Considéré à sa parution comme une atteinte à la morale publique et religieuse, ce roman apporte un témoignage sur la condition de la femme, la société bourgeoise et la vie en province au XIXe siècle au travers du romantisme stéréotypé d'Emma Bovary. Le roman est accompagné du réquisitoire, de la plaidoirie et du jugement du procès intenté à l'auteur.
Le lundi 2 octobre 2017 à 9 h 30 s'ouvre au Palais de justice de Paris, pour cinq semaines, le « procès Merah ». Se pressent et se bousculent dans la grande salle des assises Voltaire les acteurs d'une scène d'audiences particulière. Celle d'un des premiers procès terroristes de l'ère contemporaine, marquée par une répétition sans précédant d'attentats sur le sol français au nom du Djihad armé. Dans l'histoire actuelle de la violence terroriste, les attentats de mai 2012 de Mohamed Merah sont régulièrement qualifiés de premier chapitre dont les suivants seront écrits à partir de 2015 avec l'assassinat des dessinateurs et journalistes de Charlie Hebdo. Ce procès n'est pas celui de Mohamed Merah, l'auteur des attaques ciblées contre des militaires et des Juifs en 2012, c'est celui de son frère Abdelkader et de son ami d'enfance Fettah Malki. La dimension historique de ce procès est interrogée avant même le début des audiences. Cet ouvrage, témoignage collectif de deux journalistes, d'un dessinateur s'inscrivant dans la longue histoire des dessins d'audience, et d'un chercheur, préfacé par l'avocat Henri Leclerc, raconte de l'intérieur et de manière pédagogique, cette scène terroriste du procès Merah, ses évolutions, ses émotions et sa vérité judiciaire, mettant en perspective les problématiques juridique et politique de la justice antiterroriste.
Une enquête édifiante au cœur des Monsanto papers, qui révèle comment cette multinationale a tout mis en œuvre pour faire disparaître l'étude de Gilles-Éric Seralini qui montrait la toxicité du Roundup et des OGM qui lui sont associés, comment est détournée la réglementation supposée protéger les populations et, pour finir, comment est organisé le dévoiement de la science, de la médecine et des pouvoirs publics.
A l'école, Arthur était un cancre. Adulte, il est devenu un redoutable bandit, mais il se sent bien seul. Quand il s'ennuie, il ne peut même pas se distraire avec un livre car ce mauvais élève n'a jamais appris à lire. Un jour, il fait une chute de cheval et est secouru par Marie-Rose, une charmante dame qui lui fait découvrir le plaisir de la lecture.
C'est un acte anodin qui lui aura presque coûté la vie. Le 27 avril 2004, Paul François, agriculteur, jette un oeil au fond d'une cuve contenant du désherbant. Gravement intoxiqué par les vapeurs du Lasso, un herbicide de Monsanto alors autorisé en France, le céréalier passe plusieurs jours dans le coma et près d'un an à l'hôpital.Le 10 septembre 2015, après plus de dix ans de combat, la cour d'appel de Lyon reconnaît la responsabilité de la multinationale. Mais cette condamnation historique, confirmant celle déjà prononcée en 2012, ne marque pas la fin de son épuisant marathon judiciaire. En juillet 2017, la cour de cassation annule l'arrêt lyonnais et renvoie son cas devant une autre cour d'appel. Alors qu'il se lance dans cette nouvelle bataille, Paul François prend la plume pour dévoiler les coulisses de son terrible combat contre la multinationale américaine.Déni des graves séquelles causées par le produit, tentatives de déstabilisation, violence des arguments du camp adverse, il nous livre le récit haletant d'une lutte à armes inégales.
Histoire de l'affaire Agnès Le Roux, héritière du Palais de la Méditerranée, disparue en 1977. Après plus de trente ans de procédures, en 2014, Guillaume Agnelet accuse son père, Jean-Maurice Agnelet, ex-avocat niçois et amant de la disparue, d'assassinat. Retour sur une affaire de famille aux multiples rebondissements.
