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Ce guide permet de comprendre les différentes théories économiques, le vocabulaire spécialisé, les lois dont l'économie s'est dotée, les querelles entre économistes, les maîtres à penser, etc. Il offre un accès à des questions sur l'emploi, la croissance, les services publics, la mondialisation, etc.
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Le président américain Franklin Delano Roosevelt, qui occupa quatre mandats successifs de 1933 à 1945, est resté dans l'histoire comme le dirigeant politique ayant su gérer une crise financière, économique et sociale d'une ampleur inédite. Comment y est-il parvenu ? Du système financier à la fiscalité, de la politique budgétaire à la place de l'État dans l'économie, le New Deal, programme de relance de l'économie et de lutte contre le chômage énoncé par le chef d'État a modifié en profondeur les institutions américaines. Dans un style d'une grande éloquence, ces discours répondent à des questions toujours d'actualité. Comment gérer la dette publique en temps de crise ? Pourquoi la puissance publique, même attaquée par des intérêts privés, doit-elle rester ferme dans sa volonté régulatrice ? L'enjeu, comme l'explique Roosevelt, était alors de taille : sortir de la crise «par le haut» était le seul moyen de sauver la démocratie du populisme et des tentations totalitaires. Ces textes, sélectionnés et présentés par Christian Chavagneux, permettent de comprendre comment Roosevelt a su analyser les causes profondes de la crise afin de mettre en oeuvre un projet politique que l'on peut qualifier de révolutionnaire. Il est rédacteur en chef adjoint d'Alternatives économiques et rédacteur en chef de L'Économie politique. Il est également chroniqueur sur France Inter dans l'émission «On n'arrête pas l'éco». Il a obtenu le prix 2012 du meilleur article financier.
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Un regard critique sur l'économie sociale et solidaire présentée comme une alternative possible au capitalisme. S'appuyant sur de nombreux exemples, l'auteur, lui-même animateur d'une société coopérative de production, interroge cette économie alternative et sa capacité à transformer la société, son pouvoir politique et l'exemplarité de sa gouvernance.
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4 janvier 2011 : décès de Mohamed Bouazizi, le jeune homme qui s?est immolé par le feu à Sidi Bouzid. 14 janvier 2011 : fuite du président Ben Ali, et fin d?un régime autoritaire de 23 ans. Dès le 6 janvier, Olivier Piot, grand reporter, est sur place. Il y restera durant toute la durée des événements. Nous suivons avec lui cette révolution en marche, au fil de ses discussions avec de nombreux témoins, de son émouvante rencontre avec la famille du jeune Bouazizi, des incroyables mouvements de rue, de ses démêlés avec des policiers qui cherchent en vain la carte mémoire de son appareil photo, dissimulée dans son col. Au fil de ce reportage très vivant, nourri d?explications sur les ressorts de la révolte, apparaît une révolution avant tout populaire, née de la colère de marchands et de mineurs contraints à une précarité grandissante. Une colère qui, on le voit actuellement, ne cesse d?essaimer sous des formes différentes dans l?ensemble du monde arabe.
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L'auteure a sillonné la France pour rapporter des expériences d'initiatives écologiques ou solidaires de proximité réussies : jardins partagés, villes zéro pesticides, écohameaux, cantines bios, habitats collectifs, villes lentes, pépinières d'entreprises, etc.
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Face au dérèglement climatique, la technologie peut-elle nous sauver ? La France est-elle exemplaire ? À quoi peut s engager Barack Obama ? Pourquoi les choses bougent-elles en Chine ? Qui sont les adversaires de la lutte pour le climat ? Alors que la France accueille en décembre 2015 la conférence des Nations unies sur le climat (COP21), ce livre apporte les clés pour en comprendre les enjeux et fournit des pistes pour se mobiliser tout au long de l année. Les auteurs, qui suivent les négociations et y participent de l intérieur, décryptent les enjeux géopolitiques, économiques et financiers qui entourent ce sommet décisif pour notre avenir. La « bataille de Paris » n est pour l heure ni gagnée ni perdue. Elle se joue en ce moment : dans le cercle des négociations officielles, dans le monde économique et financier, mais aussi dans l indispensable mobilisation citoyenne.
