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Une histoire d'amour de plus de trente ans unit Patrick Barbier à l'époque baroque. Cet ouvrage en témoigne. Sous forme d'un dictionnaire de 60 entrées, l'auteur tente un tour d'horizon très personnel d'une époque passionnante quant à l'évolution des arts, de la musique,  de la société et des mentalités. Il donne à ceux qui aiment le baroque, comme à ceux qui le connaissent mal, des clés de compréhension pour mieux apprécier les oeuvres et les lieux. Pourquoi la courbe, le contraste, l'éphémère, l'illusion ou la mort sont-ils les maîtres-mots de cette période? Quelles différences y a-t-il entre castrat et eunuque, contre-ténor et haute-contre, rocaille et rococo? Quelles sont les caractéristiques essentielles du premier courant artistique vraiment universel?  Dans un style vif, nourri d'anecdotes et d'exemples précis, Patrick Barbier n'aide pas seulement le lecteur à s'immerger dans le monde baroque, mais il en montre également les retombées actuelles dans les fêtes populaires, le cinéma, la joaillerie ou l'art contemporain.
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Le prêtre catholique rappelle que le meilleur moment de la vie, c'est le moment présent et que rester jeune n'est pas une affaire de chirurgie esthétique mais de regard d'espérance porté sur la vie. Ce regard mène à la sérénité, à l'amour et à la miséricorde. ©Electre 2022
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Quand un écrivain à succès qualifie publiquement d'« invisibles sexuellement » les femmes de plus de 50 ans, il prétend dire tout haut ce que les hommes pensent tout bas.Cesse-t-on vraiment d'être désirante et désirable lorsqu'on avance en âge ? A-t-on le droit d'assigner 14 millions de femmes à la retraite sexuelle ?!Rédigé par Catherine Grangeard, une psychanalyste psychosociologue qui n'a pas sa langue dans sa poche, cet ouvrage est un coup de gueule adressé aux femmes qui veulent s'affranchir des idées reçues liées à l'âge et lutter contre les diktats de minceur, de beauté, de jeunesse imposés par la société.En partant de questions, d'analyses ou de témoignages recueillis sur le divan, l'auteure interroge le désir, l'amour et la sexualité des femmes et rétablit quelques vérités... Il n'y a pas d'âge pour jouir !
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Dans cet ouvrage pionnier, fondateur des Recherches matriarcales modernes, Heide Goettner-Abendroth propose une nouvelle approche méthodologique du concept de matriarcat, revisitant ainsi l'histoire de l'humanité tout entière. Dans un aller-retour permanent entre le terrain et la théorie, elle offre une vue d'ensemble des sociétés matriarcales dans le monde, faisant apparaître que celles-ci ont non seulement précédé le système patriarcal, apparu seulement vers 4 000-3 000 ans avant notre ère, mais qu'elles lui ont survécu jusqu'à ce jour sur tous les continents. Elle montre que les sociétés matriarcales, loin d'être une image inversée du patriarcat, comme le prétend l'idéologie dominante dont l'autrice fait une critique radicale, sont des sociétés d'égalité et de partage entre les sexes. D'où l'utilité de leur étude pour aider les femmes et les peuples autochtones en particulier à penser une alternative au système de domination patriarcal et colonisateur. Ces travaux, qui ont inspiré plusieurs générations de chercheuses et chercheurs en histoire et en anthropologie, sont aujourd'hui enfin disponibles en français.
