Tony a dix ans et un rêve plus grand que lui : remporter le concours du meilleur imitateur d'oiseaux. Inlassablement, il s'entraîne pour oublier le silence de son père, de leur maison, de leur famille qui n'en est plus vraiment une. Mais l'arrivée de Louis, un petit Parisien, va bousculer ses projets. D'autant que le garçon développe un don inattendu… Dans le somptueux décor de la baie de Somme, Anne-Gaëlle Huon nous emmène à la rencontre de personnages inoubliables et convoque l'enfance, ses promesses et ses secrets. Une ode à la nature et à l'amitié.
Depuis l'adolescence Mara est habitée par un tableau suspendu dans le salon de son H.L.M. Willibald, qui a acheté cette toile dans les années 1920, la hante toute autant. Lorsqu'il fuit Vienne en 1938, il n'emporte que ce Sacrifice d'Abraham, soigneusement plié dans sa valise. Entrepreneur et collectionneur juif, il refait sa vie au Brésil, loin des siens. Lors d'un séjour en Toscane chez sa mère Antonia, Mara déchiffre les lettres de Willibald qu'elle retrouve dans un hangar. Elle observe les photos, assaille de questions Antonia, "qui sait mais ne sait pas". Gabriella Zalapì est plasticienne, d'origines anglaise, italienne et suisse, elle vit à Paris. "Antonia" (Zoé, 2019, Le livre de poche, 2020), son premier roman, a reçu le Grand prix de l'héroïne Madame Figaro et le prix Bibliomedia. Dans "Willibald", l'écriture précise et réduite à l'essentiel de Gabriella Zalapì peint les plis et replis d'un homme dont la vie aussi tragique que romanesque a fait de sa famille la victime collatérale.
Un recueil de trois récits autobiographiques qui racontent la jeunesse de l'auteur en Martinique. Ce dernier confie ses souvenirs d'enfance, ses premières expériences et son adolescence. Il aborde la société créole à travers ses yeux de petit garçon, son initiation aux jeux, à la rue, aux marchés, à la négritude ou encore à l'injustice sociale, ainsi que son besoin d'émancipation et de rébellion.
Le commandant Salvatore Piracci intercepte les bateaux chargés d'émigrés clandestins qui passent entre la Sicile et l'île de Lampedusa, et dont les passagers risquent souvent la mort. Sa rencontre avec une survivante bouleverse sa vie et ses convictions. Quant à Soleiman, il décide lui aussi de partir du Soudan avec son frère Jamal, puis avec Boubakar, pour l'Europe.
Libraire passionné, Mitch est arrêté pour avoir vendu des livres interdits. Après cinq ans de prison, il n'a plus qu'une idée en tête, retrouver sa liberté et sa librairie. Un jour, il croise coup sur coup le procureur qui l'a fait condamner et Anna, une jeune cheffe qui pourrait bien être la femme de sa vie. Il se retrouve tiraillé entre son désir de vengeance et une furieuse envie d'aimer.
« Un amour, deux pays. » Clémence, fille de paysans du Poitou, se rêvait institutrice. Mais la mort de son frère au front en 1917 l'oblige à rester auprès de ses parents. C'est par hasard qu'elle rencontre Franz, un prisonnier de guerre allemand, et par amour qu'elle décide de le rejoindre en Allemagne, contre l'avis de son père. Fraîchement accueillie par la famille de Franz, mal intégrée dans ce pays hier ennemi, Clémence trouve cependant ses repères et met au monde un fils, Ludwig. Mais l'Allemagne s'enflamme et Hitler conquiert le pouvoir. Contrainte de rentrer en France, bouleversée par cette séparation, Clémence reprend vaillamment la ferme familiale avant de s'engager dans la Résistance. Dès lors, elle ne cessera de chercher Franz et Ludwig dont elle n'a plus de nouvelles. Reverra-t-elle les siens ? Les liens du sang demeureront-ils plus forts que le destin ? Avec un vrai souffle romanesque et une grande humanité, Christian Signol fait le portrait d'une femme courageuse et d'une famille déchirée par les tragédies de l'Histoire.
Sabine n'aime pas son fils. Elle a essayé de toutes ses forces et lui souhaite tout le bonheur du monde, mais elle préfèrerait qu'il ne fasse pas partie de sa vie. Deux week-ends par mois, elle subit sa présence silencieuse et échoue à être mère. Elle n'en est ni fière ni heureuse, c'est comme ça, et elle aimerait pouvoir en parler sans être jugée, prise en pitié, ou niée. Pourtant Sabine n'est pas cassée. Lorsqu'elle rencontre le fils d'une collègue, elle se découvre capable de cet amour illimité et inconditionnel presque miraculeux. Elle se découvre courageuse, presque heureuse - une version d'elle-même dont elle ne rêvait plus. Elle se découvre monstrueuse. Capucine Delattre est éditrice. "De son sang" est son troisième roman, après "Un monde plus sale que moi" (2023) et "Les Déviantes" (2020). Elle y questionne le mythe de l'amour maternel à travers le parcours et le regard porté sur une femme perçue comme monstrueuse entre toutes : une femme qui n'aime pas son enfant et ne s'en cache pas.
Gaëlle retourne en Bretagne auprès de Yan, sa grand-mère paternelle, qui vient de faire un AVC. Depuis la disparition en mer de son père lorsqu'elle était enfant, la jeune femme a trouvé du réconfort auprès de cette grand-mère qui a toujours été là pour elle. Aussi, lorsque la vieille dame tient des propos fantasques, notamment au sujet d'un objet mystérieux, Gaëlle l'écoute attentivement.
De l'âge de 12 ans à sa mort à 87 ans en 2010, le narrateur a tenu le journal de son corps afin d'en observer les innombrables surprises qui surviennent d'un bout à l'autre de la vie. Version abrégée du roman adapté pour le spectacle donné par l'écrivain aux Bouffes du Nord.
Gabriel a 14 ans. Un âge en principe insouciant, fait de parties de foot, d'amitiés, de premiers flirts. Sauf que Gabriel est dans un lit d'hôpital, plongé dans le coma. En suivant ses pensées, mais aussi celles de son père et d'une enseignante qui n'ont rien vu venir, le puzzle du drame se recompose. Les moqueries en classe, les injures incessantes, les photomontages immondes sur les réseaux sociaux. Jusqu'au matin où Gabriel n'a plus pu supporter. Durant ce printemps volé à sa vie, tous revisitent leurs vulnérabilités pour y puiser la tendresse qui permet de se reconstruire.
Ces filles-là sont intrépides. Elles ne demandent rien aux autres.Tout à elles-mêmes. Cachent leur peur sous un sourire.C est le plus sûr moyen pour avancer, inventer, s inventer. Elles se sentent pousser des ailes, s envolent, tombent et repartent de plus belle. Il y a des secrets, des mystères, des trahisons. Des obstacles à surmonter. Des mots d amour lancés à la volée. La vie, quoi !
Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être : son petit garçon est mort. Nuit après nuit, à bord de son taxi vide, il s'enfonce dans la solitude et parcourt au hasard les rues de la ville. Un soir, dans un minuscule café, il fait la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu'on peut y descendre...