Aller au contenu principal

94 résultat(s)

ImpriméDisponible
Dans ce témoignage inédit, le lanceur d'alerte Christopher Wylie nous raconte comment l'utilisation des données personnelles de dizaines de millions de personnes et des opérations de manipulations mentales menées à grande échelle ont permis à Donald Trump d'accéder au pouvoir, et au Brexit de l'emporter lors du référendum britannique. Wylie a été le premier à dénoncer les pratiques de la société pour laquelle il travaillait, Cambridge Analytica, et à pointer du doigt Facebook, WikiLeaks, les services de renseignement russes et des hackers du monde entier qui ont participé, plus ou moins activement, à ces opérations dont les conséquences politiques et géopolitiques nous concernent tous.En partant de son histoire personnelle et de ses idéaux – Christopher Wylie est de tous les combats progressistes depuis son jeune âge –, le lanceur d'alerte décrit son arrivée à vingt-quatre ans dans une entreprise anglaise chargée par le Ministère de la Défense britannique de combattre le fanatisme religieux qui sévit en ligne. Mais rapidement, cette stratégie d'utilisation massive de données est détournée pour des buts politiques et Cambridge Analytica, puis son bureau des Opérations Américaines sont créés. Collecte de données, analyse de profils psychologiques, création et propagation massive de contenus  : une véritable arme de guerre tombée entre les mains de l'alt-right.Le grand lavage de cerveau  ne révèle pas simplement les dangers de l'hyper-connectivité et des données personnelles utilisées par des entreprises privées, ce livre expose au grand jour les stratégies pour orienter le vote de millions de citoyens via des campagnes de communication ultraciblées qui ébranlent le libre-arbitre de chacun mais également les piliers de nos démocraties. Ce document de première-main est aussi sensationnel que stupéfiant, un manifeste qui changera définitivement notre regard sur le monde numérique.Traduit de l'anglais (Canada) par Aurélien Blanchard.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Il faut casser cette image de l'amour-passion comme grand embrasement qui retombe en cendres, s'écarter de l'amour comme désir de possession qui, une fois qu'il a atteint sa satisfaction, se transforme fatalement en déception. Voilà ce que nous dit François Jullien, qui plaide pour le concept d'intime. Si l'amour est équivoque, ­l'intime, lui, est ambigu. Dire je t'aime, c'est faire de l'autre un objet, quand dire je suis intime avec toi, c'est défaire l'isolement des sujets. De ce décalage entre l'image commune et passionnelle et celle à rapprocher de la notion d'intime, quelle ­pensée de l'amour peut-on dégager? Une ­passionnante réflexion sur ce qu'est vivre.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
La Rafle des notables revient sur un épisode de l'Occupation, peu connu du grand public, où le grand-père paternel d'Anne Sinclair s'est trouvé entraîné.En décembre 1941, les Allemands arrêtent 743 Juifs français, chefs d'entreprise, avocats, écrivains, magistrats  : une population privilégiée (d'où le surnom de «  notables  »). Ils y adjoignent 300 juifs étrangers déjà prisonniers à Drancy. Ils les enferment tous au camp de Compiègne, sous administration allemande, et qui était un vrai camp de concentration nazi en France, avec famine, manque d'hygiène, maladies, conditions de vie épouvantables par un des hivers les plus froids de la guerre. Une cinquantaine décède dans le camp. Le but est l'extermination, et de fait, c'est de ce camp que partira, en mars 1942, le premier convoi de déportés de France vers Auschwitz (avant juillet 1942 et la Rafle du Vel d'hiv).Le grand-père paternel d'Anne Sinclair, Léonce, petit chef d'entreprise, a été arrêté, interné à Compiègne et sauvé de la déportation car il était tombé très malade et avait été transféré – toujours détenu - à l'hôpital du Val-de-Grâce d'où sa femme a réussi à le sortir. Ils se cacheront jusqu'à la Libération où il est mort à 63 ans des suites de son internement.L'auteur, qui recherchait des documents sur cette partie de la famille, a trouvé quelques éléments sur ce grand-père (en cahier photo dans le livre). Mais elle a surtout découvert un chapitre méconnu de la persécution sous l'Occupation qu'elle a voulu raconter. Elle redonne vie à ces prisonniers qui, pour la plupart, terminèrent ce sinistre périple dans une chambre à gaz. Elle décrit la vie quotidienne dans le camp entre des bourgeois assimilés à la France depuis des générations et qui ne comprennent pas pourquoi on les affame et les enferme, et des juifs étrangers qui ont l'habitude des persécutions. Peu à peu, la force abandonne les prisonniers, la famine les tue à petit feu, la vermine les attaque, la gangrène s'installe. Son livre raconte avec...
