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La pauvreté et la malnutrition généralisées, la crise migratoire, l'agitation sociale, la polarisation extrême de l'économie... sont devenues notre réalité quotidienne alors que 1 % des sept milliards d'habitants de la planète ont conduit la terre – et tous ses habitants – à la catastrophe sociale et écologique. Dans cet essai, Vandana Shiva se confronte au club des milliardaires – Gates, Buffet, Zuckerberg et autres empereurs modernes – et dénonce l'impact destructeur de leur modèle de développement économique linéaire. Leur quête insatiable du profit a imposé de manière antidémocratique l'uniformité et les monocultures, la division et la séparation, les monopoles et le contrôle externe – sur la finance, l'alimentation, l'énergie, l'information, la santé et même les relations. Se fondant sur des faits peu connus et explosifs, Vandana Shiva analyse comment, en particulier, la soi-disant « philanthropie » est le moyen pour ces milliardaires de contourner les structures démocratiques, d'empêcher la diversité et d'imposer des idées totalitaires, basées sur une vision unique de la science, de l'agriculture et de l'histoire. Elle appelle à la « résurgence du savoir réel, de l'intelligence réelle, de la richesse réelle, du travail réel, du bien-être réel », afin que les gens puissent revendiquer le droit à vivre, penser, respirer et manger librement.
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Dans un contexte de surconsommation des ressources et d'explosion de la quantité de nos déchets, le recyclage apparaît telle la panacée face à l'hérésie de la mise en décharge ou de l'incinération. Nous voudrions croire aux vertus d'un système qui nous permettrait de continuer à consommer « comme si de rien n'était », en faisant juste l'effort de trier. Les campagnes de communication émanant d'acteurs publics ou privés entretiennent ce mirage, en faisant l'impasse sur les limites du recyclage. Observatrice privilégiée de la gestion des déchets, Flore Berlingen décrypte les promesses de cette économie faussement circulaire, qui entretient le mythe de produits recyclables à l'infini. Elle démontre comment ses caractéristiques, dans la lignée du productivisme et du capitalisme, contribuent à perpétuer l'utilisation du jetable. À l'heure où la crise sanitaire du Covid-19 favorise un retour en force des produits à usage unique, menaçant les timides avancées de ces dernières années, n'est-il pas urgent de réfléchir au modèle industrialo-économique que nous souhaitons voir advenir ? De rééquilibrer les efforts, moyens et financements investis en faveur d'une gestion des ressources véritablement pérenne ?
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Dans ce nouvel essai, Jean-Marc Gancille expose un tableau sans concession de la relation que l'être humain a nouée avec le monde animal, fondée sur la domination et l'exploitation, et ce dès avant la naissance de l'agriculture. Sacrifices religieux, collections et commerce d'animaux sauvages, domestication, utilisation des animaux à des fins militaires ou pour des expériences de laboratoires, captivité forcée dans les zoos et aquariums, chasse et pêche récréatives, élevage intensif ou surpêche… On n'en finit pas d'établir la liste des formes qu'adopte l'anthropocentrisme. L'auteur n'en reste pas à ce triste bilan. Il démontre que ce carnage n'est pas seulement un éternel enfer pour les animaux mais aussi une tragédie pour l'espèce humaine en raison de la destruction des écosystèmes qu'elle provoque, une négation immorale de la sensibilité des animaux et une supercherie de l'industrie agroalimentaire, qui entretient la nécessité de consommer des protéines animales auprès du public. Enfin, il dessine une voie d'action pour « en finir avec l'anthropocentrisme » sur le plan juridique, alimentaire, agricole… et sur les méthodes pour mener cette lutte.
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Égoïstes et méprisants, riches et sans-gêne : « les Parisiens », ou supposés tels, cristallisent une obsession française. Au temps du coronavirus, « les Parisiens » ont ainsi été accusés de propager l'épidémie et d'imposer au reste du pays des règles sanitaires qu'ils ne respectent pas. Mais qui sont ces « Parisiens » qui monopolisent l'attention ? Parle-t-on des « habitants de Paris » ou des « habitants de l'Île-de-France » ? La confusion est significative. La conurbation francilienne et ses 12 millions d'habitants n'a aucun équivalent en France ni en Europe. Sa population est la première à subir les conséquences de l'hyperdensité, dont les prix élevés de l'immobilier et la galère des transports ne sont que les plus tangibles. Sondage après sondage, une majorité de Franciliens affirment qu'ils partiraient ailleurs s'ils le pouvaient. Pour le dire simplement, il y a trop de monde en région parisienne. Pendant ce temps, des villes moyennes se dévitalisent, des petites villes perdent des habitants, des villages se transforment en dortoirs. Malgré ces constats, l'État continue de piloter le « Grand Paris », destiné, selon les éléments de langage bien rodés, à renforcer « l'attractivité » de la «métropole-monde ». Le rééquilibrage du pays et l'amélioration de la qualité de vie en Île-de-France étaient déjà indispensables avant 2020. Alors que la crise sanitaire a mis en lumière le mal-être des « Parisiens », la réorganisation territoriale est devenue impérieuse. Elle ne repose pas seulement sur le télétravail des cadres, mais sur des choix publics en faveur de villes et de villages qui ne demandent que cela.
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Victime de la mondialisation de l'économie, le secteur de la mode est devenu la deuxième industrie la plus polluante du monde. L'auteure, sociologue, dresse un état des lieux alarmant de l'état actuel de la filière textile en France et dans le monde. Elle livre une série de bonnes pratiques au quotidien et présente des initiatives pour une mode plus responsable. ©Electre 2019
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