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Les auteurs, enseignants-chercheurs en ergonomie, s'adressent ici à un plus large public que le monde académique. Ils rendent compte d'histoires de travail cumulées lors des études qu'ils ont menées ou encadrées dans de multiples milieux professionnels : ouvriers de l'automobile, de la sidérurgie, du BTP, compagnons dans l'aéronautique, pâtissiers, horticulteurs, infirmières et aides-soignantes, ripeurs, techniciens de la sécurité sociale, cadres administratifs… Ces femmes et ces hommes vivent des expériences communes relatives aux contraintes de temps, aux injonctions contradictoires de faire vite et bien, à l'impossibilité de prendre le temps nécessaire pour acquérir et faire circuler des savoirs professionnels… tout en ayant le sentiment que les difficultés qu'ils éprouvent leur sont personnelles. Il s'agit ainsi de décrire les rouages du « modèle de la hâte », ses méfaits, mais aussi les stratégies et ruses déployées dans l'activité quotidienne, individuelle et collective, pour le contrer. De ces histoires se dégagent les temps essentiels, ceux qui ont du sens et participent au fait que le travail puisse être source de bien-être : le temps pour transmettre, pour construire avec les autres, pour créer. En partageant ces histoires, les auteurs veulent susciter une réflexion collective sur les manières de faire autrement, de participer à une « écologie des temps du travail ».
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Une réflexion sur la politique énergétique de la France, notamment sur le nucléaire. Face au faible développement des énergies renouvelables et au retard pris avec le programme EPR, le prochain gouvernement devra se positionner sur cette question cruciale. ©Electre 2022
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Dans une société ouverte, qu'est-ce qui distingue le langage totalitaire du langage démocratique ? Telle est la question posée ici par Robert Habeck, chef de file des Verts allemands et philosophe. « Tourisme de l'asile », « grand remplacement », « dictature de l'opinion », « trahison du peuple »… La brutalité langagière semble avoir envahi la vie publique. Mais de quoi est-il exactement question ? Où se situe la frontière entre la polémique démocratique constructive et un langage qui détruit toute possibilité de communication, qui exclut, déshumanise ? Analysant divers mécanismes de manipulation par les mots – quand l'extrême droite en vient par exemple à qualifier des écologistes de « nazis » –, Robert Habeck nous rappelle à quel point nos manières de nous exprimer, les termes auxquels nous recourons, jouent un rôle décisif pour la démocratie. En soulignant que le langage est d'une importance capitale – et pas seulement en politique –, il dessine les contours d'une langue suffisamment ouverte et variée pour rassembler les hommes et les femmes dans toute leur diversité et les faire s'interroger ensemble sur « qui nous voulons être ». Une interrogation cruciale aussi bien en Allemagne qu'en France.
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Quelle est notre meilleure alliée pour combattre le changement climatique ? La technologie pure, encore et toujours, comme le fantasment les tenants de la géoingénierie ? Non : la nature elle-même, à condition qu'on le lui permette. Le géomimétisme – en référence au « biomimétisme », c'est-à-dire le fait de s'inspirer de l'action de la nature – désigne l'ensemble des pratiques dont nous disposons pour piéger le carbone atmosphérique dans les sols et les organismes vivants, dans le respect des cycles naturels et de la biodiversité. Car, pour combattre efficacement le réchauffement climatique, il ne suffit pas de réduire nos émissions de gaz à effet de serre – même si c'est essentiel –, il faut aussi capturer le trop-plein de CO2 dans l'atmosphère. L'exemple le plus évident de géomimétisme est celui de la reforestation, à même de rafraîchir le climat. Mais on peut également citer le développement de l'agroécologie, l'élargissement des zones humides, le renforcement du permafrost ou encore la constitution de puits de carbone océaniques. Cet ouvrage pionnier détaille de façon claire et rigoureusement chiffrée l'intérêt de ces méthodes pour l'humanité et propose, en conséquence, des pistes réalistes pour des politiques publiques à la hauteur de l'enjeu. « Cet ouvrage essentiel fournit la démonstration qu'il est encore possible, aujourd'hui, de sauver notre monde. » Gaël Giraud, économiste.