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Les Kurdes, à partir de 2012, ont été aux avant-postes de la lutte contre les combattants de Daech en Syrie et en Irak. Trahi par les Alliés en 1923, opprimé depuis sur les terres morcelées du Kurdistan, ce peuple de 40 millions d'âmes a une nouvelle fois montré sa capacité à peser militairement dans le chaos de la guerre tout en ouvrant – au nord de l'Irak comme dans le Rojava syrien – des perspectives politiques favorables à la reconstruction d'une région meurtrie par des clivages nationaux, ethniques et confessionnels. Mais c'était avant une nouvelle trahison : celle des États-Unis et de la Russie, pour qui le sort de ces « damnés de la guerre » n'est qu'une carte à jouer parmi d'autres dans leur stratégie géopolitique. Nourri d'éléments de reportage, de témoignages et d'analyses d'experts, cet ouvrage décrypte la crise actuelle au Moyen-Orient au prisme des différentes communautés kurdes, écartelées entre quatre États : la Turquie, la Syrie, l'Iran et l'Irak. Alors que s'affirment la fin de l'hégémonie occidentale au Levant et l'émergence de nouvelles puissances régionales, l'auteur revient sur les principales étapes de l'histoire kurde pour expliquer pourquoi, depuis les accords Sykes-Picot en 1916, les guerres du Moyen-Orient ont toujours réactualisé la question kurde sans jamais offrir de réponse durable aux revendications de ce peuple sans droits et toujours orphelin d'État. Olivier Piot est grand reporter indépendant, fondateur de la plateforme franco-africaine « Médias & Démocratie » et auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient et l'Afrique. Il publie régulièrement dans Le Monde diplomatique, Géo, Orient XXI et Le Monde.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Au fil du temps, alors que l'ampleur de la pollution et de l'épuisement des ressources liés à l'activité humaine sur terre étaient révélés, climatosceptisme et théories de l'effondrement ont gagné du terrain. « Foutu pour foutu… » Et les jeunes générations de se sentir perdues entre ces deux extrêmes, qui dominent nombre de débats publics actuels sur le climat. Qu'en est-il réellement ? Faut-il croire que tout est perdu ? Et si non, quels sont les leviers d'action ? Le « lobby citoyen » a-t-il un rôle à jouer ? Autant de questions que Baptiste Denis, vingt-cinq ans, a posé à Jean Jouzel, l'un des plus grands climatologues français. Il en résulte un dialogue passionnant, vivant, concret. Non, il n'est pas trop tard pour changer les choses. Mais il est plus que temps de passer à l'action.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Dans une maternité parisienne, alors qu'il découvre la petite tête blonde et les grands yeux bleus de sa fille aînée, Thomas Chatterton Williams – dont le père est «  noir  » et la mère est «  blanche  » – pense à tous ceux qui chercheront inévitablement à assigner une identité à son bébé. Réduire un nouveau-né à sa couleur de peau a-t-il un sens alors même que ses gènes et ses héritages culturels sont multiples ? Tout au long de cet émouvant Autoportrait en noir et blanc, Thomas Chatterton Williams renvoie dos-à-dos racisme ordinaire et antiracisme communautariste, il s'emploie à déconstruire les préjugés avec, pour perspective, l'avènement d'une société post-raciale.Texte incisif mais également lettre d'amour à ses enfants, ce livre raconte le cheminement identitaire d'un père américain dans la société française contemporaine. Après Une soudaine liberté, Thomas Chatterton Williams s'inscrit plus que jamais dans le débat intellectuel d'aujourd'hui.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Colin Reingewirtz  « Williams a un immense talent pour mêler sa pensée et son histoire personnelle.»  The New York Times« La voix dissonante de l'Amérique noire. »  M, Le magazine du Monde
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
