Dans une traduction extrêmement élégante d'André Beaujard, nous présentons au lecteur français un des plus beaux livres de la littérature japonaise, les Notes de chevet de Sei Shônagon. Composées dans les premières années du Xie siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, au moment où Kyoto s'appelait Heiankyo, c'est-à-dire "Capitale de la Paix", par une dame d'honneur, Sei Shônagon, attachée à la princesse Sadako, laquelle mourut en l'an 1000, les Notes de Chevet appartiennent au genre sôshi, c'est-à-dire "écrits intimes"....