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Onze nouvelles chansons du plus grand groupe virtuel au monde, produit par Gorillaz, avec James Ford et Remi Kabaka, et entièrement enregistré au Studio 13 à Londres en février 2018. Un an à peine après "Humanz" encensé par la critique, le quatuor créé par Damon Albarn et Jamie Hewlett livre cet opus davantage pop et electro, tour à tour dansant et planant. Ecartant largement les guests, l'album s'en remet à l'équipe créative de base : le doux rêveur aux cheveux bleus 2D au chant, l'ingénieuse et badass japonaise Noodle à la guitare, sans oublier le philosophe et batteur de Brooklyn Russel Hobbs. Et Murdoc Niccals étant temporairement indisponible, la basse est assurée par Ace, ancienne membre de Gangreen Gang.

La valeur sure des marques NRJ pour la 15ème année consécutive !

Plusieurs centaines d'oeuvres d'art publicitaire (affiches, objets, plaques émaillées, cartons et coupures de presse) dédiées à la femme et qui ont marqué un siècle et demi de réclame et de publicité. L'ouvrage montre l'évolution de la représentation de la femme à travers différentes thématiques : le spectacle, le travail, les transports ou les vacances.

Plus de 700 jouets parmi les plus rares de la collection de la nouvelle galerie du Musée des arts décoratifs sont photographiés dans des décors spécifiques et dans le cadre de saynètes singulières, drôles ou inquiétantes. Le regard et l'imaginaire d'A. Manguel accompagnent les images à travers souvenirs d'enfance et commentaires érudits.

Regroupant des genres aussi divers, le cinéma bis est l'univers du cinéma populaire à petit budget. Il possède ses chefs d'oeuvre et ses navets, ses maîtres et ses ringards, ses stars et ses comédiens pathétiques; mais il est avant tout le territoire d'un cinéma pas totalement normalisé, et donc propice à toutes les formes de transgressions.

En essayant de grimper plus haut que Radiohead sur les cimes de la pop épique et aérienne, Travis avait fini par ne plus faire que des ballades. Jolies, profilées, légères comme les brises d'été, la pop de Travis s'était, en route, vidée de son énergie. Plus raisonnables - et moins influençables surtout, les Ecossais ont cette fois-ci pris soin de mieux équilibrer envies esthétiques et nécessité rythmique. Toujours aussi soyeuses et bucoliques, les chansons de Travis gardent les pieds sur terre et alternent avantageusement les ballades avec les titres enlevés. Moins beau mais aussi moins ennuyeux que son prédécesseur, "The Invisible Band" ouvre une voie royale à Travis dans un registre maintenant délaissé par Mercury Rev et Radiohead, les deux principales références du genre à la fin des années 90

Une encyclopédie des ours en peluche considérée par les collectionneurs comme la " bible " sur le sujet. Tous les modèles du monde entier qui ont fait la joie des enfants (et des plus grands), depuis le " teddy " d'origine. Des photographies de tous les ours et des commentaires de toutes leurs caractéristiques

Comme son ami Picasso, Miro a montré qu'on pouvait faire de l'art avec toutes sortes d'objets : des parapluies, une chaussure, du goudron, de la corde, une fourche, un vieux panier... Entre ses mains, tout pouvait renaître en plein merveilleux. En ce sens, André Breton avait bien raison d'écrire : "Miro est probablement le plus surréaliste de tous." Utiliser le hasard et mettre l'imagination la plus libre au service de son art a exigé de Miro une réelle discipline. Les milliers de dessins préparatoires conservés par la Fondation Miro témoignent assez que pour s'épanouir le génie exige, en effet, rigueur, méthode et travail acharné.

D'ordinaire, on se méfie beaucoup des suiveurs, ces groupes qui bâtissent un succès sur le dos de leurs glorieux aînés. Coldplay se situe nettement à la croisée des chemins entre Radiohead et Travis, deux groupes anglais au succès retentissant. Mais le seul fait que Coldplay supporte la comparaison avec les précités les rend forcément dignes de la plus grande attention. La dangereuse tension qui habite chaque morceau de "Parachutes" et la belle voix de Chris Martin, parfois uniquement soutenue par quelques notes de piano comme sur "Everything's Not Lost", suffisent à titiller les sens et la curiosité.

Sur les ruines de la Première Guerre mondiale surgit en Allemagne un cinéma d'apocalypse, fiévreux et révolté, nourri de théâtre, de peinture et de littérature expressionnistes. Décors convulsifs aux perspectives distordues, intense dramaturgie des ombres et des lumières, personnages inquiétants et romantiques, jeu halluciné des acteurs, la vision expressionniste exprime les angoisses d'un monde qui se sent basculer dans l'horreur. A l'occasion de son 70e anniversaire, la Cinémathèque française présente une exposition inédite sur cette révolution esthétique. Grâce à Lotte H. Eisner et Henri Langlois, la Cinémathèque française possède l'une des plus belles collections de dessins et maquettes signés par des décorateurs de génie œuvrant aux côtés de Robert Wiene, Paul Leni, F. W. Murnau et Fritz Lang. Une iconographie exceptionnelle qu'accompagnent des textes de Lotte H. Eisner, Bernard Eisenschitz, Thomas Elsaesser, Marianne de Fleury, Laurent Mannoni, David Robinson, et un entretien avec Werner Herzog.