3604 résultat(s)
En avril 2006, 13 000 personnes de l'ethnie Dajo se réfugient dans la plaine de Gouroukoun, à l'Est du Tchad. Tous sont des survivants de la guerre du Darfour. Ils y construisent un camp, s'y enferment et s'y inventent une survie. L'auteur s'est enfermé à son tour dans cette prison sans mur. Des images patientes racontent l'interminable temps de l'attente. Une vie au ralenti qui s'égrène, comme suspendue dans le dénuement. Des réfugiés prennent longuement la parole, des enfants dessinent des batailles, des petites filles fredonnent des chansons guerrières : un film de guerre, sans aucune image de guerre...
Entre 1947 et 1951, plus de 80 000 hommes, femmes et enfants grecs ont été internés sur l’îlot de Makronissos (Grèce) dans des camps de rééducation destinés à lutter « contre l’expansion du communisme ». Parmi ces déportés se trouvaient de nombreux écrivains et poètes, dont Yannis Ritsos et Tassos Livaditis. Malgré les privations et les tortures, ces exilés sont parvenus à écrire des poèmes qui décrivent leur (sur)vie dans cet univers concentrationnaire. Ces textes, pour certains enterrés dans le sol du camp, ont été retrouvés...
Juliette de 11 à 17 ans, Béatrice, mère d’une fille de 18 ans et Daniel, père de cinq enfants font le vœu de grandir en humanité. Confidences et découvertes scientifiques tracent des chemins qui nous ouvrent à plus de conscience et plus de paix. Un film d’une véritable portée citoyenne !
Quelque 400 câbles sous-marins tissent un réseau invisible et pourtant crucial pour notre monde connecté. Longs d’1,3 million de kilomètres, ils sont indispensables au bon fonctionnement d’Internet et font transiter 99 % des échanges intercontinentaux. Ces infrastructures méconnues attisent plus que jamais la convoitise des États, des services de renseignement et des géants du Net.
Le cinéma ment, pas le sport… Au début des années 80, le tennisman John McEnroe est copié dans toutes les écoles, étudié sous toutes les coutures, filmé sous tous les angles. Lors du tournoi de Roland Garros 84, il a tutoyé la perfection, et pourtant…
Un homme accepte une place de concierge dans un vieil immeuble et, enfermé dans sa loge, entreprend un étrange travail de deuil. Il découvre que, derrière les murs, un système de couloirs secrets permet d’observer les locataires. Mais est-ce vraiment les locataires qu’il espionne ainsi ?
Vingt et un ans après sa rétrocession à la Chine, où en est Hong Kong, ex-perle de l’Empire britannique ? Après avoir été pendant toute la guerre froide l’une des vitrines de l’Occident capitaliste face à son voisin communiste, la "région administrative spéciale" est aujourd’hui de plus en plus intégrée dans une Chine largement convertie à la mondialisation. Alors que son régime d’exception devrait prendre fin d’ici moins de trente ans, Hong Kong saura-t-il préserver l’ouverture économique et politique qui a fait sa force depuis près de deux siècles ?
En 1950, à Brest, alors en pleine reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, les ouvriers du bâtiment se mettent en grève afin d'obtenir une hausse des salaires. Ils réclament "pain, paix et liberté". Le 17 avril, trois amis ouvriers, P'tit Zef, Édouard et Désiré, participent à une manifestation organisée par la CGT quand de violents affrontements surviennent. Les policiers tirent sur la foule et Édouard s’écroule. Son meilleur ami P'tit Zef est rongé par la colère. Les syndicalistes, eux, veulent continuer le combat. Ils font appel à René Vautier, cinéaste engagé, pour filmer la solidarité ouvrière qui s'organise après le drame.
Mémoire ouvrière
Inspiré de la bande dessinée de Kris et Étienne Davodeau, cet émouvant film d'animation, rythmé par la musique de Yan Volsy et Pablo Pico, narre une belle histoire d'amitié, mais également d'amour entre P'tit Zef, un ouvrier analphabète, et Paulette, une fille de commerçant qui prend part à la lutte syndicale. À travers une reconstitution de Brest en 3D, le film redonne vie à des événements réels : la mort d'Édouard Mazé et le tournage du film muet de René Vautier. Celui-ci se détériorera progressivement après une présentation dans un ciné-club parisien. Les images, projetées de nuit sur les lieux de la grève grâce à un cinéma ambulant, sont bercées par un poème de Paul Éluard dédié à la mémoire de Gabriel Péri, dont les premiers vers, "Un homme est mort qui n'avait pour défense que ses bras ouverts à la vie", saisissent immédiatement. Les mots du poète prennent ici une dimension bouleversante, notamment lorsque P'tit Zef les réinterprète lors d'une projection.