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Sartre avait montré dans Réflexions sur la question juive comment le juif est défini en creux par le regard de l'antisémite. Delphine Horvilleur choisit ici de retourner la focale en explorant l'antisémitisme tel qu'il est perçu par les textes sacrés, la tradition rabbinique et les légendes juives.Dans tout ce corpus dont elle fait l'exégèse, elle analyse la conscience particulière qu'ont les juifs de ce qui habite la psyché antisémite à travers le temps, et de ce dont elle « charge » le juif, l'accusant tour à tour d'empêcher le monde de faire « tout »  ; de confisquer quelque chose au groupe, à la nation ou à l'individu (procès de l'« élection ») ; d'incarner la faille identitaire ; de manquer de virilité et d'incarner le féminin, le manque, le « trou », la béance qui menace l'intégrité de la communauté.Cette littérature rabbinique que l'auteur décortique ici est d'autant plus pertinente dans notre période de repli identitaire que les motifs récurrents de l'antisémitisme sont revitalisés dans les discours de l'extrême droite et de l'extrême gauche (notamment l'argument de l'« exception juive » et l'obsession du complot juif).Mais elle offre aussi et surtout des outils de résilience pour échapper à la tentation victimaire : la tradition rabbinique ne se soucie pas tant de venir à bout de la haine des juifs (peine perdue…) que de donner des armes pour s'en prémunir.Elle apporte ainsi, à qui sait la lire, une voie de sortie à la compétition victimaire qui caractérise nos temps de haine et de rejet. 
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«  Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention  : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d'attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés  : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés.Une étude du Journal of Social and Clinical Psychology évalue à 30 minutes le temps maximum d'exposition aux réseaux sociaux et aux écrans d'Internet au-delà duquel apparaît une menace pour la santé mentale. D'après cette étude, mon cas est désespéré, tant ma pratique quotidienne est celle d'une dépendance aux signaux qui encombrent l'écran de mon téléphone. Nous sommes tous sur le chemin de l'addiction  : enfants, jeunes, adultes.Pour ceux qui ont cru à l'utopie numérique, dont je fais partie, le temps des regrets est arrivé. Ainsi de Tim Berners Lee, «  l'inventeur  » du web, qui essaie de désormais de créer un contre-Internet pour annihiler sa création première. L'utopie, pourtant, était belle, qui rassemblait, en une communion identique, adeptes de Teilhard de Chardin ou libertaires californiens sous acide.La servitude numérique est le modèle qu'ont construit les nouveaux empires, sans l'avoir prévu, mais avec une détermination implacable.  Au cœur du réacteur, nul déterminisme technologique, mais un projet qui traduit la mutation d'un nouveau capitaliste  : l'économie de l'attention. Il s'agit d'augmenter la productivité du temps pour en extraire encore plus de valeur. Après avoir réduit l'espace, il s'agit d'étendre le temps tout en le comprimant, et de créer un instantané infini. L'accélération générale a remplacé l'habitude par l'attention, et la satisfaction par l'addiction.  Et les algorithmes sont aujourd'hui les machines-outils de cette économie…Cette économie de l'attention détruit,...
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«  Trois jeunes femmes étaient assises, non loin de moi, dans un restaurant. L'une a dit: "Je n'ai jamais couché avec un...enfin tu vois...un Jaune". "Moi, c'est avec un Noir que je n'ai jamais couché" a dit la seconde. "Faut dire qu'ils sont équipés!" a renchéri la troisième, "Les Noires, elles, elles peuvent, elles ont des grands vagins." "Ah bon?" a dit la seconde. "Bah, oui, c'est comme pour les femmes... enfin... les Asiatiques, elles ont des sexes plus courts, c'est prévu pour." Ce jour-là, j'ai donc appris que, comme toutes les Noires, j'avais un grand sexe.Oui, mais qu'est-ce qu'une Noire?J'essaie de me souvenir du temps où je n'étais pas Noire, mais seulement noire, sans majuscule. Un adjectif, pas un nom. Une simple couleur. Je passe en revue les souvenirs, la cité, l'école, les premiers boulots...Mais dans toutes ces images, je suis déjà Noire.Alors, qu'est-ce qu'une Noire? D'ailleurs, est-ce que ça existe?Et si les Noirs (et tous ceux dont on peut parler en ayant l'illusion qu'en mettant une majuscule on a tout dit d'eux) n'existaient pas?  »    T. de M.