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Les Kurdes, à partir de 2012, ont été aux avant-postes de la lutte contre les combattants de Daech en Syrie et en Irak. Trahi par les Alliés en 1923, opprimé depuis sur les terres morcelées du Kurdistan, ce peuple de 40 millions d'âmes a une nouvelle fois montré sa capacité à peser militairement dans le chaos de la guerre tout en ouvrant – au nord de l'Irak comme dans le Rojava syrien – des perspectives politiques favorables à la reconstruction d'une région meurtrie par des clivages nationaux, ethniques et confessionnels. Mais c'était avant une nouvelle trahison : celle des États-Unis et de la Russie, pour qui le sort de ces « damnés de la guerre » n'est qu'une carte à jouer parmi d'autres dans leur stratégie géopolitique. Nourri d'éléments de reportage, de témoignages et d'analyses d'experts, cet ouvrage décrypte la crise actuelle au Moyen-Orient au prisme des différentes communautés kurdes, écartelées entre quatre États : la Turquie, la Syrie, l'Iran et l'Irak. Alors que s'affirment la fin de l'hégémonie occidentale au Levant et l'émergence de nouvelles puissances régionales, l'auteur revient sur les principales étapes de l'histoire kurde pour expliquer pourquoi, depuis les accords Sykes-Picot en 1916, les guerres du Moyen-Orient ont toujours réactualisé la question kurde sans jamais offrir de réponse durable aux revendications de ce peuple sans droits et toujours orphelin d'État. Olivier Piot est grand reporter indépendant, fondateur de la plateforme franco-africaine « Médias & Démocratie » et auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient et l'Afrique. Il publie régulièrement dans Le Monde diplomatique, Géo, Orient XXI et Le Monde.
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L'auteur démontre la nécessité de mieux synchroniser les transitions énergétique et numérique. Si la seconde permet d'éviter d'inutiles déplacements ou d'ajuster la consommation de chauffage, elle ne peut exister, paradoxalement, sans une production électrique abondante. C'est pourquoi l'auteur préconise de remettre le numérique à sa place, pour qu'il ne devienne pas une fin en soi énergivore. ©Electre 2023
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De l'ombre à la lumière. Le mouvement des Gilets jaunes puis, surtout, la crise du Covid-19 ont braqué le projecteur sur une France aux contours flous, longtemps invisibilisée. Une France qui vit « à quelques euros près », qui n'a pas besoin qu'on lui dise de traverser la rue pour savoir que le travail est un précieux gage de survie ou d'émancipation, pour qui une voiture en état de marche est une absolue nécessité, qui connaît le prix de la solidarité… La France des caissières, des postiers, des aides-soignantes, de ceux qui entretiennent les résidences sociales. Celle qui est restée courageusement sur le pont pendant cet étrange printemps de confinement. C'est cette France des « vies majuscules » que l'ambitieux projet qui a donné naissance à ce livre a voulu appréhender. Encadrés par des journalistes, quelques centaines de témoins de tous âges, de Marseille à Grande-Synthe, de Mulhouse à Caen, de Troyes à Toulouse, de Nantes à Billom, de Laxou à Saintes, de Vierzon à Mont-Saint-Martin et de Joué-lès-Tours à Lunel, ont pris la plume pour se raconter. Loin des clichés condescendants ou stigmatisants, ils relatent bien concrètement la recherche d'un stage quand on n'a pas « la gueule de l'emploi », le rôle de « psy à temps partiel » d'une employée de ménage, l'angoisse des formalités « dématérialisées » quand on ne maîtrise pas les outils numériques, la sortie tête haute d'une situation de violence conjugale ou familiale. Mais encore la chaleur des relations de voisinage ou d'un réseau d'aide pour obtenir enfin des papiers quand on a « choisi la France ». Personnels et universels, graves, amusés, coléreux, amoureux, informatifs, fantaisistes, ces textes, qui se répondent et se complètent, apportent la preuve, s'il en fallait, que les « petites histoires » permettent bien souvent de comprendre la « grande ».