« Valérie morte à peine, je dévorais Kathleen et la nuit respirais son sommeil. Valérie morte, je pleurais en cachette et sans pudeur, dans la rue, dans des spasmes et des sanglots. Valérie morte, j'ai regardé Kathleen comme personne avant elle et j'ai cru que sans elle je partirais aussi. Valérie vivante, je la regardais comme jamais personne. J'ai reçu Valérie en ne doutant de rien. J'ai saisi Kathleen après avoir perdu, j'étais nu désormais. »  Un homme perd sa femme et en aime très vite une autre, plus jeune que lui de vingt ans. Il brusque son passé, ses grands enfants, sa nouvelle compagne, leurs petits garçons et tous autour de lui. Il se rend fou d'aimer une morte et une vivante, il ne se pardonne pas de vivre et d'avoir tant trahi, mais ne sait pas s'en empêcher. Il se détruit socialement et au travail. Provocateur, sarcastique, éperdu et trahi à son tour. Il espère le châtiment qui le terrifie. Il finit par admettre. Après dix ans, il écrit.Claude Askolovitch, dans ces pages où tout est vrai, tendre, épuisant, inoubliable, parle de la mémoire des draps, d'un nom que l'on murmure et des baisers qu'on envoie à un fantôme, des photos du passé et des premiers pas dans une vieille maison. Il songe à son père dont la présence formidable lui manque, et à sa mère qui raconte aux lycéens son enfance déportée. Il évoque un homme fourbu qui se love pour dormir contre le corps ferme d'une femme qui lui échappe. Il parle des enfants qui chantent qu'ils ont le plus vieux des papas.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Une interpellation de la conscience de chacun, une invitation à réaliser l'importance de la terre nourricière et à inaugurer une nouvelle éthique de vie vers une sobriété heureuse et pour un monde meilleur. ©Electre 2019
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Une analyse sociale et politique du rapport des Corses à l'altérité, qui se manifeste ces dernières années par des actes antimusulmans ainsi que par une montée du nationalisme et du clanisme. Avec un avant-propos inédit de l'auteur.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Avec humour et poésie, l'auteur visite les baisers littéraires, de Heinrich von Kleist à Marguerite Duras, et en invente la science : l'osculologie. ©Electre 2020
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Une bonne idée, de bonnes volontés et de bons petits plats ne pouvaient donner... qu'une bonne histoire ! Celle qui est racontée ici, par le texte et par l'image, nous entraîne au Relais, un restaurant d'insertion lié à un centre de formation pour rapprocher au quotidien la théorie et la pratique, le tout mijotant dans une ancienne usine de Pantin, en Seine-Saint-Denis, à deux pas du canal de l'Ourcq. Sur plus de vingt-cinq ans, c'est une passionnante aventure humaine qui nous est donnée à voir. Celle de militants de l'économie sociale et solidaire, celle d'une ville qui trouve un second souffle après avoir été frappée par la désindustrialisation, celle de nombreux travailleurs longtemps privés d'emploi qui s'émancipent et reprennent confiance… Celle enfin d'un lieu où l'on déguste une cuisine gastronomique et de saison sans forcément savoir que l'on fait « du social » avec sa fourchette et son couteau. Le Relais nous raconte une histoire dont on ne peut que rêver qu'elle ait force d'exemple. Car, non, dans bien des cas, il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du travail. Une main tendue, en revanche... Philippe Chibani-Jacquot est journaliste, spécialisé dans l'économie sociale et solidaire et la transition écologique. « Rien n'est mieux qu'un beau récit pour faire connaître, populariser une idée, une expérience. Celui que nous propose ce livre est captivant. » Claude Alphandéry
