Ce premier tome s'était donné pour repères Paul Claudel et René Char, c'est-à-dire des auteurs nés avant 1906. Michel Décaudin en propose ici une version plus ample (une dizaine de poètes y trouvent place, de Milosz à Tortel).
Met en valeur le patrimoine en liberté que sont les épaves, dont certaines sont classées monument historique. La plupart témoignent du beau métier de charpentier de marine, rappellent les grandes heures de la pêche, et du cabotage, et font partie d'un irremplaçable paysage.
Avec Le poids d'un nuage, précédent volume de la trilogie Les continents sont des radeaux perdus, le poète découvrait la carte du monde par la peinture et la littérature. Avec Un cri fendu en mille, il nous parle de la découverte physique, sensible, amoureuse de notre planète. Il ne s'agit plus de rêver le monde, il faut le parcourir. Les premières destinations nous entraînent en Allemagne, en Italie, en Roumanie, à Lisbonne. Puis viennent les voyages au long cours, autour du mont Liban, en Israël, à Bamako, en Chine, sur le plateau tibétain, en Haïti ou au Brésil. D'un pays à l'autre,un même désir d'étreindre le monde, une même soif de rencontres, une même propension à se penser soi-même comme un autre. Un carnet de voyages, au coeur du monde, à travers soi. Et l'assurance, pour vous qui entrez dans ce livre, d'un merveilleux voyage immobile.
C'est un abécédaire qui se compose de 26 dessins d'animaux, à plumes, à poils, vivant dans l'eau, dans l'air, au soleil. Les dessins réalisés selon diverses techniques s'accompagnent d'un bref texte à caractère poétique ou humoristique adapté et inspiré des récits de Kipling, Andersen, Grimm et Prévert.
Michel Houellebecq revendique une poésie paradoxale, de l'angoisse et de l'oppression née au milieu des hypermarchés et des immeubles de bureaux. A travers ses poèmes de survie, remplis d'éclairs sauvages, de férocité et de musique, l'auteur définit son esthétique et son monde. Contient les recueils : Le sens du combat ; La poursuite du bonheur ; Renaissance.
Cette île en terre, qu'elle est-elle ? Pour Yvon Le Men, qui nous livre ici le premier recueil d'une trilogie, l'île est d'abord le hameau où se déroule une enfance en noir et blanc, aux lisières de la pauvreté, un lieu où des vies humbles ont tracé le sillon de leur humanité. Celle d'un père trop tôt parti, d'une mère chevillée au réel, d'un voisin, l'inénarrable Jean-Claude, que chacun pourrait avoir rencontré « dans la banlieue de sa vie ». Cette île est aussi celle que l'enfant s'invente pour grandir : des premières lectures une pile électrique sous les draps, aux rêves qui traversent la fenêtre comme des oiseaux blancs, il laisse à la poésie le soin de gouverner son cœur. Un voyage pour « aller à l'étranger comme chez son ami, et chez son ami comme à l'étranger ». Un livre pour lequel mon engagement d'éditeur est total.
Les animaux du zoo rêvent tous de leur pays d'origine jusqu'au fils du gardien qui rêve aussi d'évasion. En fin d'album, il prend le large. Sur le pont du bateau, une plage est du voyage.
Choix de poèmes sur les promenades dans les bois, le plaisir d'être au sein de la nature, les paysages, par des poètes comme Carême, Rimbaud, Hugo, Moreau, Obaldia...