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Champollion, ce fou d'Egypte mort à 41 ans, a entretenu une correspondance quasi quotidienne avec son frère aîné. Robert Solé puise dans ce matériau, dans d'autres documents inattendus, pour nous dévoiler le portrait d'un savant passionné dès le plus jeune âge par les langues anciennes. On le découvre amoureux, stratège, fin politique, sans pitié pour ses rivaux, à genoux devant l'Egypte qu'il admire et connaît avant même d'y aborder. Sa vie est un combat, contre les puissants, contre Paris et ses élites, contre l'Académie, contre la pénurie de moyens, contre la maladie...

Dans une 1re double page, on regarde, on cherche et on trouve... grâce à des jeux variés qui permettent d'observer l'image dans ses moindres recoins. Dans la double page suivante, des zooms sur cette même image illustrent des informations ponctuelles et apportent une note documentaire. Thèmes retenus : les Indiens et leurs traditions, le mode de vie des cow-boys, la construction du chemin de fer.

Dans les familles d'autrefois, jusqu'au milieu du XXe siècle, on menaçait les enfants indociles de la « maison de correction ». Le souvenir était encore effrayant de ces prisons qui tenaient du couvent, de la caserne et du pénitencier. Depuis des décennies, on y enfermait sans distinction et sans pitié des bâtards, des orphelins, des sauvageons, coupables de vagabondage ou d'un simple vol de pain. Pour des années parfois, ces détenus de 6 ou 10 ans, mélangés à de vrais criminels, subissaient le froid, la faim et une discipline impitoyable. De ces châtiments, ils sortaient hébétés, révoltés, à jamais détruits. Marie Rouanet se souvient de ces hauts murs de la honte qui hantaient son enfance et évoque le sort de ces enfants sacrifiés par un système social inhumain.

Aide à comprendre le traumatisme qu'ont constitué la guerre d'Algérie et ce que l'on a improprement nommé le rapatriement de plus d'un million de gens. Une étude consacrée aux Français d'Algérie, à leur façon de penser, de vivre, de sentir, menée grâce à l'exploitation d'une immense documentation et de plusieurs milliers d'interviews de témoins de toutes origines et de tous milieux.

Auguste, après avoir été apprenti menuisier dans l'atelier de son père, décide de quitter son village natal de la cité de Caunes, dans le Minervois, pour effectuer son tour de France et devenir compagnon du Devoir de Liberté. Il découvre de nombreuses villes et perfectionne ses connaissances. Il est finalement intronisé sous le nom de Languedoc Noble Coeur. Récit pédagogique sur le compagnonnage.

Sur les pas des trappeurs et des premiers explorateurs, partons à la découverte du Far West, cette vaste terre inconnue et mystérieuse ! Dès 1803, le gouvernement américain décide d'établir des relations commerciales entre l'est et l'ouest de son territoire, et offre des terres à tous ceux qui acceptent de s'y aventurer. De nombreux fermiers, des Mormons et d'autres immigrés venus d'Europe partent massivement s'installer dans l'Ouest, dans l'espoir d'une vie meilleure. Ils bâtissent des villes, cultivent les terres, font construire le chemin de fer... De la ruée vers l'or à la cohabitation difficile avec les Indiens, Françoise Perriot nous propose de remonter aux sources de l'histoire des États-Unis et du Rêve américain.

L'histoire de Furcy, un esclave de 31 ans qui en octobre 1817, sur l'île de La Réunion, intente un procès à son maître pour exiger sa liberté. Prix Renaudot essai 2010, prix RFO du livre 2010.

L'histoire de Furcy, un esclave de 31 ans qui en octobre 1817, sur l'île de La Réunion, intente un procès à son maître pour exiger sa liberté. Prix Renaudot essai 2010, prix RFO du livre 2010.

Une centaine de vétérans de l'Empire, pour l'essentiel des Français mais aussi des Italiens, des Polonais ou des Espagnols, ont trouvé refuge en Amérique après la défaite de Napoléon et le retour des Bourbonso sur le trône. Ils décident de se lancer dans un pari fou : celui de fonder une colonie dans l'est du Texas.

Contient : « Rome », « Naples », « Florence » et « Promenades dans Rome ». Récits de voyage où l'érudition et l'anecdote se conjuguent à merveille.

Au XIXe siècle le duel, rituel d'Ancien Régime, est une exception française. A l'épée ou au pistolet, cette pratique qui obéit à des règles codifiées est la manifestation de passions politiques, artistiques ou littéraires. L'auteur examine les raisons de sa pérennité de la Révolution à 1914, à partir de l'analyse de nombreux cas et livre de ce fait des éléments propres à la société de l'époque.

Lorsqu'il s'embarque en 1842 pour le Nouveau Monde, Dickens est déjà fêté des deux côtés de l'Atlantique. Son périple le conduira dans les lieux-phares - Boston, New York, Philadelphie, Washington, les États du Sud, le Mississippi, le Niagara... Mais rien ne répond à ce qu'il attendait. Il espérait visiter le pays de la justice, de l'égalité, de la démocratie. Il découvre une société esclavagiste, brutale, cupide et d'un conformisme qui l'atterre.

Dans ce bref récit de voyage en Amérique qui date de 1831, l'auteur, avec une précision quasi sociologique, évoque par des portraits ou des anecdotes, les figures contrastées du colon américain et de l'Indien. Il soupçonne déjà que la société égalitaire qui lamine les différences condamne le mode de vie des Iroquois et des Chippeways. ©Electre 2022

Analyse les mécanismes de la traite négrière du XVIIe au XIXe siècle qui déporta et mis en esclavage plus de 15 millions d'Africains pendant 400 ans. Retrace les routes des navires négriers et celles de la liberté lorsque des réseaux de solidarité se mirent en place. L'ouvrage est illustré d'iconographies issues des archives de l'Unesco.

Bien des auteurs ont rapproché les sites de la vallée de Chevreuse de ceux de Fontainebleau mais s'ils accordent à ceux-ci une majesté incomparable, ils reconnaissent à ceux-là les charmes d'une nature moins grandiose, moins étendue, plus proche de la mesure humaine et plus variée. En effet, si dans les deux sites la forêt, les rochers, la plaine, les villages, offrent les mêmes thèmes picturaux, la vallée de Chevreuse est riche de ses lacs, de ses cascades que les paysagistes ne se sont pas lassés de peindre pendant plus de deux cents ans. La région de Chevreuse et des Vaux-de-Cernay est sans doute la seule région de France qui ait inspiré des peintres représentant pratiquement toutes les tendances de l'art du paysage ; en effet, un très grand nombre de peintres (plus de six cents) se sont succédé dans cette partie d'Ile-de-France ; la variété de leurs œuvres témoigne des innombrables manières de résoudre les problèmes que posent les rapports de l'espace et de la lumière dans la représentation de la nature. La nouveauté du présent travail est d'étudier ces différents aspects de l'art du paysage en les illustrant par des œuvres exécutées dans cette région.