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  De loin, à 400 m d'altitude, miroitant sous la lune ou étincelant au soleil, j'aperçois comme un drap blanc étendu sur le flanc d'une colline. Ce drap blanc, qui occupe plusieurs hectares, coïncide avec l'emplacement du village détruit. Ce n'est pas un drap, mais une couche de ciment chaulé d'un mètre cinquante de hauteur ; des couloirs percés dans cette masse reproduisent le tracé des rues anciennes…  »Dès la première page, nous voici en Sicile avec le grand romancier et essayiste Dominique Fernandez. Fou d'Italie depuis toujours, passionné de la langue italienne, ami de Moravia et de Pasolini, traducteur de Goldoni et Sandro Penna, il nous conduit dans son Italie, éternelle, actuelle, selon ses passions, son désir. Ce n'est pas de l'égoïsme, mais une passion incessante. Nous traversons Naples, Rome, l'Ombrie, Bologne, Florence et Venise…D'une mosaïque méconnue à une tonnara en ruine, d'un vers énigmatique au plus beau tableau de Rome, de la transparence du marbre au mystère de la chapelle Saint Luc, c'est une promenade buissonnière. Fernandez raconte, déploie, cherche, ironise, se passionne. Rien ne lui échappe et tout s'éveille ici, avec plaisir, sensualité, à hauteur de l'amour porté. On apprend, on s'épate de ce beau savoir, joyeux et tendre.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
« L' “autre” langue des femmes, c'est la parole qui émerge lorsqu'elles se définissent pour ce qu'elles sont, pas en fonction de ce qui leur est infligé.Ce langage fut toujours parlé en Afrique, continent qui enfanta des  dynasties de “grandes royales”, contredisant ainsi la posture victimaire d'un  certain activisme occidental.S'appuyant sur l'histoire, les mythes, spiritualités et pratiques sociales des Subsahariennes, l'auteur nous initie à un riche matrimoine qui révèle  la variété des potentialités féminines.Les femmes impressionnantes dont elle nous conte les aventures  régnèrent sur des sociétés patriarcales, donnèrent une terre à leur peuple  en exil, firent du plaisir sexuel un droit, s'engagèrent dans les luttes  anticoloniales qu'elles financèrent souvent grâce à leur fortune personnelle,  furent conscientes de leur valeur en tant qu'individus souverains.Pourtant, la riche expérience des Africaines subsahariennes reste  méconnue. Sans s'identifier à ces femmes ni voir en elles des références, on  entend leur prescrire un modèle d'émancipation.La “sororité” reste une vue de l'esprit, compte tenu des rapports de  domination existant entre femmes. L'histoire a doté les unes d'un pouvoir  symbolique, politique et économique dont les autres ne jouissent pas.  Cette dissymétrie fondamentale est occultée par la centralité conférée à la  question de l'hégémonie masculine, censée définir et fédérer les femmes.Des rapports entre elles, reproduisant l'association de la cavalière et de  la jument, permettent-ils de faire cause commune ? »L.M.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
«  C'est à nous, et à nous seuls, qu'il revient de réfléchir, d'analyser et parfois de prendre des risques pour rester libres. Libres de nous engager et d'être ce que nous voulons. C'est à nous, et à personne d'autre, qu'il revient de trouver les mots, de les prononcer, de les écrire avec force, pour couvrir le son des couteaux sous nos gorges.A nous de rire, de dessiner, d'aimer, de jouir de nos libertés, de vivre la tête haute, face à des fanatiques qui voudraient nous imposer leur monde de névroses et de frustration – en coproduction avec des universitaires gavés de communautarisme anglo-saxon, des militants aveuglés, et des intellectuels qui sont les héritiers de ceux qui ont soutenu parmi les pires dictateurs du XXème siècle, de Staline à Pol Pot.  »Ainsi plaide Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, lors du procès des attentats de janvier 2015. Procès historique, procès intellectuel, au cours duquel l'auteur retrace, avec puissance et talent, le cheminement souterrain et idéologique du Mal. Chaque mot pèse. Chaque mot frappe. Ou apporte la douceur. Evoquant les noms des disparus, des amis, leurs plumes, leurs pinceaux, leur distance ironique et tendre. Oui, la liberté d'expression est un combat, chaque jour vivifié par des gestes, des paroles, des échanges.Face à la mort, la littérature nous tient  : ce texte, bien plus qu'une plaidoirie, est un éloge de la vie libre, joyeuse et éclairée.