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"Le père Goriot" peut être tenu pour la clef de voûte de la comédie humaine. Non seulement nous y voyons en action une mythologie de la paternité mais aussi une "mythologie de Paris". A travers le père Goriot, c'est une mystique de la paternité qui s'exprime.

L'auteur évoque les souvenirs de son passage dans le camp de concentration de Treblinka d'octobre 1942 à août 1943. Sur les 750.000 Juifs déportés, il est l'un des 50 survivants qui ont pu s'évader après le soulèvement du camp.

Apprenti détective et vendeur de journaux, Wiggins est chargé d'une enquête délicate que lui a confiée son ami Sherlock Holmes. Mais ce dernier ne fait rien pour l'aider. La mission se révèle de plus en plus périlleuse si bien que Wiggins, livré à lui-même, se dit qu'il pourrait bien damer le pion au fameux détective !

Ismay et Heather vivent dans la maison où est mort leur beau-père, neuf ans auparavant. Depuis, la demeure a été divisée en deux appartements : leur mère occupe celui du haut, Ismay et Heather se partagent l'autre. Si ces dernières s'entendent très bien, jamais elles n'évoquent les changements intervenus dans la maison, ni ce terrible jour d'août. Mais les mensonges cachés risquent de ressurgir...

Une vieille dame se sent seule dans sa maison depuis la mort de son mari. Son jardinier entretient le bassin, les massifs de roses et les arbres fruitiers. Elle lui offre des kakis et un lien subtil se noue entre eux, bientôt troublé par l'apparition de la jeune fiancée. La vieille dame revit alors auprès d'eux sa propre vie de couple. ©Electre 2022

Ecrit entre 1881 et 1887, Le Gai savoir confirme et conforte le radicalisme nietzschéen. Les grands thèmes de sa réflexion sont désormais parvenus à leur pleine maturité. Abondant appareil de notes établi par M. Sautet, docteur en philosophie, maître de conférences à l'IEP de Paris et auteur de plusieurs ouvrages sur Nietzsche.

Paru en 1923, La prisonnière est le premier des trois volumes publiés après la mort de Proust et, quoique solidaire bien sûr de Sodome et Gomorrhe qui le précède, comme d'Albertine disparue qui le suit, une certaine unité lui est propre, entre l'enfermement initial du narrateur et le départ final de la jeune fille. ©Electre 2021

Ces nouvelles se déroulent entre le Minnesota, le Texas et le Wyoming et mettent en scène des personnages aux existences chahutées, qui se retrouvent dans des situations étranges : une jeune femme met au défi un cow-boy de s'enfuir avec elle dans les Rocheuses, un jeune homme rencontre l'amour dans un cabaret à New York, des voisins jouent à imiter le cri du wapiti, etc.

En 2213, dans un monde où règnent décadence américaine, pandémie sanglante, massacres génétiques, conquêtes planétaires et montée de l'extrémisme vaudou, Cmatic est mandaté par une transnationale pour enquêter sur une maladie qu'on croyait éradiquée. Grand prix de l'Imaginaire 2007.

Sherman MacCoy, fleuron de la jeune aristocratie des boursiers de Wall Street, vit très luxueusement sur Park Avenue. Mais, un soir, tout bascule : perdu dans le Bronx avec sa maîtresse, il renverse un jeune Noir et prend la fuite.

Officier du roi Venceslas, décoré de l'ordre de l'Aigle rouge, Ubu jouit d'une position enviable à la cour de Pologne. Mais sa femme, la Mère Ubu, a bien d'autres ambitions pour lui. En le persuadant de détrôner Venceslas, elle va le précipiter dans de multiples aventures. Ubu sera tour à tour roi, guerrier et fuyard, avant de devenir «maître des Phynances» dans son pays d'origine, la France...

Les dieux ont soif : quand il choisit pour titre ce mot de Camille Desmoulins, Anatole France ne veut nullement rejeter sur une fatalité tragique les atrocités de la Terreur. Ce texte admirable décrit l'horreur du fanatisme, l'obscurantisme gagnant les Lumières elles-mêmes, la barbarie prenant le masque du progrès. En 1912, ce livre du patriarche de la Gauche française qui dénonçait les excès de la Révolution fut accueilli comme un paradoxe. Aujourd'hui, cette représentation alarmée de l'histoire se lit comme une lucide préface à l'horrible XXe siècle, un avertissement contre l'ignorance et la peur qui engendrent la bêtise, la grande tueuse.

Dans une Buda somnambulique, deux hommes se retrouvent après de longues années pour un face-à-face nocturne. L'un est juge, l'autre médecin. Anciens camarades d'école, la vie les a séparés, et c'est aujourd'hui le divorce du médecin, que le juge s'apprête à prononcer, qui les réunit.

Hans Christian Andersen (1805-1875) est passé à la postérité comme fun des grands classiques de la littérature pour la jeunesse. Pourtant, si flatteuse qu'elle soit, cette image est nettement réductrice. La présente anthologie se propose de la compléter, voire de la corriger. On y trouvera bien sûr les contes les plus célèbres - La Petite Sirène, Le Vilain Petit Canard, La Princesse sur le pois, par exemple - qui, depuis plus d'un siècle et demi, enchantent les enfants du monde entier par leur ironie légère et par leur sens du merveilleux. Mais on y trouvera également des récits plus intimes où, sous le voile de la fiction, Andersen révèle sa conception de l'existence (Une histoire des dunes, Le vent raconte l'histoire de Valdemar Daae et de ses filles), développe ses réflexions personnelles sur la " question sociale " (Chaque chose à sa place, Le jardinier et ses maîtres) ou dit son admiration pour le Progrès (Le Grand Serpent de mer, La Goutte d'eau).

Les personnages vivent à la campagne et s'enlisent dans l'ennui, la haine ou encore l'amour.