Il y a dans l'histoire des nations des périodes si troubles que les peuples et leurs gouvernements ne souhaitent ni les commémorer ni en exhumer les traces. Entre 1922 et 1945, l'Italie a connu le premier régime totalitaire du XXe siècle. Le fascisme ne fut-il qu'une parenthèse ? Ce n'est pas l'avis des auteurs qui analysent les 26 années qui séparent la création des Faisceaux de combat de la mort de Mussolini. Pour mieux comprendre le phénomène fasciste, ils exposent les points de vue des spécialistes et restituent la complexité d'un régime dont la mise en place résiste à toute explication simple. Recherchant les liens entre fascisme et italianité, établissant également des relations avec l'histoire européenne de l'entre-deux-guerres, ils permettent au lecteur de saisir l'importance de ces années tragiques.
L'amour maternel est-il un instinct qui procéderait d'une " nature féminine ", ou bien relève-t-il largement d'un comportement social, variable selon les époques et les mœurs ? Tel est l'enjeu du débat qu'étudie Elisabeth Badinter, au fil d'une très précise enquête historique menée avec lucidité mais non sans passion. L'amour en plus, un livre passionnant, dérangeant.
Un magnifique ouvrage de référence pour les calligraphes et les enlumineurs. Des notices explicatives claires et concises, sur la genèse et le style de plus de cent alphabets. La science et la compétence de vrais professionnels de l'écriture mises à votre service. La lettre, son évolution, ses métamorphoses, son ornementation, sa beauté esthétique, au cours de plus de deux millénaires.
Des oiseaux par milliers volent vers les feux, par milliers ils tombent, par milliers ils se cognent par milliers aveuglés, par milliers assommés par milliers il meurent.
Armeline transforme sa bicyclette en un engin infernal avec salle de bains, parapluie, grand mât et siège pour le chien... Est-ce bien encore une bicyclette ?
Monsieur le Président est la chronique politique et sociale d'un pays plongé dans les ténèbres de la tyrannie, où chacun vit sous la menace, obligé de choisir entre la mort et la compromission ; c'est aussi un roman d'amour
Critique vigoureusement la démarche réductrice du professionnel de la littérature qu'est Sainte-Beuve, qui le conduit à confondre les deux "moi" : celui qui vit et celui qui écrit.
Un commandant de cercle, pas plus méchant qu'un autre, réclame un jour à Mélédouman sa carte d'identité... Adiaffi, dépassant l'anecdote, va écrire la tragédie de l'Afrique à la recherche de son âme.