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Qu'est-ce qui fait de nous des êtres capables de créer  ?Lorsque Diderot écrit que «  les grands artistes ont un petit coup de hache dans la tête  », il consacre une idée qui traverse les époques et les cultures  : qu'il s'agisse de la mélancolie selon Aristote, de la tempête des passions selon les Romantiques ou du manifeste surréaliste, tous célèbrent le lien entre folie et créativité, au point de considérer la folie comme l'ordinaire du génie.Pourtant l'idée ne résiste guère à l'expérience quotidienne du psychiatre, qui raconte ici ses patients et montre combien la maladie les entrave et les livre à la souffrance.C'est à partir de récentes études scientifiques qu'il devient possible de résoudre cette apparente contradiction  : c'est du côté des parents, enfants, frères et sœurs des patients que pourrait bien se situer la propension à la créativité. Le lien entre folie et créativité devient un lien de parenté  : notre ADN nous rend vulnérables aux troubles psychiques en même temps qu'il nous permet de créer.C'est parce qu'ils sont la contrepartie de ce qui fait de nous des êtres humains que ces troubles s'avèrent si fréquents. Pour créer une œuvre, il faut se représenter le monde en pensée. Or l'acte élémentaire de penser est en soi un acte de création, et un pouvoir qui n'est pas sans risque  : en façonnant nos représentations du monde, nous devenons capables de les enrichir à l'infini.Pour faire œuvre ou pour se perdre.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Le complotisme produit des effets délétères majeurs sur l'ordre mondial et l'opinion publique ; mais qui est vraiment le complotiste ? Le complotisme produit des effets délétères majeurs sur l'ordre mondial et l'opinion publique ; Pensant seul contre tous, il se persuade qu'un plan maléfique serait organisé en vue d'usurper le pouvoir ou de poursuivre des intérêts cachés. À lui, donc, de le divulguer : son domaine est celui de l'ombre, des coulisses. Ce Don Quichotte de l'ère moderne, dont la fake news est l'instrument, s'inscrit dans une longue tradition : les thèses extravagantes autour de l'assassinat de John F. Kennedy, ou les récentes rumeurs d'une forêt amazonienne en feu, constituent les nouvelles manifestations d'un phénomène maintes fois observé, comme dans la Rome antique, où Néron accusa les chrétiens d'être incendiaires. Avec érudition et un sens aigu de la responsabilité des intellectuels, Sylvie Taussig décrit les chemins tortueux du complotiste, qui pense détenir la Vérité salvatrice. Elle démontre qu'à toutes les époques, le complotisme ne fait jamais que jouer sur la peur, et plus : la passion de la peur.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Un manuel de résistance à l'intention des nouvelles générations. Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive ? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit comme une peau de chagrin, les livres comptent moins que les écrans, l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct, la famille explosée, décomposée, recomposée se retrouve souvent composée d'ayants droit égotistes et narcissiques. De nouveaux repères surgissent, qui contredisent les anciens : le racisme revient sous forme de racialisme, la phallocratie sous prétexte de néo-féminisme, l'antisémitisme sous couvert d'antisionisme, le fascisme sous des allures de progressisme, le nihilisme sous les atours de la modernité, l'antispécisme et le transhumanisme passent pour des humanismes alors que l'un et l'autre travaillent à la mort de l'homme, l'écologisme se pare des plumes anticapitalistes bien qu'il soit le navire amiral du capital – il y a de quoi perdre pied. J'ai rédigé une série de lettres à cette jeune génération pour lui raconter les racines culturelles de notre époque : elles ont pour sujet la moraline, le néo-féminisme, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'antifascisme, la déresponsabilisation, la créolisation, l'antisémitisme, l'écologisme, l'art contemporain, le transhumanisme, l'antispécisme. L'une d'elles explique en quoi consiste l'art d'être français : d'abord ne pas être dupe, ensuite porter haut