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La langue de Bossuet est celle de l'éloquence classique telle qu'elle ne se pratique plus ou presque sauf chez de rares avocats et hommes politiques. Pour certains, elle est une langue morte dans la mesure où comme dans les Oraisons funèbres, elle parle de la mort et que c'est la mort qui gagne. Mais cette langue est morte aussi parce qu'elle n'est plus lue.
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Versailles, mercredi 1er janvier 1710, tôt le matin.Philippe d'Orléans, le neveu de Louis XIV, attend la visite de son ami Saint-Simon.Connu pour ses mœurs débauchées, le duc d'Orléans vit depuis dix ans un amour passionné avec sa maîtresse Mme d'Argenton, la seule femme qu'il ait jamais aimée.Il ignore qu'une terrible menace, qui pourrait lui valoir un exil immédiat, enfle dans son dos. Mme de Maintenon, en particulier, le hait pour une plaisanterie de mauvais goût qu'il a proférée à son encontre.Saint-Simon se doit de l'avertir. Plus encore, de lui éviter le châtiment qui le guette.À ses yeux, une seule chose peut sauver son ami : quitter Mme d'Argenton pour retrouver les bonnes grâces du roi.Mais Philippe d'Orléans concèdera-t-il un sacrifi ce si déchirant ?Inspiré des Mémoires de Saint-Simon, un tête-à-tête tendu et palpitant qui nous introduit dans les arcanes de la cour du Roi-Soleil où prospéraient rumeurs et calomnies... Phénomène qui résonne de nos jours avec une force saisissante.
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En ce début du XVIe siècle, les Ottomans menacent la Hongrie. Le comte Gabor, joueur d'échecs incomparable, gouverne le comitat de Paks. Sa fille Judit, joueuse hors du commun elle aussi, se désespère de l'apathie de son père face au péril turc. Elle voudrait prendre sa place au plus vite. Sa mère, la comtesse Livia, cupide et avide de pouvoir, nourrit la même ambition. Toutes deux se haïssent. Pour parvenir à ses fi ns et sauver son pays, Judit trame un projet machiavélique. Elle le mènera jusqu'au bout, sans peur et sans pitié. Alors naît sa légende. Dans ce roman à l'atmosphère puissamment baroque, à mi-chemin entre l'histoire et l'imaginaire, Jean-Michel Delacomptée fait surgir une héroïne exceptionnelle dont l'idéal de résistance demeure intemporel.
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Parmi les écrivains les plus illustres du XVIIe siècle, Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Bossuet, Boileau, Mme de Sévigné, Mme de Lafayette, figure La Bruyère. Avec Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle, il a tendu au public de son époque un miroir qui nous reflète toujours. Bien des comportements de la société de Louis XIV ressemblent aux nôtres. Les temps changent, pas le fond des hommes. Jean-Michel Delacomptée explore ce miroir et ce que ses reflets disent de nous. De La Bruyère lui-même, on sait fort peu de choses. Quels milieux fréquentait-il ? Était-il misanthrope, misogyne ? A-t-il aimé ? Était-ce un orgueil blessé ? Quelle était la morale de cet auteur si grave et pourtant si drôle ? Jean-Michel Delacomptée brosse le portrait captivant de ce classique de notre littérature. Il ouvre ainsi une porte dérobée dans les Caractères, dont il rappelle avec force l'intemporelle grandeur.
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Conçue, à l'origine, pour être écrite avant d'être parlée, la langue française a toujours obéi à une double vocation, politique et esthétique. Politique par sa volonté d'égalité vers le haut, esthétique par sa dimension foncièrement littéraire.Des Serments de Strasbourg à l'ordonnance de Villers-Cotterêts, du bouillonnement de la Pléiade à la rigueur de Malherbe, ce riche essai traverse, pour s'en émerveiller, l'histoire de notre langue – possessif pluriel en forme de prière laïque.Car l'auteur s'inquiète. Il craint que la standardisation, l'obsession de l'égalité par le bas, la technicité triomphante, la novlangue, le déracinement, ne portent au français un coup fatal.Indifférent aux sempiternels procès en passéisme, il soutient que la progressive rupture du lien qui unit notre langue à ses origines politique et littéraire va, dans un proche avenir, ruiner sa vigueur, son identité, son esprit. Qu'en abandonnant la quête d'exigence et de beauté qui a fait sa force, nous la privons de son pouvoir émancipateur. Et que, si nous continuons à la saccager, nous détruirons avec elle non seulement notre idéal républicain et notre culture, mais notre civilisation elle-même.
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