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Chaque jour, de bon matin, Bartabas, fondateur du théâtre équestre Zingaro, travaille avec Le Caravage, son cheval préféré. Tous les deux ont une conversation silencieuse où chacun guide l’autre. Atteindront-ils une certaine perfection qui les autorise à se présenter devant un public ? Traverser les pépins de santé, se remettre de séances ratées, goûter la joie d’un sans-faute.
Alain Cavalier, qui connaît Bartabas depuis longtemps, a demandé au célèbre écuyer s'il pouvait filmer l'entraînement de son prochain spectacle, en compagnie de son cheval fétiche, Le Caravage. Tous les jours, le cinéaste, muni d'une petite caméra, s'est ainsi rendu au fort d'Aubervilliers, siège du théâtre équestre Zingaro, auprès de Bartabas, pour enregistrer leurs sessions.
Là, avec sa petite caméra DV, le filmeur se glisse discrètement dans les écuries, le manège ou la carrière. Alain Cavalier ne pénètre jamais dans le théâtre, cette cathédrale en bois sous la voûte de laquelle se donnent, le soir, les grand-messes équestres. Car ce qui captive le cinéaste, c’est leur mystérieuse préparation et en particulier, le lent, patient et précautionneux travail de Bartabas avec Le Caravage, cet anglo-hispano-arabe à la robe isabelle, aussi brillant qu’un vieux cuivre, aussi rond qu’un fruit mûr.