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L'allégresse d'un début de printemps, les ombres portées sur les façades, les ""chauffragettes"" d'un bistrot, l'eau-lumière des bassins et des fontaines, les jeux des enfants sur les rampes de Montmartre, les magasins de bonbons, l'envie soudaine d'une soupe à l'oignon... En quelque 34 tableaux, Philippe Delerm évoque Paris. Pas celui, officiel, des monuments, mais celui, plus secret, plus essentiel donc, des instants et des sensations. L'ouvrage est accompagné de photos de Martine Delerm.

Tous les petits bonheur de la vie quotidienne, comme de se lever le premier le matin, de lire un livre qui fait peur, l'autoroute la nuit... Panorama des petites joies et des émotions quotidiennes d'un enfant de 10 ans.

Sous la forme d'un journal, écrit entre septembre 1988 et décembre 1989, P. Delerm dépeint une succession de tableaux qui évoquent le temps suspendu, le présent étiré et gravé, des instants nourris d'impressions et de ressentis. Il complète ces pages avec des notes écrites entre décembre 2015 et février 2016, comme un contrepoint à ces instants passés.

C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. Ce n'est pas bon, un peu amer, mais frais comme la cuisine de onze heures, cuisine de l'eau froide, des légumes épluchés - tout près, contre l'évier, quelques carottes nues brillent sur un torchon, finissent de sécher. Alors on parle à petits coups, et là aussi la musique des mots semble venir de l'intérieur, paisible, familière. On parle de travail, de projets, de fatigue - pas de psychologie.

Stéphane est passionné de foot. Il joue dans un club, en Normandie. Il se lie d'amitié avec Artun, fils d'immigré turc. Cette amitié provoque des réactions de racisme. Il faudra un drame, la mort du père d'Artun, pour que chacun prenne conscience de ses torts, dans l'équipe. Un roman sur l'amitié, le racisme, l'intégration, la solidarité.

Je suis heureux. Est-ce que celà va durer ? Voilà le sujet de ce livre. Avec une espèce de culot candide, Philippe Delerm s'obstine à nous rendre heureux malgré nous.

Recueil de petites phrases toutes faites, du type" Moi j'ai bien aimé" ou Je voulais voir ce que c'était pour s'excuser d'avoir apprécié un livre, un film, une émission que tout le monde critique. P. Delerm les commente, mettant en lumière ces lieux communs qui en disent long sur des habitudes, des peurs, des travers partagés par tous.

Une quarantaine de textes courts racontent les petits plaisirs et les moments de bonheur de la vie quotidienne.

Evocation de Paris en 34 tableaux : instants et sensations au printemps, sur les façades, au marché, au bistrot, au jardin, en terrasse, etc.

Une sélection de 44 textes courts qui racontent les petits plaisirs et les moments de bonheur de la vie quotidienne. Electre 2015

Marie, la cinquantaine, ne conçoit pas l'existence sans réalisation littéraire ou théâtrale. Elle entretient des rapports difficiles avec son fils, qui a renoncé à une carrière de comédien. Avec une troupe de jeunes acteurs, elle ose se lancer dans ce qui représente l'aboutissement de sa vie : l'écriture d'une pièce de théâtre. Mais le rêve peut tourner à la tragédie...

Deux personnages que tout oppose, un critique d'art d'âge mûr qui vient de perdre sa femme et sa fille dans un accident et une jeune romancière italienne qui connaît le succès inattendu avec un petit livre consacré à Venise, se disputent un tableau déniché dans une brocante parisienne : lui parce que le style évoque Vuillard, elle parce qu'il est signé de son propre grand-père.