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L'île Maurice n'est pas seulement un paradis touristique, le territoire a aussi ses zones d'ombre, comme le quartier de Troumaron, ainsi nommé car s'y déversent tous les égouts des environs. Ici, règne la misère. Seule Eve, la plus pauvre d'entre les pauvres, tente de s'en sortir, en échangeant des livres contre son corps. Roman engagé prenant la défense de ces nombreux laissés pour compte.
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En 2004, la narratrice, occidentale, lesbienne et écrivain, erre dans les rues de New Delhi. Elle tombe en arrêt devant un sitar exposé dans la vitrine d'un magasin de musique. Les formes et les courbes de l'instrument la sortent de sa dépression. Elle rencontre une Indienne qu'elle va appeler Bimala, comme l'héroïne d'un film de Satyajit Ray. Les deux femmes vont tout faire pour se rejoindre.
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Le voile est joué ici par les femmes, modèles et photographe, comme d'un instrument de séduction. Une façon de chanter à la fois l'appropriation de leur liberté et l'attachement à une culture déterminée. En fibres noires ou chatoyantes, les voilages relient les corps au ciel, grands-voiles d'un navire qui s'entaillent sur la proue d'un regard qui invite des avenirs. Sous la mousse tissée, la fierté d'un regard; sous la raideur d'un autre, l'arrondi d'une arcade ou la douceur du dessin d'une bouche; ici des lèvres closes semblent une plage sans frontières; là, festonné de borderies le tissu souligne deux pieds en marche chaussés de sable fin; ailleurs sombre sobriété, il couvre des assises sur les marches de pierre d'un escalier centenaire, symboles de la discrète patience de l'attente. Sereines tempêtes d'étoffes pour échapper à toute soumission imposée au profit d'être esclave consentie de l'élégance. C'est le livre d'une artiste et de trois auteurs qui nous donnent à penser notre monde entre les images et entre les lignes.
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Trois fables africaines qui mettent en scène les pensées et les paroles d'un moineau. ©Electre 2020
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Au Nord de l'Inde, dans une ville pauvre de l'Uttar Pradesh, se trouve La Ruelle où travaillent les prostituées. Y vivent Gowri, Kavita, Bholi, ainsi que Veena, et Chinti, sa fille de dix ans. Si Veena ne parvient pas à l'aimer, les femmes du quartier l'ont prise sous leur aile, surtout  Sadhana. Elle ne se prostitue pas et habite à l'écart, dans une maison qu'occupent les hijras, ces femmes que la société craint et rejette parce qu'elles sont nées dans des corps d'hommes. Ayant changé de sexe et devenue Guru dans sa communauté, Sadhana veille sur Chinti.Leurs destins se renversent le jour où l'un des clients de Veena, Shivnath, un swami, un homme de Dieu qui dans son temple aime se faire aduler, tombe amoureux de Chinti et la kidnappe. Persuadé d'avoir trouvé la fille de Kali capable de le rendre divin, il l'emmène en pèlerinage à Bénarès. Comment se douterait-il que sur ses pas, deux représentantes des castes les plus basses, une pute et une hijra, Veena et Sadhana, sont parties pour retrouver Chinti, et le tuer ?Des bas-fonds de l'Inde où les couleurs des saris trempent dans la misère à sa capitale spirituelle, Ananda Devi nous entraîne dans un roman haletant et riche pour fouiller, à sa manière, les questions brûlantes de notre époque : la place des femmes et des transsexuels, le règne des hommes et la sororité  ; les folies de la foi, la pédophilie  ; la religion, la colère et l'amour. Avec son style incisif et poétique, elle brise le silence des dieux pour faire entendre et résonner le cri de guerre des femmes – le rire des déesses.
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Une jeune adolescente, née obèse, mange, grossit et s'isole. Sa mère s'enfuit, horrifiée par son enfant. Ses camarades de classe la photographient sans répit pour nourrir le grand Œil d'internet. Son père, convaincu qu'elle aurait dévoré in utero sa jumelle, cuisine des heures durant pour nourrir «  ses princesses  ». Seule, effrayée par ce corps monstrueux, elle tente de comprendre qui elle est vraiment. Quand elle rencontre par accident l'amour et fait l'expérience d'autres plaisirs de la chair, elle semble enfin être en mesure de s'accepter. Mais le calvaire a-t-il une fin pour les êtres «  différents  »  ?Conte de la dévoration et roman de l'excès, Manger l'autre est une allégorie de notre société avide de consommer, obsédée par le culte de la minceur et de l'image conforme.Avec force, virtuosité, et humour, Ananda Devi brise le tabou du corps et expose au grand jour les affres d'un personnage qui reflète en miroir notre monde violemment intrusif et absurdement consumériste. 
