières tentatives de sauvetage.
Des informations pour expliquer simplement la disparition des espèces aux enfants. L'impact humain sur la biodiversité et les écosystèmes, ainsi que le réchauffement climatique sont abordés.
L'être humain est une espèce biologiquement adaptée de manière fine et précise à son milieu, la Terre, et à une histoire climatique amorcée il y a 30 millions d'années. Aujourd'hui, le réchauffement de notre monde, la fragilisation du vivant qui nous entoure, ainsi que la grande vulnérabilité de notre environnement menacent l'habitabilité de notre planète. Alors comment habiter la Terre ? Que pouvons-nous faire pour éviter la catastrophe annoncée ? Ce sont les questions, et bien d'autres, auxquelles tente de répondre cet album, adapté du livre de Bruno David, A l'aube de la 6e extinction.
Car une chose est sûre, il n'y a pas de planète B !
De grands pans du vivant disparaissent jour après jour. Une crise de la biodiversité est en cours : tel est le constat sur lequel les scientifiques s'accordent. Mais que cela signifie-t-il vraiment, et en quoi cela nous concerne-t-il tous ? Sous la supervision de chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle, les auteurs de ce livre se proposent de comprendre ce qui se cache derrière la notion de « biodiversité ». Leur objectif ? Montrer le rôle vital qu'elle joue dans le fonctionnement même de nos sociétés et, en cela, les risques que sa disparition engendre. Car un constat indubitable découle des connaissances scientifiques que nous avons acquises : la perte de biodiversité met en péril nos sociétés. Face à un futur plus instable, plus incertain, c'est notre résilience collective qui est remise en question. D'où l'urgence de s'emparer d'un sujet qui n'est pas qu'une affaire de sciences naturelles ni seulement d'engagement en faveur du vivant.
Il y a 66 millions d'années, un astéroïde de douze kilomètres de diamètre s'apprête à percuter la Terre. Les dernières heures des dinosaures sont racontées de leur point de vue, étayé par les connaissances scientifiques les plus récentes. Le récit retrace les jours, les années, les siècles et les millions d'années qui ont suivi l'impact, expliquant les bouleversements qui se sont produits.
« Juillet 2019, il fait 42,6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l'ombre. C'est une fournaise. Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l'Australie et on s'émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes. Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent. Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus.Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même. Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l'extinction de la majorité des espèces. Mais l'image d'Épinal qui montre un dinosaure regardant, l'œil inquiet, une météorite s'écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur des cadavres d'oiseaux le long des routes et des chemins. Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d'espèces sont en train de décliner et que d'ici quelques décennies elles pourraient s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en est la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l'équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître. » Bruno David Plus qu'un cri...