Portail des médiathèques du réseau Paris-Saclay

Amine, chirurgien israélien d'origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple d'origine à son peuple d'adoption et s'est entièrement consacré à son métier et à sa femme Sihem. Jusqu'au jour où un attentat se produit à Tel Aviv. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que Sihem a été tuée et qu'elle est en plus soupçonnée d'être la kamikaze.

Ce documentaire propose une projection imaginaire sur la façon dont les dieux de l'Egypte voyaient les hommes de leur temps. Atoum, Ré, Chou, Nout, Thot, Sekhmet, Hathor, Osiris, Isis, Anubis, Horus, Seth, Khonsou, Apis, Imhotep, Maât et Sérapis sont invoqués pour présenter chacun, sur quatre pages, la thématique dont ils relèvent (mort, femmes, momies, pharaon, Nil, prêtres, agriculture, etc.)

Quand un de ses étudiants tombe amoureux d'elle, Erika Kohut, professeur de piano ne sait lui offrir qu'un scénario éculé, propre à redorer la vieille relation du maître et de l'esclave.

Fadi et Lila, deux jumeaux, quittent le Liban pour Paris à leur majorité, dans les années 1990, en pleine vague d'attentats terroristes. Loin du soleil de Beyrouth, ils tentent de trouver leur place dans un monde qui les rejette. Fadi part à la dérive, quand Lila demeure déterminée à ne pas céder à la peur, et à faire valoir son droit au bonheur.

Quatre personnages prennent tour à tour la parole : un professeur de philosophie, la cinquantaine, spécialiste de Spinoza et disciple d'Althusser ; son épouse qui est épuisée moralement et qui est tentée par une liaison avec l'un de leurs amis ; cet ami ; et la psychiatre que consulte le couple.

Le commissaire Llob est de retour. En enquêtant sur le passé de Haj Thobane, avec l'aide inattendue d'une étrange historienne, le commissaire va découvrir le rôle que celui-ci a joué dans le massacre de harkis au cours de la nuit du 12 au 13 août 1962, mais surtout il va démontrer que des familles entières ont été supprimées dans le seul but de s'approprier leurs biens.

Erika Kohut, 36 ans, est professeur de piano au conservatoire de Vienne. Dans l'appartement qu'elle partage avec sa mère, son seul espace vital est sa petite chambre. Elle se plaît aussi à fréquenter les cinémas pornos, les peep-shows et les fourrés du Prater. Cru, féroce et comique, ce septième roman de E. Jelinek a été traduit en plusieurs langues et adapté au cinéma en 2001.

Coincée entre une décharge publique et la mer, l'Olympe des infortunes est un terrain vague peuplé de vagabonds et de laissés-pour-compte qui ont choisi de tourner le dos à la société. Entre ces personnages qui se veulent libres de toute attache, naît cependant une affection souvent plus profonde qu'il n'y paraît.

Un soir, dans un appartement parisien, Henri et Sonia débattent : faut-il répondre aux appels de leur fils qui, de son lit, réclame à manger alors qu'il s'est lavé les dents ? La situation s'envenime quand apparaissent Hubert et Inès qu'ils croyaient avoir invités pour le lendemain. La situation se détériore encore, d'autant qu'Hubert - patron d'Henri -, lui apprend qu'une communication sur les halos de matière noire dans les galaxies, sur quoi Henri travaille depuis trois ans, vient d'être publiée, ce qui réduit à néant ses rêves de promotion. Cette tragi-comédie du quotidien est rejouée trois fois de suite, dans des interprétations différentes.

Dans le Kaboul des talibans, Mohsen vit avec sa femme Zuneira, enfermée chez elle. Les temps sont durs mais leur amour et leur respect les aident à surmonter cet état de fait. Un jour que Mohsen se promène dans Kaboul, il se retrouve au milieu d'une foule qui veut lapider une femme coupable d'adultère. La folie s'empare de Mohsen et l'entraîne à accomplir le sacrifice ultime : tuer Mussarat.

Ce livre se compose de brefs fragments narratifs : instants vécus, anecdotes, petits faits, souvenirs. Autoportrait formidablement sincère, où la comédienne et dramaturge va au plus profond de ses perceptions et de ses sentiments les plus singuliers

Un livre pour apprendre à compter aux tout-petits mais aussi pour appréhender les couleurs en français, en arabe et en anglais.

"Ma mort me fut aussi douce que la pointe du roseau trempant ses fibres dans l'encrier, plus rapide que l'encre bue par le papier." Ainsi parle Rikkat, calligraphe ottomane, alors qu'elle entreprend le récit de sa vie. En 1923, adolescente, elle sait que rien ne pourra la détourner de la calligraphie. Pourtant, la même année, rompant avec l'Islam, la république d'Atatürk abolit la langue et l'écriture arabes au profit d'une version modifiée de l'alphabet latin. Serviteurs d'Allah et des sultans, les "ouvriers de l'écriture" sont mis au rebut et leurs écoles délaissées.

Adam Haberberg, au bord de la cinquantaine, est un homme en pleine déprime. Ecrivain raté, persuadé qu'il sera bientôt aveugle, mari déchu, il rencontre par hasard une ancienne amie de lycée qui l'invite à dîner chez elle. Une expédition absurde...

Kafr Karam, petit village aux confins du désert irakien. On y débat devant la télévision, on attend, loin de la guerre que viennent de déclencher les Occidentaux et qui embrase le reste du pays. Mais le conflit, avec son lot de brutalités, d'incompréhensions et de bavures va finir par rattraper cette région où la foi, la tradition et l'honneur ne sont pas des mots vides de sens. Et quand une nouvelle humiliation vient profaner ce qu'un Bédouin a de plus sacré, alors s'ouvre le temps de la colère et de la riposte...

Olive, chat errant et fier de son indépendance, a du mal à se trouver un maître. Un jour, pourtant, il rencontre une petite fille un peu moins agaçante que les autres humains. Pour obtenir ce qu'il veut, l'animal sait s'y prendre : ronronnements, regards charmeurs, etc. ©Electre 2016

Coincée entre une décharge publique et la mer, l'Olympe des infortunes est un terrain vague peuplé de vagabonds et de laissés-pour-compte qui ont choisi de tourner le dos à la société. Entre ces personnages qui se veulent libres de toute attache, naît cependant une affection souvent plus profonde qu'il n'y paraît.

Yasmina KhadraL'équation africaineAutour d'un phénomène dramatique -les prises d'otages récurrentes au large de la Somalie-, Yasmina Khadra, au sommet de son art, construit un roman éblouissant, qui mêle suspense, récit d'aventures et histoire d'amour enfiévrée.Yasmina Khadra est aujourd'hui connu et salué dans le monde entier oáu ses romans, sont généralement traduits dans 40pays. L'Attentat et Ce que le jour doit à la nuit -Meilleur livre de l'année 2008 (Lire)- doivent être prochainement portés à l'écran.Yasmina Khadra vient d'être également distingué par l'Académie française qui lui a décerné le 23juin 2011 le Grand prix de littérature Henri Gal, Prix de l'Institut de France, pour récompenser l'ensemble de son oeuvre