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« L'élection de Donald Trump envoie un message définitif à l'establishment américain. L'expulsion des loyalistes en 1780 avait signifié le caractère irréconciliable de la rupture définitive avec la métropole britannique. La violence sanguinaire de la guerre de Sécession avait rendu définitivement inacceptable la poursuite de l'esclavage. Le reste mit un bon siècle à accoucher mais, dès cette époque, la citoyenneté était ouverte à tous les habitants noirs et, plus tard, indiens et asiatiques du pays. « Your huddled masses yearning to breathe free » (Vos masses en rang serrés aspirant à vivre libres), proclame fièrement la Statue de la Liberté du frère franc-maçon et français Bartholdi dans les vers magnifiques de la poétesse juive new-yorkaise Emma Lazarus. Aujourd'hui, malheureusement, la leçon joue dans l'autre sens : n'abandonnez pas le peuple au profit d'une culture que nous rejetons, disent les électeurs de Donald Trump. Mais que s'est-il passé au cœur de la société américaine pour que nous en soyons là ? Stupéfait moi aussi de cette élection, je questionne ici l'Empire américain, l'histoire de ses héros, réels ou symboliques ; les racines de la contre-révolution ; et bien sûr les inquiétantes relations internationales... »A.A.
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Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic :  le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l'Est de l'Europe de la Russie contre l'Ukraine.Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit  de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n'est pas un simple abri, elle est bien davantage: un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu'offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l'amour. Pourquoi dès lors sortir et s'exposer ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l'existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ?Tout l'enjeu de cet essai est de dresser l'archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d'en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n'a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n'est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d'après ? 
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« Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? » Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg.  Elles se nommaient Irma Grese alias « La hyène d'Auschwitz », Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues.  Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes – ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la « solution finale » est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis.  Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore...
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Voici l'Assemblée nationale et ses paradoxes, de l'hémicycle, où des représentants aussi divers que Marie-George Buffet et Patrick Balkany votent les lois, jusqu'à ses recoins les plus cachés, où se font les petits arrangements entre amis – et parfois entre ennemis.Cet auguste Temple de la Loi serait-il une cour d'école ? Chaque parti y joue au plus malin en soumettant des centaines d'amendements aux textes qu'il ne veut pas voir passer, chaque député y ruse, et l'insulte y est un art finissant par suppléer à toutes les rhétoriques. Ceci, pourtant, avec un but commun : aboutir aux meilleures lois possibles.Dans cette population de 577 personnes (dont à peine un quart de femmes…) qui vit quasiment en autarcie avec ses codes, son bureau de poste, son coiffeur, ses cris du cœur et ses coups de gueule, les débats-marathons s'achèvent parfois au petit matin quand les députés, la chemise chiffonnée, appuient sur le bouton qui régira la vie de 66 millions de Français.
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