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Dans la Russie impériale du début du vingtième siècle, le Cosaque Malackh va engendrer treize enfants, treize oncles dont la forte personnalité nous est représentée avec un mélange de tendresse et de réalisme sans concessions, mais dans un joyeux délire qui déborde largement, pour notre plus gand plaisir, la simple réalité. La demeure familiale, hantée par le patriarche, se met à enfler, à s'agrandir, se doter d'enfilades de pièces infinies habitées par la nombreuse parentèle. Le temps aussi se laisse désorienter et la chronologie bousculer. On y voit, entre autres, les enfants naître avec l'uniforme militaire, le frère cadet assister à la naissance de son aîné, et un Grec, père putatif de cet histrion flamboyant, prédire avec succès lavenir et prophétiser une nouvelle religion de l'amour.
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Roman traduit du russe par Anne-Marie Tatsis-Botton
     
Le héros, Arséni, naît en 1440 près du monastère Saint-Cyrille du lac Blanc et meurt en 1520 au terme d une longue vie qui le conduit de son lieu de naissance à Pskov, puis jusqu à Venise et Jérusalem, avant de le ramener à son point de départ. Ses dons de guérisseur lui valent partout où il séjourne une grande renommée et pourraient lui assurer honneurs et fortune. Mais, ayant involontairement causé dans sa jeunesse la mort de la femme aimée sans qu elle ait reçu les sacrements de l Église, il renonce à tous biens terrestres et tente par la mortification d obtenir le rachat de celle qu il ne veut pas livrer au néant.
Chronique imaginaire d un être tourmenté par la sainteté, ce roman-fable nous entraîne dans une Russie du Moyen Âge ravagée par la peste et dans le quotidien d un petit peuple humble et brutal, de moines énergiques et visionnaires, de pèlerins exposés aux dangers de longs voyages. Inspiré par des vies de saints russes, stylistiquement aussi dentelé que les feuilles d un herbier, il dépayse fortement, tout en nous menant aux sources du christianisme russe.

Né en 1964 à Kiev, Evguéni Vodolazkine est médiéviste, chercheur à l Académie des sciences de Russie. Il est l auteur d un premier roman, Soloviov et Larionov. Paru en 2012, ce roman-ci a été récompensé en 2013 par le prestigieux prix russe Bolchaïa Kniga.

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Kalitine, chimiste soviétique, s'enfuit à l'Ouest au moment de l'effondrement du pays avec un poison fulgurant, létal et intraçable qu'il a fabriqué. Il l'a nommé le Débutant. Vingt ans plus tard, le lieutenant-colonel Cherchniov reçoit l'ordre d'empoisonner le traître avec son propre produit. Il se lance alors à sa poursuite. Prix Transfuge du meilleur roman étranger 2022.
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Le roman se construit autour du dialogue entre Sacha, jeune homme fraîchement installé à Minsk et sa voisine de palier Tatiana Alexeïevna, une vieille dame de 91 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer. Tous deux ont vécu une tragédie. Tatiana lui raconte son passé au Commissariat du peuple, aux Affaires étrangères où, pendant la guerre elle traduisait la correspondance avec le CICR (Comité International de la Croix Rouge). Ce dernier avait proposé aux autorités soviétiques de s'occuper de leurs prisonniers de guerre selon les conventions de Genève et de La Haye. On lui opposa un refus constant. C'est par ce biais qu'elle trouve un jour le nom de son mari dans une liste de prisonniers russes en Roumanie. Prise de panique, parce qu'elle devient alors l'épouse d'un ennemi du peuple, elle décide de traduire le document en supprimant le nom de son mari et en recopiant deux fois le nom du prisonnier qui le précédait. Elle a vécu depuis dans la peur, malgré le soulagement de savoir son mari en vie. Le destin la rattrape à la victoire : son mari est arrêté puis fusillé, leur fille lui est arrachée (elle mourra de faim un peu plus tard) et elle-même est condamnée à 15 ans de camp. Sacha vient, lui, de perdre sa jeune épouse alors qu'elle portait leur enfant. Cet arbitre de football (dont la profession donne lieu à quelques réflexions sur le libre arbitre) est libre de refaire sa vie avec sa toute petite fille. S'il décide de s'installer à Minsk, c'est parce que sa mère y habite, mais aussi sans doute parce que la Biélorussie est l'ancienne république soviétique qui rappelle le mieux ce que fut l'URSS. POINTS FORTS La croix rouge c'est en premier lieu le CICR et le sort tragique des soldats soviétiques faits prisonniers. C'est aussi le signe que dessine sur les portes Tatiana Alexeïevna malade pour retrouver son appartement, c'est encore la croix que portaient les citoyens soviétiques soumis à la terreur. C'est enfin l'objet des dernières volontés de la vieille dame. Bien
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