« L’Ablation », le dernier livre de l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, n’est pas un roman, dit-il. C’est le récit de son cancer de la prostate, et de celui d’un ami, imaginaire ou pas, qui, lui, a dû se faire retirer ce petit organe. Ben Jelloun parle de la honte. L’achat de couches, l’odeur d’urine, les piqûres dans le pénis, l’impuissance, la panique.
On a lu, entendu de nombreux récits de femmes racontant tout de leur cancer du sein. Des blogs, des livres, des films. Les hommes, si peu. Leur maladie n’est pas un domaine familier