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Une bonne idée, de bonnes volontés et de bons petits plats ne pouvaient donner... qu'une bonne histoire ! Celle qui est racontée ici, par le texte et par l'image, nous entraîne au Relais, un restaurant d'insertion lié à un centre de formation pour rapprocher au quotidien la théorie et la pratique, le tout mijotant dans une ancienne usine de Pantin, en Seine-Saint-Denis, à deux pas du canal de l'Ourcq. Sur plus de vingt-cinq ans, c'est une passionnante aventure humaine qui nous est donnée à voir. Celle de militants de l'économie sociale et solidaire, celle d'une ville qui trouve un second souffle après avoir été frappée par la désindustrialisation, celle de nombreux travailleurs longtemps privés d'emploi qui s'émancipent et reprennent confiance… Celle enfin d'un lieu où l'on déguste une cuisine gastronomique et de saison sans forcément savoir que l'on fait « du social » avec sa fourchette et son couteau. Le Relais nous raconte une histoire dont on ne peut que rêver qu'elle ait force d'exemple. Car, non, dans bien des cas, il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du travail. Une main tendue, en revanche... Philippe Chibani-Jacquot est journaliste, spécialisé dans l'économie sociale et solidaire et la transition écologique. « Rien n'est mieux qu'un beau récit pour faire connaître, populariser une idée, une expérience. Celui que nous propose ce livre est captivant. » Claude Alphandéry
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Une société juste se mesure aussi à sa façon de répartir les tâches pénibles et de traiter celles et ceux qui les effectuent. Qui sort ma poubelle ? Qui nettoie derrière moi ? Qui range mon espace de travail ou passe le balai dans l'école de mes enfants ? Le monde du travail consacre 8 % du temps rémunéré au nettoyage et à l'entretien d'espaces publics et privés. Cet ouvrage met en lumière les personnes - en très grande majorité des femmes-qui s'en chargent, et qui restent le plus souvent invisibles pour les autres, au travail comme dans le débat public. Précarité, cumul de pénibilités, déqualification sont le lot de ces emplois - des caractéristiques aggravées parle développement, ces dernières années, du recours à la sous-traitance. Face à cette situation, les auteurs montrent que des solutions existent : réinternalisation des tâches de nettoyage, intégration au collectif de travail, décloisonnement des activités, revalorisation des salaires, remise en cause du temps partiel subi, développement de la formation et de la mobilité professionnelle... Plus fondamentalement encore, l'idéal de justice nous invite à repenser la division du travail et à mieux partager les "sales" boulots.
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Récit du combat de la Plateforme des personnes touchées par l'hypothèque (PAH) qui, face à la crise espagnole du logement, a réclamé l'annulation des dettes des familles saisies et leur relogement. Ce témoignage dévoile les dessous de l’immobilier, et dénonce les pratiques frauduleuses des banques et la complicité administrative et politique.
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Un revenu mensuel garanti pour tous, de la naissance à la mort, sans aucune contrepartie… Une incitation à la paresse ? Une idée généreuse mais inapplicable ? Non : la meilleure des solutions, dans un contexte de crise, pour garantir une continuité d'inclusion sociale et réduire les inégalités. Inscrit dans la dynamique d'évolution du salariat capitaliste, le revenu universel n'est ni un dispositif d'assistance ni un outil de simplification. Il constitue un autre mode de répartition de la richesse produite, dans une économie largement dominée par les machines numériques, où la précarité s'accroît et où le retour de la croissance apparaît peu probable et peu souhaitable. Justement parce qu'il est universel, un tel revenu est pourvoyeur de liberté et d'estime de soi, là où les allocations de solidarité renforcent le sentiment d'exclusion, voire de honte. Réforme fiscale, glissement progressif des outils actuels, création de monnaies complémentaires… L'auteur examine les différentes hypothèses de financement du revenu universel. Et met au jour son puissant potentiel de transformation de la société.
