Portail des médiathèques du réseau Paris-Saclay

" Paris est un maelström où tout se perd ". Victor Hugo, comme d'habitude, a raison. Paris, palimpseste de grandes politiques et de volontés populaires, centre organisateur et creuset bouillonnant d'énergies multiples, ne s'enferme pas facilement. Même avec des "si", on ne met donc pas cette ville en bouteille. De César à Mitterrand, en passant par deux Napoléon, les plus puissants n'ont jamais fait que tenter de l'ordonner. Quant à la multitude qui y a vécu, elle l'a souvent façonné mais sans plan ni cohérence. Ce serait donc lui faire injure que de vouloir dresser son portrait définitif. Paris, "cerveau du monde" selon Leconte de Lisle, "sorte de gouffre des passions humaines" pour Guy de Maupassant, est inépuisable. Du moins peut-on l'esquisser dans sa force vitale ; c'est ce qu'ont fait ici, avec passion, Eric Biétri, Françoise Dargent, Marie-Douce Albert et Nicholas d'Archimbaud.

Voici l'Inde avec cette union de l'éros et du divin. La Thaïlande et une femme prête à sauter d'une falaise. Le Tonkin avec un combattant de Diên Biên Phu. Le dévoilement d'une Chine méconnue, le Tao et le Bouddha. Le Japon, une marche rituelle dans les montagnes habitées par les Esprits, les miroirs secrets dans les sanctuaires...

Le séjour de William Henry Hudson en Patagonie au début des années 1870 fut la grande aventure de sa vie. Ses chevauchées dans la pampa, ses nuits sous les étoiles, sa nostalgie quand passaient dans le ciel les oiseaux migrateurs fuyant les hivers antarctiques, sont les sujets de ce livre

Ancien enseignant dans la brousse, au Malawi, P. Théroux est revenu en Afrique 40 ans plus tard. Parcourant le Soudan, l'Ethiopie, le Kenya et l'Ouganda, il dresse un portrait de l'Afrique actuelle qui, selon lui, se trouve plus délabrée sur le plan matériel, plus affamée et plus pauvre aussi.

V. Golovanov raconte son expédition initiatique sur l'île polaire de Kolgouev dans le Grand Nord en mêlant dans sa prose, à ses propres sentiments et réflexions, légendes, contes, dialogues, entretiens. Il compose ainsi une sorte d'épopée contemporaine, décrivant sans pitié les désastres infligés par la civilisation industrielle et le communisme à cette terre et ses hommes.

Terre de solitude, terre d'exil, terre d'autonomie, l'île nous parle à tous car elle nous parle de l'essentiel.

La découverte du pays à travers ses paysages, ses coutumes, sa culture et son art de vivre.

Le récit authentique d'un voyage à travers l'Iran et l'Afghanistan, en 1939. Ella Maillart a pratiqué le sport à haut niveau; elle a réalisé plusieurs documentaires avec Jean Grémillon; enfin, elle n'a cessé de voyager.

"Retour, mais vers quoi ? Revenir sur ses pas, mais dans quel but ? La vérité est que tous deux avons partie liée depuis longtemps avec ces confins de l'Afrique et de l'Arabie; cette Corne fameuse qui, des sables de Mersa Tekle au cap des Aromates, des splendeurs haut perchées du Wollo abyssin aux sauvageries bantoues de la vallée de l'Omo, dessine comme un accent circonflexe coiffant l'Afrique orientale. A chacun son initiation. La mienne fut éthiopienne. Et cruelle : le monde était effectivement méchant. On pouvait y mourir au pied des maisons où festoyaient les riches. Pendant dix années au moins, cette Corne fut, pour moi, le canton privilégié d'une géographie personnelle, quelque chose comme un secret personnel, un lieu fondateur où je reviens sans cesse. Dix fois, quinze fois ... Aucun ailleurs, nulle partie du monde, aucun lieu ne compta dans ma vie autant que celui-là. J'ai toujours su qu'un jour je repartirais vers l'Abyssinie." J.-C. G. "Longtemps après ma première visite en Ethiopie, j'ai gardé une joie douce et un peu mystérieuse en pensant à ce pays unique, pudique et mélancolique. C'était au milieu des années soixante. Je suivais la reine Elisabeth en visite officielle dans cette Abyssinie féodale. Par la suite, les voyages ne furent que prétextes pour retrouver cette sensation et revoir cette Ethiopie. Aujourd'hui, en remontant la route historique, ma nostalgie a disparu. J'ai découvert un pays en paix, un pays nouveau, enfin débarrassé de son passé douloureux." R.D.

35.000 kilomètres de voyage à travers les contrées les plus sauvages de l'Amérique du Sud, depuis les grandes forêts amazoniennes jusqu'aux hauteurs du Machu Picchu, dans les Andes, avant de plonger jusqu'à l'extrême fin du continent, en Terre de Feu, et retour... Le récit rendu avec intensité d'un explorateur et naturaliste. ©Electre 2022

De Minembwe à Uvira, lieux difficiles à situer sur une carte de l'Afrique, Lieve Joris a traversé le Congo perdu de l'Est, non loin du Burundi et du Rwanda. Une marche au pays des collines vertes, là où cohabitent cultivateurs et éleveurs. Comme pour mettre un point final, après des années, à son oeuvre de recherche affective, d'approche des contradictions, de suivi des conflits, d'empathie pour les habitants d'un pays qu'elle a connu Congo, puis Zaïre, puis à nouveau Congo, Lieve Joris est allée à pied, cinq semaines durant, de village en village, dans cette région méconnue, résistante, restée à l'écart de la colonisation belge, où se côtoient des ethnies et des tendances politiques pas toujours en bonne entente. Une marcheuse, blanche, souvent la première jamais venue dans les parages, accompagnée d'un guide et de porteurs, picaresques à leur manière, dépositaires d'une valise, objet que Lieve considère comme son seul luxe, vu les conditions rudimentaires de vie des paysans, la pluie, la boue, les puces, les rats, la nourriture difficile, mais aussi les brigands possibles, les miliciens plus ou moins autonomes, les autorités pas toujours ravies de sa présence. Des hautes collines aux abords du lac Tanganyika, Lieve Joris nous propose une variante moderne des immersions africaines des explorateurs, un résumé du Congo, sur un petit bout de carte fondamental en ce qui concerne la géopolitique de l'Est africain.

L'histoire de la vie de Coloane dans un livre qui n'est pas une biographie classique, mais un récit composé au gré de son inspiration.

En février 2007, l'auteur est parti au Japon en vue de visiter l'île de Shikoku. Il raconte ici son séjour qui a fait remonter des souvenirs plus anciens.

Des itinéraires touristiques pour découvrir les ports de pêche, de commerce ou militaires, abris de fortune ou rades géantes, qui se suivent le long de la côte bretonne, de Cancale au Pornic. Des pages pratiques présentent un calendrier des principales festivités, les principaux lieux à visiter et les coordonnées des comités départementaux et offices de tourisme.

Un album conçu comme un carnet de voyage en Grèce sur les pas de l'auteure qui propose un panorama de la culture, des paysages, de l'histoire et de la vie quotidienne des habitants.