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Un voyage dans la vie de 4 millions d'hommes et femmes brésiliens, victimes de l'esclavage moderne. En dépit des efforts du président Lula, l'impunité reste la règle.
Ce documentaire est un voyage dans le Sud du Para au Brésil, là où la seule loi est celle de l'argent et du revolver, là où le visage le plus cruel de la crise sociale est celui du travail esclave. En mars 2003 le président Lula lançait officiellement le plan d'éradication du travail esclave. Aujourd'hui les télévisions brésiliennes diffusent régulièrement des messages de prévention, une liste noire, répertoriant les entreprises ayant pratiqué le travail forcé, est publiée tous les six mois ...mais la partie est loin d'être gagnée. A travers le récit et la perception d'un homme, travailleur forcé, et une enquête de terrain réalisée au Brésil, ce film explique la forme contemporaine du travail esclave en montrant ses mécanismes et les acteurs impliqués.
Petits creuseurs des mines d’or burkinabaises ou des mines de mica indiennes, mendiants touaregs dans les rues de Ouagadougou, gamins des décharges en République dominicaine, petites Mexicaines ouvrières agricoles dans les champs de tabac ou de piment aux États-Unis… : à travers ce documentaire éloquent, Hubert Dubois, déjà auteur de L’enfance enchaînée en 1992, reprend son enquête pour mesurer les progrès réalisés, mais aussi alerter sur leur fragilité, en particulier en temps de crise.
La cause des enfants
L’Indien Kailash Satyarthi, fondateur en 1980 d’une ONG qui libère les enfants réduits en esclavage pour les envoyer à l’école, est le fil conducteur de l’enquête, menée dans quatre pays et trois continents. Cet infatigable activiste parvient à mettre face à leurs responsabilités les grandes industries du tapis, de la chaussure de sport, du tabac, du cacao ou de la confection, les obligeant à faire le ménage dans leurs chaînes d’approvisionnement. Comme lui, à travers le monde, des hommes et des femmes fortement engagés pour la cause des enfants poursuivent le combat, parfois au péril de leur vie. Résultat : depuis une quinzaine d’années, le nombre de petits travailleurs a significativement baissé. 215 millions d’enfants restent néanmoins touchés par ce fléau, preuve que la mobilisation ne doit en aucun cas se relâcher.