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Après avoir retracé dans le précédent volume le parcours et l'action de Jean Moulin au sein de la Résistance, son secrétaire présente l'héritage de l'inconnu du Panthéon, l'influence posthume qu'il exerça sur les mouvements de résistance et les conflit qu'il a suscité au sein de l'état-major de la Résistance et de la France Libre, évoquant Pierre Brossolette, André Philip, Jacques Bingen, etc. ©Electre 2023
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La France qui entre en guerre en 1939 a pour devise Liberté, Égalité, Fraternité. En juillet 1940, un nouveau régime, l'État français, impose à sa place le triptyque Travail, Famille, Patrie. L'ordre des valeurs républicaines s'en trouve inversé et la défaite, déguisée en armistice, entraîne l'effacement de la République au profit d'une «Révolution nationale» qui entend en finir avec l'héritage de 1789. L'occupation allemande et italienne, en redessinant les frontières externes et internes, bouleverse l'ensemble des solidarités nationales et favorise la dissolution des liens politiques et sociaux. Réflexe vital, à la fois individuel et collectif, la Résistance est ainsi prise entre deux feux : la répression exercée par l'envahisseur et la répudiation pratiquée par l'État collaborationniste qui l'accuse d'attiser la guerre civile. En inversant à son tour les normes d'un ordre établi avec le soutien de l'occupant, l'insurrection clandestine assume la nécessité d'affronter, outre l'adversaire étranger, l'ennemi intime, le collaborateur qui fut un voisin, un ami, voire un parent. Ce n'est qu'à la lumière de ce déchirement tragique qu'on peut espérer rendre compte des conflits opposant entre eux des Français pris dans la tourmente d'une guerre planétaire.
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Cela reste un lieu commun de penser que le Moyen Âge a cru en une Terre plate, par ignorance scientifique autant que par coercition religieuse. Il aurait fallu attendre les navigateurs, Colomb ou Magellan, ou encore les astronomes modernes, Copernic ou Galilée, pour que les ténèbres se dissipent et qu'enfin la Terre devînt ronde. Or, de l'Antiquité grecque à la Renaissance européenne, on n'a pratiquement jamais défendu et encore moins enseigné, en Occident, l'idée que la Terre était plate. Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony s'attachent ici à retracer l'histoire de cette idée fausse et à essayer d'en comprendre la genèse. Elles nous proposent dans une première partie de lire avec elles les sources antiques, les Pères de l'Église mais aussi et surtout les manuels et encyclopédies rédigés tout au long du Moyen Âge et à la Renaissance et utilisés pour l'enseignement dans les écoles cathédrales puis dans les universités à partir du XIIIe siècle. Une seconde partie est consacrée à l'étude du mythe lui-même et s'interroge sur sa généalogie – sa genèse et son histoire – pour éclairer les causes de sa survie. Pourquoi, contre l'évidence même, continue-t-on d'affirmer que pour le Moyen Âge la Terre était plate ?
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De l'écoute inquisitoriale rédigée par Jacques Fournier, évêque de Pamiers de 1317 à 1326, en pays cathare, l'historien extrait des informations sociales et anthropologiques permettant de faire revivre la réalité du petit peuple du XIVe siècle. ©Electre 2024
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L'Empire ottoman sombre dans les fracas de la Première Guerre mondiale, la tragédie du génocide arménien et l'instauration de la République turque en 1923. Né à la fin du XIIe siècle en Anatolie, l'État ottoman absorbe les émirats installés sur les ruines du sultanat seldjoukide de Rum et implante le règne de l'islam là où il n'avait jamais pénétré, en Europe orientale et centrale. Il conquiert Constantinople, met fin aux pouvoirs byzantins, sécurise les routes des pèlerinages et renforce les grandes voies commerciales. Il adosse la loi séculière du sultan à la charia et couvre le territoire de fondations pieuses, tout en assurant une protection légale aux chrétiens et aux juifs. En quoi l'Empire ottoman fut-il exceptionnel ? Par la construction d'un État militaire et fiscal au service de la conquête ? Par une vaste implantation sur trois continents ? Comme l'expression ultime de l'universalisme musulman ? Comme la dernière formation impériale en Méditerranée orientale ? Tirée de l'historiographie la plus récente, cette synthèse inédite éclaire les projections néo-ottomanes à l'œuvre dans la Turquie d'aujourd'hui et rend compte de la diversité des héritages de l'Empire au Proche-Orient, au Maghreb et en Europe.
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Nouveauté
Que représentent les cathédrales dans le monde d'aujourd'hui ? Quel est le rôle de ces édifices dans une Europe occidentale où la pratique religieuse s'amenuise ? Que penser de l'intense activité de construction de cathédrales dans le monde orthodoxe, en particulier en Russie ? Des monuments œcuméniques, comme il s'en érige aujourd'hui sur le continent africain, peuvent-ils aider à bâtir des identités nationales ? Impossible de répondre à ces questions sans recourir à une histoire mondiale et au long cours des cathédrales. Une histoire religieuse, mais aussi géopolitique. Fondées entre le IVe et le Ve siècle dans des diocèses catholiques hérités des cités antiques, les cathédrales ont été convoitées par des pouvoirs nationaux. Si elles restent la manifestation de l'influence d'une Église sur un territoire, avec la mondialisation, elles ont prouvé leur caractère universel. Amorcée au XIXe siècle, une révolution patrimoniale s'opère, mise en évidence par le terrible incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 et l'importance des dons récoltés pour sa reconstruction : la cathédrale s'impose alors comme un objet culturel mondial, une icône touristique et médiatique.
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