Ces textes, outre leur valeur littéraire, ont un intérêt ethnologique important. A travers des personnages très divers, c'est toute la vie pékinoise, à la fin de l'Empire et dans les premières années de la République, qui resurgit.
Dans les années 30, un mot nouveau fait fureur à pékin: tout le monde parle de divorce.
Une comédie de moeurs aux pesonnages d'une délicieuse humanité et qui est dominée par l'humour et le sourire.
A travers la peinture de la vie quotidienne de plusieurs familles microscopiques de Pékin, et en particulier de la famille Qi, l'auteur pénètre dans les affres d'un peuple persécuté, dépossédé de ses biens et de son identité, à une époque charnière de son histoire qui annonce l'abandon de certaines valeurs de la Chine traditionnelle.
Ecrite entre 1942 et 1944, cette histoire de famille est un roman-fleuve d'un réalisme tout à fait original pour l'époque et une fresque incroyablement vivante, où Lao She dévoile les événements avec colère et passion.
Ce roman raconte les tribulations du vieux Ma, venu à Londres avec son fils pour s'occuper d'un commerce d'antiquités que lui a légué son frère. Il n'est pas insensible aux charmes de sa logeuse, mais les malentendus se succèdent et le vieux Ma ira jusqu'à déclencher la fureur de ses compatriotes en acceptant un rôle dans un film antichinois
Dans ce dernier volet, nous retrouvons les habitants du Petit-Bercail pris dans la tourmente de la guerre. Le conflit s'étend, les nouvelles des combats en Europe plongent certains dans le désespoir, redonnent à d'autres du courage. Les Pékinois sont confrontés à la terrible réalité des queues de rationnement.
Des nouvelles pittoresques, d'autres qui font la part belle à l'introspection et sont des analyses psychologiques très profondes ou encore des récits particulièrement cruels qui sont un appel contre l'envahisseur japonais à une période tragique de l'histoire de la Chine.
Entre 1938 et 1945 à Chongquing, durant la guerre de résistance contre les Japonais, Grâce, l'héroïne principale, lutte pour la liberté, la liberté pour la femme d'aimer et de choisir elle même son mari.