Les tribulations d'une femme Premier ministre (Borgen), des meurtres morbides dans des paysages désolés (The Killing), l'omniprésence de la brume et de la neige (Lillyhammer), des enquêteurs traumatisés (Wallander), en perte de repères (The Bridge)… Au cours des dernières années, les séries scandinaves se sont imposées comme un phénomène majeur. Admirées en Grande-Bretagne, saluées en France, copiées aux États-Unis, elles mêlent la spécificité des sociétés nordiques à la familiarité de thèmes universels (liberté, intégration, féminisme) et incarnent une télévision haut de gamme. Si leur succès a bénéficié de la vague du polar nordique, elles sont aussi nourries d'influences plus profondes: anciennes sagas vikings, théâtre du XIXe siècle, récits gothiques et film noir américain. Un décryptage inédit qui donne les clés du phénomène