Un livre richement illustré par plus de 400 documents, manuscrits, photographies, objets, tableaux, et lettres puisés dans la mémoire collective des Français pour retracer quelques moments de l'histoire de France, grandioses ou impromptus.
En octobre 1939, l'historien Emanuel Ringelbum entreprit de rassembler tous les documents touchant le sort des Juifs de Pologne. Les membres du groupe de bénévoles qui s'est constitué à son initiative périrent pour la plupart en mars 1944. L'histoire de cette entreprise est retracée par un spécialiste de la communauté yiddish, à partir des archives disponibles.
Une fascinante intrigue à tiroirs qui nous emporte des mers de l'Extrême-Orient jusqu'à l'Angleterre de Jacques Ier Stuart, sur les traces de l'étonnant John Selden (1584-1654), orientaliste convaincu et homme de loi à l'origine de la première juridiction maritime internationale, et d'une mystérieuse carte de Chine de 1620 dont il fut le dernier propriétaire. T. Brook mène l'enquête et met la Chine, ou plus exactement la mer de Chine du Sud, au cœur des interactions entre les différentes parties du globe. Une histoire époustouflante, servie par un art consommé du récit et du suspense distillé par un maître du genre, auteur du best-seller Le Chapeau de Vermeer.
Histoire de faits divers et d'affaires criminelles qui ont défrayé la chronique en France à travers les archives des services de police. Des historiens évoquent l'évolution de la criminologie et de la criminalistique, de la truanderie de l'Ancien Régime, aux complots de la fin du XIXe et aux crises du XXe siècle : mort de Zola, assassinat de Jaurès, guerres mondiales, etc.
Trolls et gobelins, elfes et nains, un anneau maudit et une épée brisée, des magiciens lumineux et de sombres sorciers, de puissants dragons, des aigles rédempteurs et un changeur de peaux : les œuvres de Tolkien, notamment Le Hobbit, Le Seigneur des anneaux et Le Silmarillion, regorgent d'éléments et de motifs de la mythologie germano-scandinave. Afin de mieux comprendre comment le philologue d'Oxford a utilisé ces emprunts aux Eddas et aux sagas du Moyen Âge islandais dans la création de la Terre du Milieu, Rudolf Simek offre un véritable guide du monde mythologique de Tolkien. En dix chapitres, appuyés sur des illustrations, l'auteur examine ainsi l'origine des noms, la cosmologie, l'écriture runique, les forces dangereuses ou bienveillantes de la mythologie, les animaux merveilleux ou encore la géographie de la Terre du Milieu, toutes choses qui ont contribué à l'ambiance médiévale de la plus vaste et brillante création fantastique du XXe siècle.
Tous les textes présentés et expliqués Corpus de textes philosophiques, politiques, littéraires et historiques, dont le contexte est resitué, constituant les fondements idéologiques de la République
Une intrigue à tiroirs, des mers de l'Extrême-Orient jusqu'à l'Angleterre de Jacques Ier Stuart, sur les traces de John Selden, orientaliste et homme de loi à l'origine de la première juridiction maritime internationale, dernier propriétaire d'une mystérieuse carte de Chine de 1620. L'auteur mène l'enquête en mettant la Chine au coeur des interactions internationales.
Une présentation des sources du droit à travers l'étude des jurisprudences et coutumes de divers systèmes juridiques tels que le droit romain, le droit français, la common law ou encore le droit musulman.
Ce livre est une enquête qui montre comment J.R.R. Tolkien créa la mythologie du "Seigneur des anneaux" en s'appuyant sur les mythes et légendes primitives du monde : mythologie scandinave, légendes arthuriennes et carolingiennes, légendes bibliques, mythes d'Orient, etc.
Entre 1918 et 1922, au cœur du tumulte de la guerre civile qui suit les révolutions de 1917, ont lieu les plus grands massacres prégénocidaires de l’histoire juive. Dans des conditions atroces, 100 000 à 150 000 Juifs y perdent la vie, 200 000 sont blessés. Peut-on encore qualifier ces tueries de pogroms, tant ce massacre de masse semble à l’échelle de la guerre totale qui vient de dévaster l’Europe ?
Annoncés dès l’automne 1914 par l’éloignement des zones de combat des populations considérées comme potentiellement « traîtresses », ce bain de sang toucha 2 000 localités situées principalement en Ukraine dans l’ancienne « zone de résidence ». Les tueries furent surtout perpétrées par les troupes blanches, cosaques et ukrainiennes, mais aussi par l’armée polonaise en 1920, voire par des unités de l’Armée rouge. Elles eurent rarement pour motif principal le pillage. C’est bien d’extermination qu’il s’agissait. Dans le chaos général de la révolution, les Juifs seuls étaient visés au nom de leur identité supposée. Et leurs voisins chrétiens, paysans ou artisans locaux, loin de chercher à les protéger, exacerbèrent au contraire les violences dans une contagion jouissive, enivrés par la promesse d’un monde sans entrave et sans loi.
Cette entreprise de « purification ethnique » dont fut victime la communauté juive et qui annonce le génocide à l’Est a laissé peu de traces dans la mémoire collective : les archives ont massivement disparu. Surtout, l’ombre portée de la Shoah a occulté les traumatismes antérieurs. Aujourd’hui, toutefois, une nouvelle génération d’historiens russes exhume cette histoire.
En témoigne ce Livre des pogroms, publié à Moscou en 2006, qui rassemble des milliers de témoignages recueillis dès mai 1919 auprès des survivants et des réfugiés, ainsi que par les rapports d’enquêtes diligentés par les organismes d’aide aux victimes. Un ouvrage d'une valeur historique exceptionnelle. [Calmann-Lévy]