Peut-on confondre un livre avec un hall de gare ? C'est un livre qui ne parle ni d'éléphant ni de pirate ni de monstre ni de reine, d'accord, mais s'ils n'ont rien à faire dans cette histoire, alors pourquoi débarquent-ils tous sans crier gare ?
Commise d'office pour défendre un père assassin de son enfant, Véronique Sousset nous plonge dans l'instruction et le procès de ce fait divers terrible. Comment se faire l'avocate du diable ? Document saisissant sur le quotidien d'un avocat, réflexion sur le sens de la défense et sur le Mal. Premier document non-fiction publié dans la brune. L'affaire relatée est la même que celle dont s'est inspiré Alexandre Seurat dans son roman La Maladroite.
Niéléni vit dans un village africain. Elle pile le mil, cuit le riz, lave le linge. Lorsqu'elle reçoit une lettre de son oncle, elle demande à ses frères de la lui lire. Mais ils se moquent d'elle et elle décide de s'enfuir. Un récit sur l'illettrisme et l'inégalité entre filles et garçons en Afrique sous forme de conte fantastique.
Henri, un petit garçon, ne se nourrit que de livres qui le rendent très intelligent. Plus il en mange, plus il devient cultivé. Il finit par découvrir que la lecture lui procure la même satisfaction.
Lorsque la guerre éclate, le Baron repeint son avion bleu azur et décide de l'utiliser pour bombarder l'ennemi de lourds projectiles : encyclopédies, dictionnaires, romans historiques et autres livres variés. Les soldats qui les reçoivent se plongent immédiatement dedans, et le Baron découvre ainsi que la force des livres réside dans leurs pages. Un plaidoyer contre les guerres.
Un conte émouvant en hommage à Luis Soriano Bohorquez, bibliothécaire bénévole qui, depuis plus de vingt ans, arpente les montagnes de Colombie pour partager ses livres avec les enfants !
L'âne essaye de comprendre ce qu'est un livre. Un album qui se positionne en faveur du livre imprimé à l'ère du numérique. Après C'est un livre, une version adaptée aux tout-petits.
Les parents d'Horatio ont peur qu'il s'abîme les yeux à force de lire. Mais Horatio aime tellement les livres qu'il participe à un jeu télévisé sur la littérature.
Parties civiles dans les procès des affaires "French Bukkake" et "Jacquie et Michel", quinze femmes témoignent des violences qu'elles ont subies au cours de tournages de vidéos pornographiques. Les organisateurs, producteurs et acteurs jugés sont mis en cause pour traite d'êtres humains, proxénétisme, viols en réunion, chantage, menaces, entre autres.
Les pays qui ont connu un crime de masse entrent souvent, ensuite, dans une période de transition démocratique très difficile. Que peut-on savoir sur ce qui s'est passé ? Comment punir les responsables, parler aux victimes, réparer les dommages matériels et moraux, opérer des pas vers la réconciliation nationale ? Ce livre traite du rôle que jouent les procès criminels pour la mémoire collective des nations et des peuples concernés. Contrairement à une vision répandue, il n'y a aucun consensus à propos du jugement des crimes de masse. Sur le passé criminel, plus ou moins récent, il s'avère que juristes, politiques, intellectuels ne sont pas d'accord. Le conflit le plus vif est entre historiens et juristes ; la tentation existe que les uns se substituent aux autres, et vice versa. Le livre fait l'état des lieux de ces interprétations divergentes, c'est-à-dire du débat public, en particulier au moment des actions en justice menées de divers côtés et des procès effectifs. Il s'interroge sur le rôle pédagogique des " procès publics ", du " spectacle " et de la mise en scène théâtrale qu'ils proposent : pourraient-ils jouer un rôle de promotion de la démocratie et de ses valeurs - tolérance, modération, respect du débat ? Comment les rendre efficaces dans les " mentalités ", au-delà des réparations strictement juridiques ? Les procès peuvent-ils contribuer à créer une mémoire collective quelque peu partagée ?