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Ceux du large... Qui Ananda Devi désigne-t-elle par ce titre ? La réponse nous est donnée dès les premiers vers du recueil : « Dans des barques de feuilles mortes / Ils portent à bout de fatigue / Les enfants de leur faim », avant d'être assénée comme une gifle dans le dernier poème : « Ceux que la vie éventre / De son coutelas ». Entre ces deux poèmes, elle suit l'errance des réfugiés, de tous ces êtres qui ont fui la terre où ils vivaient pour tenter d'atteindre une autre rive. Malgré la « terreur de l'eau », malgré la mort en embuscade. Et si l'auteure s'est donné la peine d'écrire ce texte en trois langues – français, anglais, créole mauricien – c'est pour ne pas rester « Tête baissée bras ballants » devant « Le film catastrophe » qui se déroule sous nos yeux. L'éditeur que je suis s'incline devant ce chant de fraternité pour tous les réfugiés du monde.
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Une île : Maurice, la narratrice du roman. Quatre personnages : un oncle las de la vie, sa nièce, unique lumière pour lui, une femme qui vient de quitter son mari, un chef de bande assoiffé de vengeance. Une journée où tout va exploser : la cité, les haines, peut-être l'île. Enfin, d'étranges animaux qui attendent patiemment que les humains finissent de détruire ce qui leur reste  – leur humanité, leur foyer  – pour vivre seuls, en paix : les caméléons. Unité de lieu, de temps, d'action. Le compte à rebours est lancé, le drame peut commencer. Mais reprenons. Le roman s'ouvre, la ville est à feu et à sang. Zigzig, le caïd meneur, tient dans ses bras une fillette ensanglantée. Les plus pauvres viennent de s'attaquer aux plus riches dans le centre névralgique de l'île : le shopping center, désormais en ruines. Au loin, un volcan gronde. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelques heures plus tôt, Zigzig partait avec les siens attaquer ses rivaux tandis que Sara regardait danser une femme libérée sur une plage abandonnée. L'île rembobine et nous raconte. On suivra tour à tour chacun des personnages jusqu'à ce que leur destin se mêle. On remontera aussi le cours de l'Histoire pour comprendre comment les peuples, les servitudes et les logiques du monde moderne ont saccagé cette terre de merveilles et divisé ses habitants. Avec sa langue tour à tour tendre et ironique, tranchante et poétique, Ananda Devi nous emporte dans un roman impossible à lâcher pour nous plonger dans le chaos des hommes. Le destin est en marche. Mais dans cette histoire-là, ceux qu'on croit les plus féroces seront peut-être les seuls héros.
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"Tous ces hommes qui me parlent. Fils, mari, père, amis, écrivains morts et vivants. Une litanie de mots, d’heures effacées et revécues, de bonheurs révolus, de tendresses éclopées. Je suis offerte à la parole des hommes. Parce que je suis femme ». Ce récit autobiographique est une longue méditation sur l’existence, l’écriture, l’amour et la maternité, l’éducation, la solitude. Ananda Devi y évoque des souvenirs d’enfance, ses rapports avec des proches tour à tour humbles et contemplatifs ou exigeants et intransigeants.
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Nouveauté
De quelle obscure impulsion ce texte, qui m'a hantée pendant de longs mois, s'est-il nourri ? Tout ce que je sais, c'est que j'ai été emportée, engloutie par le siècle d'histoire qui a traversé cette prison de Lyon, la prison de Montluc. Jean Moulin, Raymond Samuel, dit Aubrac, René Leynaud, André Devigny, les enfants d'Izieu y ont tous été emprisonnés. Puis de nombreux condamnés à mort algériens. Klaus Barbie, lui, y est incarcéré avant son procès en 1983. Ce n'est qu'en 2009 que l'aile des femmes, la dernière en activité, est définitivement fermée, en même temps que la prison.Toute la complexité de l'histoire semble s'être concentrée en un seul point, mais ses tentacules s'étendent bien plus loin. J'ai essayé de les suivre, de les démêler. De les pénétrer au cours d'une nuit blanche où je pensais aller à la rencontre des esprits de tant de résistants, et où j'ai fini par me rendre compte que le fantôme, en ces lieux, c'était moi.
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Dans une maison de Curepipe, sur l'île Maurice, se tisse une tragédie familiale entre un médecin âgé à l'agonie, sa femme, sa fille Kitty et sa petite-fille Malika, qui tourne à la violence.
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