Après avoir tués tous les Porta par vengeance, Bartholoméo di Piuombo quitte la Corse pour Paris en 1800. De ce carnage, seul subsiste Luigi Porta, désormais proscrit, dont Ginevra tombe amoureuse. Malgré l'interdiction de son père, elle part vivre avec lui et tombe enceinte d'un petit garçon, Barthélémy . À la fin du roman, ils sombrent dans la pauvreté et Ginevra et son bébé meurent de froid, heureux malgré tout d'avoir vécu dans l'amour jusqu'à la fin. Luigi annonce alors la nouvelle aux parents de Ginevra et meurt de chagrin. C'est l'achèvement de la Vendetta.
Le jeune peintre Hippolyte Schninner tombe par accident dans son atelier où il reste inanimé. Le bruit de sa chute ayant alerté ses deux voisines de l?étage au-dessous, Adélaïde de Rouville et sa mère, les deux femmes soignent le jeune homme. Hippolyte trouve alors dans leur appartement une chaleur et une amitié agréable, mais aussi une misère digne et soigneusement cachée. Le jeune peintre est amoureux d?Adélaïde et il se rend souvent chez ses voisines où il découvre la volonté mystérieuse de cacher le passé des deux femmes. Ont-elle commis une action inavouable ? Et qui sont ces deux « vieux amis » de la mère qui viennent perdre exprès au jeu pour laisser des écus à la vieille femme ? Mesdames de Rouville sont-elles des filouses, voire des prostituées ? malade d?angoisse, Hippolyte continue tout de même ses visites, par amour pour Adélaïde. Mais un jour, une bourse un peu usagée, contenant quelque argent (le peintre lui-même est pauvre, bien que titré : il est de Schinner) appartenant au peintre, disparaît. Le jeune homme pense qu?on la lui a volée et il soupçonne Madame ou Mademoiselle de Rouville. Il interrompt alors ses visites et se languit au point que même sa mère s?aperçoit de son trouble. Un heureux hasard permettra à Hippolyte de découvrir le passé extrêmement honorable des deux femmes, leur dignité. Et aussi de retrouver sa bourse entièrement rénovée et brodée des mains de Mademoiselle de Rouville. La jeune fille l?avait prise pour lui donner meilleur aspect. Pas un centime ne manque dans cette bourse désormais magnifique.
Balzac et l?art [modifier]