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L'humanité a connu, avant celle du coronavirus, des pandémies plus meurtrières. Mais jamais elle ne s'était ainsi confinée à l'échelle du globe, ni n'avait produit une telle inflation de discours obsessionnels. Bernard-Henri Lévy s'essaie ici, en philosophe, à un bilan d'étape sur cette Première Peur mondiale qui a produit un réel plus invraisemblable que la fiction.Il ne s'intéresse pas à ce que le virus a « dit », mais à ce qu'on lui a fait dire. Pas aux « leçons » qu'il faudrait en tirer, mais au délire interprétatif où chacun se veut l'augure du « monde d'après » alors qu'il n'a rendez-vous qu'avec lui-même. Il dit sa crainte de voir ce « monde d'après » confisqué par deux forces. Les rentiers de la mort, tyrans de toutes obédiences, qui profiteront de l'urgence sanitaire et du délire hygiéniste pour étrangler leurs peuples ou étendre leurs empires.Mais aussi les déclinistes, décroissants, collapsologues et autres effusifs de la pénitence qui déguisent leur égoïsme en abnégation et, sous prétexte que rien ne devrait « recommencer comme avant », font tranquillement leur deuil de ce que la civilisation occidentale a de meilleur. Il redoute de voir les confits du confinement, drogués au virtuel et aux écrans, prendre goût au repli sur soi et dire, pour longtemps, adieu au monde.L' intégralité des droits d' auteur de ce livre sera versée à l' ADELC(Association pour le Développement de la Librairie de Création).
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Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne sœur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses sœurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
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Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans.Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l'exception de trois ans  : de 1942 à 1945.Cet appartement, c'est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau  : son père, son petit frère, son neveu.Les disques d'or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.Et même les meubles qu'ont laissés les «  collabos  ».Ginette nous fait la visite.On traverse le temps  : l'atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.Mais Ginette, c'est la vie  ! Le grand présent. «  On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse  !  »
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«L'épreuve de la rupture peut nous rendre étrangers à tout ce qui nous était familier, nous disloquer jusqu'à la folie. On pourrait dire que la condition humaine est faite de l'expérience des ruptures tout autant que de la capacité à y répondre en créant des manières de les intégrer à l'existence, en inventant des structures qui protègent et réparent ces ruptures, qui soutiennent ceux qui en souffrent et les secondent. Et, enfin, en gardant l'espoir que des liens résistent à la tentation de la rupture. On ne peut pas se résoudre à l'idée que toutes les relations humaines soient vouées à l'inconstance ou à la disparition. À une époque où tout paraît éphémère et incertain, les liens durables sont d'autant plus précieux.» «Les chapitres particulièrement consacrés à la pandémie sont ceux qui touchent le plus. Tout ce qu'on a vécu s'éclaire alors d'une lumière intéressante. Un petit livre qui permet de prendre du recul sur une période qui n'en offre guère.» Paul-Joseph Bouladoux, La Croix Claire Marin enseigne la philosophie dans les classes préparatoires aux grandes écoles à Paris. Nicolas Truong est grand reporter au service Idées-Débats du quotidien Le Monde.
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Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic :  le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l'Est de l'Europe de la Russie contre l'Ukraine.Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit  de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n'est pas un simple abri, elle est bien davantage: un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu'offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l'amour. Pourquoi dès lors sortir et s'exposer ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l'existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ?Tout l'enjeu de cet essai est de dresser l'archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d'en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n'a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n'est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d'après ? 
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« À partir de son vécu et de témoignages parfois édifiants, Chloé Morin décrit ces “inamovibles” de la République dont on ne connaît pas les visages et dont la puissance est souvent supérieure à celle des ministres. » Bruno Jeudy, Paris Match « Chloé Morin dénonce le manque de mobilité au sein de la haute fonction publique et plaide pour une meilleure gestion des compétences au sommet de l'État. » Paul Sugy, Le Figaro « Le constat était connu. Il a rarement été aussi détaillé. » Étienne Girard, Marianne « Un essai nerveux, clair et tranchant. » Solenn de Royer, Le Monde Chloé Morin ancienne conseillère Opinion auprès du Premier ministre de 2012 à 2016, est aujourd'hui experte associée à la Fondation Jean-Jaurès et chroniqueuse à L'Express.