l'héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l'hédonisme de Rabelais, de l'ironie de Voltaire, de l'esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Nous avons quitté le poisson rouge dans son bocal numérique  : parfaitement libre, ouvert à tout, mais incapable de grandir, en difficulté pour se concentrer plus de 8 secondes, épuisé par le temps qui file et par les sollicitations infinies. Et travaillé par les algorithmes… Et nous l'y retrouvons, après une expérience mondiale inédite  : un poisson rouge confiné, sauvé par sa capacité technique à échanger, travailler, regarder, garder le contact, se divertir… et découvrant, en accéléré, sa prison numérique – libre de tout connaître mais perdant le désir  ; parlant à tous et chacun, mais avide de rencontres  véritables  ; le dos tassé, les yeux rougis, continuant la vie avec un léger sentiment de vide et d'attente….Impossible de rembobiner, comme dans un film américain  : à nous de faire avec cette nouvelle civilisation, qui nous a emportés et transformés en vingt ans. Déconnecter est un leurre  : mais lutter avec souplesse  ; transformer nos façons de faire, de connaître, d'aimer  ; se chercher des rites  ; réformer notre langage  ; déjouer l'Intelligence artificielle  ; et surtout, se créer une plage de temps à soi, chambre virtuelle, mains vides, regards vers le ciels  : telles sont les leçons et pistes possibles de cet essai bref, incisif, majeur. D'une méditation sur le temps à un souvenir de wifi en panne, d'un petit déjeuner avec Zuckerberg à une méditation sur les stages de déconnexion durs du patron de Twitter, d'une addiction personnelle à une promenade en forêt sans écran…. Libérez-vous. Renaissez. Petit poisson rouge deviendra grand…Deux ans après l'immense succès de La civilisation du Poisson rouge, Bruno Patino poursuit son travail de recherche, le déploie et l'approfondit  : que chacun puisse se trouver une voie libre et apaisée.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
C'est un peuple légendaire, immense, vif comme s'il avait vécu. Ce sont les personnages d'A la recherche du temps perdu, avec leurs visages, leurs désirs, leurs tics, leurs mots fameux  : ils sont une petite centaine, choisis par Mathilde Brézet dans ce dictionnaire libre et passionné.Chaque nom est un récit  – parfois une apparition : récit d'une vie, mais aussi récit d'un parcours de création. Comment est née Albertine  ? Et Swann  ? Que veut nous dire Proust avec Jupien  ? Pourquoi un personnage comme la femme de chambre de la baronne Putbus, capital dans les premières versions de l'œuvre, a quasiment disparu  ? Il y a aussi les personnages sans nom mais pas sans regard, comme le liftier ou les «  filles portant le lait  ». Mathilde Brézet plonge dans les aléas de l'atelier littéraire et dans les méandres du désir de l'auteur pour ses personnages…Nourri de nombreux et récents travaux universitaires, ce volume immense ouvre des perspectives en citant abondamment les avant-textes du chef-d'œuvre, la correspondance de l'auteur, et les témoignages de ses contemporains. Le regard et le ton sont toujours personnels  : ce sont ceux d'un lecteur qui parle à  d'autres, et qui ne cesse de donner à connaître ou à reprendre. Pour qui n'a pas lu Proust, ce dictionnaire est l'occasion de se familiariser avec ses héros, et de découvrir la richesse inouïe de son univers. Pour les proustiens aguerris, il y a le plaisir des retrouvailles, de la découverte de ses propres sentiments de lecture, mais aussi la surprise d'interprétations nouvelles  : tout est gracieux dans ces pages érudites, qui nous font voyager au plus beau des pays.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
ImpriméDisponible
Récit du combat de la Plateforme des personnes touchées par l'hypothèque (PAH) qui, face à la crise espagnole du logement, a réclamé l'annulation des dettes des familles saisies et leur relogement. Ce témoignage dévoile les dessous de l’immobilier, et dénonce les pratiques frauduleuses des banques et la complicité administrative et politique.
Disponible
Veuillez vous connecter pour réserver