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Comment accélérer la transition de nos économies et de nos sociétés vers le bien-être et la soutenabilité ? Alerter sur le « péril climatique » ne suffira pas : la peur paralyse davantage qu'elle n'incite à agir. Il faut proposer un récit commun positif, qui mobilise le principe de justice sociale. Car les crises écologiques renforcent les inégalités, tout comme les inégalités accroissent les dégâts environnementaux. Pour cela, nous disent les auteurs, il est nécessaire de redéfinir le progrès social à la lumière du défi écologique, en visant l'égalité, l'emploi et la protection sociale. Quels instruments de justice environnementale mettre en place ? Suffira-t-il de « verdir » le capitalisme ou faudra-t-il changer de paradigme économique ? Quel rôle pour les syndicats dans la transition ? Comment mutualiser les nouveaux risques pour en minimiser l'impact ? Ce livre avance dix propositions pour faire de la transition sociale-écologique un nouvel horizon démocratique.
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Et si la fin du chômage n'était pas une utopie ? Depuis 2016, l'expérimentation "Territoires zéro chômeur de longue durée" consiste à réaffecter les coûts directs et indirects du chômage (RSA, manques à gagner fiscaux...) pour financer la création d'emplois. Sur quelques dizaines de territoires à travers la France se créent ainsi des "comités locaux pour l'emploi" et des "entreprises à but d'emploi", dans lesquelles sont progressivement embauchées, en CDI et au SMIC, les personnes durablement éloignées de l'emploi qui le désirent. Les activités exercées répondent à des besoins non couverts et utiles à la population : recycleries, garages solidaires, aide aux personnes fragiles, vente en circuits courts, etc. Six ans après le vote de la loi autorisant la mise en place de cette expérimentation révolutionnaire, cet ouvrage en tire le bilan et étend la réflexion. Plus qu'un outil d'insertion et de développement économique des territoires, le projet "Territoires zéro chômeur de longue durée" représente une manière radicale de repenser l'emploi comme une question avant tout politique. Il constitue un moyen d'inventer les emplois de demain, dans une économie plus humaine et plus écologique
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Les éoliennes ont mauvaise presse. On les accuse de dévaster les paysages, de tuer les oiseaux et les vaches, de bétonner les terres, de coûter cher aux contribuables, de polluer (recyclage, utilisation de terres rares)… et même de favoriser l'usage des énergies fossiles, en raison de leur « intermittence ». Ces accusations soutiennent généralement un plaidoyer en faveur d'une forte relance du nucléaire, énergie décarbonée. Tous ces arguments, Cédric Philibert les passe au crible de nombreuses données chiffrées. Il apporte ainsi des réponses documentées aux interrogations légitimes du public, mais pourfend également une vaste entreprise de désinformation, une coalition d'intérêts économiques ou purement politiques. Non, la variabilité du solaire et de l'éolien ne constitue pas une réelle difficulté ; oui, on peut quadrupler la puissance des éoliennes en France sans entraîner un désastre écologique ; non, elles ne sont pas ruineuses pour les finances publiques, elles y contribuent même au-delà des investissements réalisés… Enfin, le parc nucléaire vieillit et les nouveaux réacteurs envisagés ne produiraient rien avant 2035 au mieux. Si nous n'accélérons pas le développement de l'éolien et du solaire, nous ne pourrons pas tenir nos engagements pour le climat, ni décarboner notre économie, et nous paierons notre énergie de plus en plus cher.
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