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À l'heure où l'on dénombre plus de deux millions de mères célibataires en France, Shane Love, maman solo depuis sept ans, s'inspire de son parcours personnel pour rassembler les femmes, les déculpabiliser et leur donner des clés pour avancer sur ce chemin parfois semé d'embûches.  Ne serait-il pas temps de sortir de la case « isolée » pour mettre en lumière toutes celles qui jonglent au quotidien entre les enfants, le boulot, la garde alternée, la vie de célibataire, la pension alimentaire, la solitude parfois, la liberté aussi ?Parce que derrière la multitude de maternités solos, qu'on soit célibataire ou divorcée, en garde exclusive ou alternée, avec ou sans papa impliqué, on ne peut plus faire l'impasse sur ce sujet de société. Dans ce livre, Shane Love nous plonge dans l'histoire des mères célibataires, celles d'hier, celles d'aujourd'hui et celles qu'elle aimerait voir demain, des femmes soutenues et épanouies. Pour cela, elle a rassemblé des témoignages de mamans solos et fait appel à des professionnelles : thérapeute, sage-femme, doula et avocates, pour transmettre leurs conseils avisés...
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« Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? » Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg.  Elles se nommaient Irma Grese alias « La hyène d'Auschwitz », Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues.  Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes – ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la « solution finale » est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis.  Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore...
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Ce texte d'hommage à Bertrand Tavernier est une magnifique ode à l'amitié entre deux hommes de générations différentes qui se  reconnaissent dès leur première rencontre à l'Institut Lumière (que Tavernier présida de sa création en 1982 à sa mort en 2021) puis se tiendront la main jusqu'au bout, le cadet ne cessant d'admirer l'aîné comme un père, puis un grand frère.Réalisateur, scénariste, producteur, cinéphile passionné, écrivain, d'une curiosité insatiable, fou de jazz et de littérature, acharné d'Amérique tout en restant fidèle à ses racines lyonnaises, d'une liberté de goût et d'allure sans pareille, d'un engagement sans concessions, Tavernier est un ogre.Il a fait ses débuts comme assistant de Jean-Pierre Melville. Attaché de presse à plein temps de Stanley Kubrick, il lui envoie ce télégramme de démission  : «  En tant que cinéaste vous êtes un génie, mais un crétin dans le travail  ». Autant dire que sa forte personnalité ne le prédisposait pas aux petits accommodements…Rien ne sert d'égrener ici la liste de ses très nombreux films, documentaires, livres, qui lui valurent couronnes et lauriers dans le monde entier.Car ce qui fait le cœur de ce livre est autre chose  : restituer la mécanique intime d'un être de passion, se placer au plus près de lui, dans les coulisses, comme on filmerait le hors-champ de sa vie et de son image publiques  ; montrer la place qui lui revient dans le paysage du cinéma français et dans la redécouverte du cinéma mondial  ; analyser à travers lui la source des querelles esthétiques qui continuent de déchirer les grandes traditions de la critique cinématographique en France.Anecdotes, portraits, scènes vécues, voyages en commun aux Etats-Unis et ailleurs  : cet exercice d'admiration, ce «  tombeau  », cette biographie intime mêlée d'autobiographie, finissent par dessiner une vaste fresque collective, tant la fascination pour un être particulier à ce point avide du monde rejoint ici l'universel.
