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Des lendemains de l'incendie de Louvain aux années de la montée du nazisme, Henry Bauchau raconte une enfance et une adolescence qui pourraient être siennes, marquées par le sentiment de l'étrange défaite, prélude à la disparition d'un mode de vie qui, aujourd'hui, semble inconcevablement éloigné.

Partant d'un événement troublant de sa vie (l'impression d'avoir percuté un enfant invisible), l'auteure s'interroge sur elle-même, sur son enfance, sur sa vie, et cherche à retrouver l'inspiration qui lui fait cruellement défaut. Elle pensait avoir une vie lisse, sans histoire et sans grand intérêt. Au fil des digressions, elle en arrive à raconter un secret de famille refoulé jusqu'à présent.

Jusqu'où irons-nous? Jusqu'à quand serons-nous vivants? Quelles raisons donnerons-nous à notre histoire? Parce qu'il faudra bien un jour trouver une raison, donner une raison, nous ne pourrons pas accréditer notre innocence. Où que nous soyons, quelle que soit notre destination finale (si une telle chose existe), il nous faudra rendre compte, rendre des comptes. J'ai été, j'ai fait, j'ai possédé. Et un jour je ne serai plus rien. Pareil à ce wagon lancé à une vitesse inimaginable, incalculable, sans doute voisine de l'absolu, entre deux mondes, entre deux états. Et pas question qu'aucun d'entre nous retourne jamais à ses états, je veux dire à son passé, à ce qu'il, à ce qu'elle a aimé. Pour cela les visages sont figés, immobiles, parfois terreux, on dirait des masques de carton bouilli ou de vieux cuir, avec deux fentes par où bouge le regard, une étoile de vie accrochée au noir des prunelles.

Un matin, après une nuit au commissariat pour avoir cassé une bouteille sur la tête d'un immigré, une jeune femme se souvient de cette année écoulée et des raisons qui l'ont conduite à devenir violente. Interprète auprès des demandeurs d'asile, étrangère elle-même, elle fait le récit de son difficile quotidien.

Début du XIVe siècle, en France. Les Venelle sont une famille de bourreaux officiant à Mortagne. Hardouin, le cadet, doit reprendre la charge à la mort de son frère. Devenu M. Justice de Mortagne, il ne ressent aucune contrainte de son office, et n'en retire aucune satisfaction. Mais le cas de Marie, condamnée au bûcher pour avoir accusé un noble de viol, va le faire douter...

Partir coûte que coûte. Désir d'aventure, volonté, rêves et illusions se fracassent sur le réel. Iran, Paris, Istanbul, Dubaï ; la prison, la torture, le viol, la prostitution. Restent la folie et la solitude. Des vies parallèles dans des villes différentes, et une même femme. Deux temps inversés et entrelacés : une épopée échevelée et une psychanalyse avec ses risques et ses dangers, séance par séance. Tout sur le divan : le rapport au père, aux hommes, les traumatismes d'enfance, l'exil, la langue française dont il faut s'emparer pour faire le récit d'une vie, pour se réconcilier avec la vie.

Un homme se réveille au fond d'un gouffre avec pour compagnons son fidèle chien et deux inconnus. Il est enchaîné au poignet, un des deux hommes à la cheville et le troisième a un masque effroyable qui explosera s'il s'éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Jusqu'où faut-il aller pour survivre ?

Des personnages liés à l'histoire de Rome se croisent dans une temporalité disloquée, sur fond de méditation autour de l'histoire, des ruines et de la civilisation.

Tomine est parti seul à la recherche de la première femme qu'il a aimée. Shizuku, lui, s'est vu proposer par M. Mishima d'aider à choisir le vin pour un concert dont le thème est justement “le premier amour”. Mais ce n'est pas la seule coïncidence qui l'attend… Le premier violon, une jeune Japonaise, ne lui est pas inconnue ! (Source CIBDI)

Le testament du célèbre oenologue Yutaka Kanzaki stipule que sa très riche cave reviendra à celui de ses fils qui saura résoudre 12 énigmes sur 12 vins et identifier le 13e vin, Gouttes de Dieu. Shimizu qui travaille dans une brasserie avait refusé de suivre l'enseignement de son père sur le vin, alors que son frère adoptif, Issei, de caractère bien différent, est devenu sommelier.

Sur la rive droite de bordeaux, Shizuku doit trouver 3 vins d’exception à prix raisonnable pour sauver la place de son chef. Il décide pour cela de se fier à l’odeur des vignobles. Un voyage en France tout à fait plaisant !

Les hommes vivent dans une zone protégé, divisée en trois niveaux, les pauvres au niveau inférieur, les riches au niveau supérieur. Mitsu vit au niveau inférieur et décide de devenir laveur de vitres comme son père pour découvrir le lieu où il a disparu.

Le dernier souvenir de Ash est la chaise électrique. Lorsqu'il ouvre les yeux, Angel, un androgyne, lui annonce qu'il a été victime d'une erreur judiciaire et qu'il doit à présent éviter le même sort à d'autres innocents. Ses premières missions soulèvent le doute et la mémoire de sa vie d'avant lui revient peu à peu, révélant une sombre histoire.

Désormais réduit en esclavage, Thorfinn a perdu sa raison de vivre. Mais sa rencontre avec Einar bouleverse sa vision du monde. De nombreux événements vont rapprocher les deux esclaves et une amitié commence à naître.

Ce recueil de nouvelles permet à Zakhar Prilepine de nous parler à sa façon, qu'on a pu qualifier de brutale, d'amour, des femmes, de la guerre, de mecs, avec des histoires de chien qu'on mange bravement alors que c'est du porc, de filles délurées... Il y a un ton Prilepine, à coup sûr celui d'un grand écrivain.

Un pays sous le joug d'une dictature militaire. Le major Anthony pense régler ses problèmes en adoptant une orpheline. N'a-t-il pas trouvé avec Lina le plus beau gage d'amour pour son épouse Paloma ? Cette enfant de rebelles qu'il vient d'assassiner saura combler le désir de maternité de sa femme et sauver leur couple à la dérive. Une aubaine ! Pourquoi ne voient-elles pas la situation du même oeil ?

Les dérives de la féminité et de la séduction sont racontées à travers le regard de trois femmes japonaises, de trois générations différentes. L'une d'elles pense que la chirurgie plastique est la solution et perd tout crédit aux yeux de sa fille.

Michael revient avec son père mourant dans sa ville natale à Durham, en Caroline du Nord. Il découvre que sa naissance est liée à la destruction du quartier noir de Durham, la disparition de la culture afro-américaine et le meurtre d'un homme à la fin des années 1960. En voulant connaître sa véritable identité, il va mettre sa vie en danger.

Entre Pierre, son ami d'enfance, Patrice, le jeune ingénieur, et Ygor, le sculpteur, Marianne, la fille des fermiers de la Buissonnière, n'a que l'embarras du choix. Légère, la jolie jeune femme n'en souffre pas moins intérieurement depuis la disparition mystérieuse de son frère aîné, sujet tabou à la maison et dont elle ignore tout. Ce qui n'est pas le cas de l'un de ses prétendants...