Violaine Vanoyeke revient sur les origines du sport et, plus précisément, des Jeux olympiques. En Grèce, en Italie ou en Égypte, elle a décrypté pour nous les traces laissées par l'Histoire. Sites, objets, mosaïques, textes anciens lui ont permis de retracer l'évolution des Jeux antiques. Cette rétrospective magnifiquement illustrée fait un parallélisme étonnant entre les JO antiques et ceux de l'époque moderne. Règlementation et organisation des Jeux, apparition et transformation des épreuves, professionnalisme et dérives du sport, avantages accordés aux vainqueurs, champions remarquables, Jeux féminins. Autant de thèmes présents dans l'Antiquité et qui alimentent encore de nos jours les débats autour du sport et de sa place dans la société. Un livre passionnant et très actuel.
Cet ouvrage propose de revisiter les aventures de notre cher sorcier pour y vivre, avec un plaisir toujours renouvelé, une remarquable initiation à la philosophie.
« Les fresques animalières des grottes ornées, miraculeusement préservées, nous disent la cosmologie du paléolithique supérieur : durant vingt-cinq mille ans, sur un territoire immense, la représentation des grands animaux n'a pas varié. Pour peu qu'on échappe au diktat matérialiste, où un cheval ne peut figurer qu'un cheval, ce bestiaire des grottes apporte une réponse cohérente à l'effroi des hommes qui ne savaient rien sur le jour et la nuit, la course du soleil, la disparition et la réapparition par morceaux de la lune, les éclairs, l'orage, l'arc-en-ciel, la mort dont ils présumaient qu'elle n'était peut-être pas un arrêt. Le cheval, avant qu'on ne le « domestique » en le contraignant à tirer de lourdes charges, était la figure du soleil…Nous avons appelé « évolution » cette frise qui, partant du singe, conduit par « désanimalisation » successive à l'homme triomphant. Le secret des grottes ornées souffle à notre cerveau poétique une tout autre leçon : et si la « part animale » était ce que l'homme avait encore de divin en lui ? » J.R.
Panorama des représentations du monde fantastique, des animaux et des créatures légendaires dans l'art japonais s'inspirant de la culture ancestrale de ce pays à travers des rouleaux enluminés, des paravents, des estampes et des oeuvres picturales contemporaines.
Cavaliers de Vélasquez et chevaux de Picasso : des détails surprenants pour découvrir des chefs-d'oeuvre de la peinture. Poèmes ou textes d'écrivains en regard.
Bateaux de Brueghel et barques de Van Gogh : des détails surprenants pour découvrir des chefs-d'oeuvre de la peinture. Poèmes ou textes d'écrivains en regard.
Pourquoi, pendant la guerre de Cent Ans, les loups affamés traversent-ils la Seine à la mage ? que sont devenus les allumeurs de réverbères dont les bougies éclairaient si mal les rues parisiennes ? Quand les moulins de Montmartre ont-ils cessé de moudre le blé pour les boulangers de la ville ? Manger du rat, du moineau ou même de l'éléphant : à quelles extrémités les Parisiens ont-ils été réduits lors du siège de 1870 ? Pourquoi le métro a-t-il suscité tant d'enthousiasme chez les premiers voyageurs en 1900 ?
Au fil de le Seine, remontons le temps à la découverte de l'histoire de Paris et de ses habitants. Marchons dans les rues d'autrefois à travers les œuvres des peintres de l'époque. Tel un détective, examinons à la loupe ces tableaux à la recherche des détails cachés, témoins de la vie quotidienne a travers les âges.
Miroirs, vitres, lunettes, ampoules, lentille de microscope ou de caméra, l'actuelle omniprésence du verre fait oublier ce que notre civilisation doit à ce matériau. Si le Moyen-Orient n'avait pas appris à le souffler, si Rome n'en avait pas orné ses cités, si le Moyen Âge ne l'avait pas sublimé dans ses églises sous l'aspect de la mosaïque et du vitrail, s'il ne s'était pas introduit dans la peinture comme objet spéculatif et critique, si l'Europe n'en avait pas développé l'usage dans tous les domaines des sciences et des techniques, à quoi ressemblerait le monde d'aujourd'hui ? La Transparence et le reflet raconte nos rapports au verre par le biais de l'histoire de l'art. Comparant la peinture européenne à celle des autres cultures, Serge Bramly en détaille les spécificités et invite ainsi à une relecture du « modèle occidental » sous un éclairage inédit.
Satan, le mâle persécuteur et la femme fatale à la beauté de Méduse : telles sont les trois figures cruciales dans lesquelles s'est projetée la sensibilité érotique du romantisme, depuis le crépuscule des Lumières jusqu'au décadentisme de la fin du XIXe siècle. Autour d'elles fleurissent les perversions, la morbidité, le masochisme que le critique inventorie dans les oeuvres de cette époque.
Enfant, adolescent ou adulte, qui ne s'est pas laissé aller à rêver en feuilletant les pages d'un atlas ou en faisant tourner un globe terrestre miniature ? Regarder une carte, c'est déjà voyager ; la dessiner, c'est tenter de mettre le monde à la mesure de l'homme ou alors l'imaginer autrement. Peu d'artistes ont résisté à cette tentation : cartes, mappemondes, planisphères réels ou imaginaires prolifèrent dans l'art contemporain. Les artistes réinventent les tracés du monde afin de mieux en subvertir les frontières. Quand l'art redessine la Terre, c'est un atlas inédit qui s'offre au regard : cet ouvrage en donne l'aperçu le plus riche.
Ils ont bravé la mer et ses courroux. Mais la force des tempêtes n'a pas ébranlé la foi de ces marins qui, dans la pire détresse, ont confié leur sort à la Vierge, ou à leur saint préféré. Sains et saufs, c'est par des peintures témoignant du drame vécu, ou de superbes maquettes qu'ils ont exprimé la reconnaissance du vœu exaucé. Ces ex-voto sont les expressions artistiques d'une promesse tenue. Parfois naïves, toujours émouvantes. Ces ex-voto sont aussi des messages dont la force spirituelle et esthétique ne peut laisser insensible.