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Comment devient-on détective privé ? Pourquoi fait-on appel aux services de ces professionnels ? Comment opèrent-ils ? Fabrice Brault enquête depuis plus de vingt ans. Après avoir appris les ficelles du métier au sein d'un cabinet spécialisé dans la recherche de personnes disparues, il s'est installé à son compte et est devenu expert en généalogie. Enquêteur acharné, Fabrice multiplie les surveillances et les filatures à la demande de particuliers et d'entreprises. Gardes d'enfants contestées, disparitions de mineurs, soupçons de concurrence déloyale : les affaires auxquelles il se frotte sont variées. Mais son humanité le pousse à se spécialiser dans la recherche familiale. Il se met notamment au service de personnes nées sous X souhaitant retrouver leurs parents biologiques, recherche des héritiers dans le cadre de successions complexes et réalise des arbres généalogiques. À partir de son quotidien, Fabrice nous livre un document rare sur une vie passée à aider ces gens en quête de vérité. Des archives privées et publiques à la lecture de tests ADN, nous découvrons ses méthodes pour arriver à réunir ces familles ou à éclaircir les zones d'ombre de leur passé. Loin des fantasmes récurrents sur les détectives privés, Fabrice Brault déchire le voile de cette profession opaque. En nous racontant les enquêtes auxquelles il a participé, il nous fait part de témoignages émouvants et intimes, dévoilant ainsi une facette inédite de son métier.
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Et si le propre de l'Homme n'était pas le rire, le langage ou l'aspiration à l'éternité, mais son pouvoir de destruction ? Dérèglement climatique, hausse des températures, montée des eaux, pandémies... nous allons droit à la catastrophe. Le responsable de cette catastrophe est l'humanité elle-même. À force de grandir et de recouvrir toute la surface de la Terre, elle se comporte comme un cerveau géant et surpuissant, doté d'une infinité de connexions. C'est ce cerveau qui prélève des ressources sur la Terre, produit des millions de SUV et de smartphones, fait travailler les humains sans relâche et recrache des milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Mais à quoi pense cet organe ? A-t-il des désirs ? Des émotions ? Quels sont ses plans ? Dans Human Psycho, Sébastien Bohler adopte une démarche clinique pour analyser le cerveau global qu'est devenue l'humanité, comme un psy le ferait avec son patient. Le constat qu'il livre est glaçant : ce cerveau possède les traits caractéristiques d'un psychopathe. Il coche toutes les cases du profil psychologique d'un serial killer qui massacre sa victime – la planète. Alors, peut-on le soigner ? Tel est le questionnement ultime de cet ouvrage, qui nous emmène sur une crête étroite entre néant et espoir.
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Comment avoir envie de se lever le matin pour rejoindre une réunion en visio avec huit personnes ayant activé le mode « silencieux » ?Comment remplacer les discussions informelles qui soudent les équipes autour d'un café avant de démarrer dans le vif du sujet ?Comment vérifier que son auditoire est embarqué quand on ne voit pas la moue de son collègue qui exprime un doute ?Depuis plus d'un an, le quotidien de millions de français a basculé dans  le grand bain du télétravail. Qui n'est pas toujours sans remous.Car la coopération à distance relève du team spirit, du management,  du relationnel, et non des seules techniques pour travailler à distance.Ce livre vous propose 130 bonnes pratiques pour :• maintenir la motivation quand on ne se voit pas ;• gérer des projets à distance ;• animer des réunions virtuelles.
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En novembre 2019, en réaction à une révolte populaire, les dirigeants de la République islamique coupent la connexion Internet du pays. Ils massacrent à huis clos, en moins de trois jours, au moins 1 500 manifestants pacifiques. Depuis 1979, l'Iran est devenu l'un des pays les plus fermés au monde, et son régime l'un des plus dictatoriaux. L'économie est exsangue, les désastres écologiques accablent la population, par ailleurs ravagée par la Covid-19. La plupart des journalistes iraniens sont en prison et les femmes qui résistent à la domination religieuse sont réprimées. Privés de leurs droits fondamentaux, et en l'absence de libertés politiques, les Iraniens ont pour seul espace d'expression les réseaux sociaux. Le contrôle d'Internet est ainsi devenu un enjeu majeur pour les responsables politiques, obligés de s'en réapproprier les codes pour diviser la société. La mobilisation virtuelle annoncerait-elle un soulèvement populaire ? Mahnaz Shirali a mené l'enquête au cœur de ces réseaux sociaux. À la lumière de l'histoire et de la culture iraniennes, son analyse des réactions et des comportements des internautes révèle un peuple iranien bien différent de celui habituellement représenté dans les médias, et dont les récits semblent être autant d'appels à l'aide.
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